Le maire de la ville de la Ndjamena, Ali Haroun a présidé ce 4 août 2022, la cérémonie de la dénomination, la rue 5072 de Moursal, au nom de l’ancien ministre Ali Kosso.
Cette cérémonie de dénomination vise à marquer un signe de reconnaissance de la République et du peuple tchadien, à l’endroit de ce grand commis de l’État qui a servi le Tchad, après son accession à la souveraineté internationale. Elle a vu la participation des cadres de la région du Nord-Kanem, de sa famille et des autorités Tchadiennes. Le secrétaire général de la mairie centrale a lu la décision portant dénomination de cette avenue.
Dans son adresse de circonstance, le représentant de la famille, le député Ali Mahamat Kosso, a remercié les plus hautes autorités de la transition et les autorités communales, pour cette opportunité accordée à titre posthume, qui immortalise le mémoire de leur défunt père. « Nous en demeurerons reconnaissant pour ce geste combien de fois important, et obligeant pour nous », affirme-t-il.
Le ministre Ali Kosso est né en 1923 à N’Tiona, dans le Nord Kanem et décéda dans son village natal en 1989. Fils de Kedellah Kosso DoungouchI, le charismatique et légendaire chef de canton Gorane du Kanem. Il est issu d’une fratrie de 12 frères et 6 sœurs. Ce contact lui a permis d’être parmi les fondateurs du PPT-RDA local et de devenir le confident du président parmi les cadres du Nord, comme l’a si bien souligné Oudalbaye Nahame dans l’émission : Heure de vérité de la RNT.
Il a été délégué sénateur de la communauté en 1958, puis député du Grand Kanem en 1959 mais aussi il fut membre de la commission des affaires économiques de cette assemblée. Grand conseiller de l’Afrique Equatoriale Française (AEF), et inspiré par les idéaux indépendantistes du PPT-RDA d’obéissance progressiste, le député conseiller et ses compagnons, notamment Tombalbaye, Allahou Taher, Gabriel Lisette et autres, s’engagèrent dans la lutte du processus de l’indépendance du Tchad qui sera acquis le 11 août 1960.
Après l’indépendance du pays, il entra au gouvernement en occupant successivement le poste de secrétaire d’Etat aux Finances et au Plan, ministre de la Justice à partir de mars 1962, vice-président du Conseil économique et social, membre du bureau exécutif du PPT-RDA et MNRCS. «Père de famille exemplaire, le ministre Ali Kosso a éduqué ses enfants, ses neveux et tous ceux dont il a la charge dans la pure tradition Gorane qui consiste à préserver l’honneur, la dignité et l’amour des parents.
Homme impartial et humaniste devant toute situation jusqu’à la démesure, les Tchadiens qui l’ont côtoyé se rappellent encore de lui, au Tchad et lors de son long exil au Bénin en compagnie de son cousin, sa majesté Choukou Tidjan Moussa Kéllima, charismatique chef de canton Chonokora du Bahr El-Gazel », témoigne son ami Mahamat Djarma.
Cette cérémonie de dénomination vise à marquer un signe de reconnaissance de la République et du peuple tchadien, à l’endroit de ce grand commis de l’État qui a servi le Tchad, après son accession à la souveraineté internationale. Elle a vu la participation des cadres de la région du Nord-Kanem, de sa famille et des autorités Tchadiennes. Le secrétaire général de la mairie centrale a lu la décision portant dénomination de cette avenue.
Dans son adresse de circonstance, le représentant de la famille, le député Ali Mahamat Kosso, a remercié les plus hautes autorités de la transition et les autorités communales, pour cette opportunité accordée à titre posthume, qui immortalise le mémoire de leur défunt père. « Nous en demeurerons reconnaissant pour ce geste combien de fois important, et obligeant pour nous », affirme-t-il.
Le ministre Ali Kosso est né en 1923 à N’Tiona, dans le Nord Kanem et décéda dans son village natal en 1989. Fils de Kedellah Kosso DoungouchI, le charismatique et légendaire chef de canton Gorane du Kanem. Il est issu d’une fratrie de 12 frères et 6 sœurs. Ce contact lui a permis d’être parmi les fondateurs du PPT-RDA local et de devenir le confident du président parmi les cadres du Nord, comme l’a si bien souligné Oudalbaye Nahame dans l’émission : Heure de vérité de la RNT.
Il a été délégué sénateur de la communauté en 1958, puis député du Grand Kanem en 1959 mais aussi il fut membre de la commission des affaires économiques de cette assemblée. Grand conseiller de l’Afrique Equatoriale Française (AEF), et inspiré par les idéaux indépendantistes du PPT-RDA d’obéissance progressiste, le député conseiller et ses compagnons, notamment Tombalbaye, Allahou Taher, Gabriel Lisette et autres, s’engagèrent dans la lutte du processus de l’indépendance du Tchad qui sera acquis le 11 août 1960.
Après l’indépendance du pays, il entra au gouvernement en occupant successivement le poste de secrétaire d’Etat aux Finances et au Plan, ministre de la Justice à partir de mars 1962, vice-président du Conseil économique et social, membre du bureau exécutif du PPT-RDA et MNRCS. «Père de famille exemplaire, le ministre Ali Kosso a éduqué ses enfants, ses neveux et tous ceux dont il a la charge dans la pure tradition Gorane qui consiste à préserver l’honneur, la dignité et l’amour des parents.
Homme impartial et humaniste devant toute situation jusqu’à la démesure, les Tchadiens qui l’ont côtoyé se rappellent encore de lui, au Tchad et lors de son long exil au Bénin en compagnie de son cousin, sa majesté Choukou Tidjan Moussa Kéllima, charismatique chef de canton Chonokora du Bahr El-Gazel », témoigne son ami Mahamat Djarma.