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Sur les six facultés que compte l’université, la moitié des étudiants vivent grâce à des bourses privées et la majorité sont en location. Étienne, étudiant à la Faculté des Langues, Lettres, Arts et Communication, témoigne :
« Il est difficile de vivre dans une famille d’accueil ou en location. Je compte uniquement sur mes parents pour subvenir à mes besoins. Dans ces conditions, il est très dur d’étudier. »
Ce constat est partagé par de nombreuses étudiantes, dont certaines affirment être traitées comme des aides-ménagères dans leurs familles d’accueil. « Mais à quoi servent les subventions universitaires, notamment dans le domaine social, quand plus de 1 300 chambres restent inoccupées et se dégradent sur le campus de Toukra ? », s’interroge une autre étudiante.
Entre survie et études
Malgré ces conditions difficiles, certains étudiants tentent de concilier études et petits boulots. Hamid, étudiant à la Faculté des Sciences et de l’Éducation (Fased), explique : « Chaque soir, je gère une petite boutique. Cela me permet de payer les photocopies et certains documents. Je dois aussi trouver du temps pour réviser mes cours. »
Beaucoup déplorent également l’inaccessibilité des bibliothèques universitaires, souvent liée au coût des transports. Christine, étudiante à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), déclare : « Il est difficile de faire la navette entre la bibliothèque et l’université sans moyens. »
Manger un fruit, un luxe
L’alimentation est un autre défi quotidien. En dehors des repas proposés par le Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU), obtenir un repas complet relève de l’exploit. Kadjidja, étudiante à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (FSHS), confie : « Pour moi, manger un fruit est un luxe. On ne peut pas se permettre de dépenser 500 FCFA juste pour une banane ou une pomme. »
Cette précarité chronique pèse lourdement sur les performances académiques et l’état psychologique des étudiants.
« Il est difficile de vivre dans une famille d’accueil ou en location. Je compte uniquement sur mes parents pour subvenir à mes besoins. Dans ces conditions, il est très dur d’étudier. »
Ce constat est partagé par de nombreuses étudiantes, dont certaines affirment être traitées comme des aides-ménagères dans leurs familles d’accueil. « Mais à quoi servent les subventions universitaires, notamment dans le domaine social, quand plus de 1 300 chambres restent inoccupées et se dégradent sur le campus de Toukra ? », s’interroge une autre étudiante.
Entre survie et études
Malgré ces conditions difficiles, certains étudiants tentent de concilier études et petits boulots. Hamid, étudiant à la Faculté des Sciences et de l’Éducation (Fased), explique : « Chaque soir, je gère une petite boutique. Cela me permet de payer les photocopies et certains documents. Je dois aussi trouver du temps pour réviser mes cours. »
Beaucoup déplorent également l’inaccessibilité des bibliothèques universitaires, souvent liée au coût des transports. Christine, étudiante à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), déclare : « Il est difficile de faire la navette entre la bibliothèque et l’université sans moyens. »
Manger un fruit, un luxe
L’alimentation est un autre défi quotidien. En dehors des repas proposés par le Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU), obtenir un repas complet relève de l’exploit. Kadjidja, étudiante à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (FSHS), confie : « Pour moi, manger un fruit est un luxe. On ne peut pas se permettre de dépenser 500 FCFA juste pour une banane ou une pomme. »
Cette précarité chronique pèse lourdement sur les performances académiques et l’état psychologique des étudiants.