A l’ouverture de cette réunion, la sud-africaine a appelé les délégués à la mise en œuvre des décisions précédentes de l’UA. Au cours de la réunion, outre les rapports qu’ils ont adoptés, dont celui sur la cour pénale internationale, qui a fait soulever des vagues, les délégués ont, surtout appelé toute l’Afrique à s’unir et à parler d’une même voix contre ce qu’ils ont qualifié de cour injustement créée pour les africains.
Ils ont par ailleurs plaidé pour la mise en place effective de la cour africaine des droits de l’homme, afin que les crimes africains soient jugés par celle-ci.
Et, parallèlement aux travaux du conseil exécutif, les commissaires de l’union africaine ont tenu des conférences de presse, pour édifier l’opinion sur l’action de l’UA. C’est ainsi que le congolais Martial De Paul Ikounga, commissaire aux ressources humaines, sciences et technologie, a plaidé devant la presse, pour la mise sur pied effectif de l’université africaine.
Signalons que la 26 eme conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement s’est tenue les 30 et 31 janvier sous le thème : « 2016, Année africaine des droits de l’homme, en accordant une primauté aux droits de la femme».
Le Congo qui a réussi à arracher une place au conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour un mandat de trois ans, a battu dès le premier tour de l’élection, le Gabon qui avait fondé ses espoirs sur l’occupation de ce siège dédié à l’Afrique centrale. C’est le signe que la diplomatie congolaise a su jouer sa carte au milieu de cette Afrique concurrente a commenté un diplomate congolais à Addis-Abeba.
A noter que 15 pays composent le Conseil de paix et de sécurité à savoir la République du Congo, le Kenya, la Zambie, le Burundi, le Niger, l’Ouganda, le Rwanda, le Sierra Leone, le Tchad, l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Botswana, le Togo, le Nigeria et de l’Égypte.