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Tchad : violence en milieu scolaire, l’on n’en parlera jamais assez


Alwihda Info | Par Martin Higdé Ndouba - 19 Novembre 2021


De plus en plus, des élèves s’affichent par des comportements hostiles et nuisibles, transformant les établissements scolaires en un champ de bataille.


La violence n’a jamais été synonyme de solution à un problème, dit-on. Par contre, l’école est un lieu d’apprentissage, de brassage et du savoir où l’élève s’instruit et développe ses talents. Ce dernier est appelé à communiquer, à échanger les idées et se socialiser avec ses collègues. Mais malheureusement, l’on constate la présence des élèves qui ont un comportement non désiré, hostile et nuisible transformant ce lieu en un champ de bataille.

Cette façon de se déchirer en milieu scolaire est très inquiétante. La violence en milieu prend plusieurs formes à savoir : des injures, des menaces, des bagarres, qui finissent parfois par des blessures graves, voire la mort. Des pratiques commises le plus souvent par des jeunes garçons et pourtant, l’élève doit cultiver l’esprit de paix et de vivre ensemble.

Par ailleurs, la violence vécue par le personnel scolaire se manifeste par des comportements négatifs de certains élèves ou encore de parents d’élèves qui soutiennent leur enfant. La violence en milieu scolaire est source de manque d’éducation de base, car un enfant bien éduqué se respecte et évite à tout prix de créer des ennuis à la communauté éducative. Les élèves sont interpellés à prendre conscience contre la violence au sein des établissements, afin de garantir leur avenir, étant donné que ce sont eux les futurs cadres du pays et la clé du développement. Ils ne doivent pas avoir l’idée de regroupement ethnique, tribal ou familiale en milieu scolaire. Ils doivent par contre cultiver l’idée de vivre ensemble et se sentir proche l’un de l’autre, explique l’un des surveillants du CEG de la Concorde, dans le 3ème arrondissement de Ndjamena.

Pour une meilleure éducation, le respect mutuel entre élèves et enseignants, est vivement souhaité, ajoute-t-il. Mais le gardien du CEG de Sabangali, dans le même arrondissement, qualifie ces jeunes de génération maudite, tout en souhaitant la présence de force de l’ordre, devant les établissements. Les enseignants, en leur qualité de second père, doivent comprendre le comportement de chaque élève et ne pas agir durement, car certains élèves sont frappés par l’âge de la puberté, ou la mauvaise humeur de la maison.

L’administration doit garantir une bonne communication entre les élèves, parents-élèves et élèves-enseignants. Les parents d’élèves doivent revoir l’éducation de leurs enfants. Pour lutter contre ce fléau, le ministère de l’éducation nationale doit renforcer les mesures préventives contre la violence en milieu scolaire, multiplier la sensibilisation en organisant des journées culturelles, et en mettant l’accent sur le vivre ensemble.
Pour contrecarrer ce mal, il doit, quand cela s’impose, infliger aux élèves auteurs d’agressions, des sanctions sévères, et même des amendes infligées aux parents des élèves.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)