
La situation humanitaire dans l’Est du Tchad, notamment dans les provinces de Wadi-Fira et d’Ennedi Est, connaît une dégradation inquiétante, selon un rapport publié ce 15 juillet 2025 par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies (OCHA).
Cette détérioration est liée à un afflux massif de réfugiés soudanais, conséquence directe des attaques survenues entre le 11 et le 13 avril, contre le site de déplacés de Zam Zam et la ville d’El-Fasher, au Nord-Darfour.
Un afflux massif de réfugiés
Au 30 juin 2025, 241 260 réfugiés ont été enregistrés dans les deux provinces, dont 191 082 dans le Wadi-Fira et 50 178 dans l’Ennedi Est, selon les chiffres du HCR. Ces nouveaux arrivants viennent accentuer une pression déjà lourde sur les communautés locales, elles-mêmes fragilisées par une insécurité chronique et un accès insuffisant aux services de base.
Une crise alimentaire sévère
Les tensions humanitaires sont particulièrement vives sur le plan alimentaire.
Environ 330 000 personnes sont en situation d'insécurité alimentaire dans les deux provinces, dont 175 021 classées en phase 3 à 5 du Cadre Harmonisé, indiquant un besoin urgent d’assistance, notamment en cette période de soudure. La fermeture de la frontière tchado-soudanaise, essentielle pour l'approvisionnement en produits manufacturés, aggrave la situation en entraînant une flambée des prix des denrées de première nécessité.
Accès limité à l’eau potable
L’accès à l’eau potable constitue un autre défi majeur. La défaillance des pompes à motricité humaine et la baisse du niveau des nappes phréatiques forcent les populations à s’approvisionner dans les mares ou puits ouverts, exposant ainsi les communautés aux maladies d’origine hydrique.
Face à cette situation, l’OCHA insiste sur la nécessité de renforcer d’urgence les interventions humanitaires dans les domaines de la nutrition, de la santé, de l’eau, de la protection et de l’alimentation. Il est également crucial d’investir dans des actions de développement à long terme pour remédier aux causes profondes de la vulnérabilité.
Cette détérioration est liée à un afflux massif de réfugiés soudanais, conséquence directe des attaques survenues entre le 11 et le 13 avril, contre le site de déplacés de Zam Zam et la ville d’El-Fasher, au Nord-Darfour.
Un afflux massif de réfugiés
Au 30 juin 2025, 241 260 réfugiés ont été enregistrés dans les deux provinces, dont 191 082 dans le Wadi-Fira et 50 178 dans l’Ennedi Est, selon les chiffres du HCR. Ces nouveaux arrivants viennent accentuer une pression déjà lourde sur les communautés locales, elles-mêmes fragilisées par une insécurité chronique et un accès insuffisant aux services de base.
Une crise alimentaire sévère
Les tensions humanitaires sont particulièrement vives sur le plan alimentaire.
Environ 330 000 personnes sont en situation d'insécurité alimentaire dans les deux provinces, dont 175 021 classées en phase 3 à 5 du Cadre Harmonisé, indiquant un besoin urgent d’assistance, notamment en cette période de soudure. La fermeture de la frontière tchado-soudanaise, essentielle pour l'approvisionnement en produits manufacturés, aggrave la situation en entraînant une flambée des prix des denrées de première nécessité.
Accès limité à l’eau potable
L’accès à l’eau potable constitue un autre défi majeur. La défaillance des pompes à motricité humaine et la baisse du niveau des nappes phréatiques forcent les populations à s’approvisionner dans les mares ou puits ouverts, exposant ainsi les communautés aux maladies d’origine hydrique.
Face à cette situation, l’OCHA insiste sur la nécessité de renforcer d’urgence les interventions humanitaires dans les domaines de la nutrition, de la santé, de l’eau, de la protection et de l’alimentation. Il est également crucial d’investir dans des actions de développement à long terme pour remédier aux causes profondes de la vulnérabilité.