La Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) se sont engagées, le 11 novembre dernier, à travailler plus étroitement avec les gouvernements africains pour renforcer les systèmes de gouvernance foncière sur le continent.
Dans une déclaration conjointe à l’issue de la conférence sur la politique foncière en Afrique, édition 2021, les trois organisations se sont engagées à fournir une assistance technique et financière, « pour veiller à ce que les processus de gouvernance et de politique foncière en Afrique soient transparents, clairs et accessibles et que les systèmes étatiques et autochtones soient facilement intégrés ». Elles se sont en outre, engagées à travailler avec les professionnels des arts, de la culture et du patrimoine pour renforcer la sensibilisation sur les questions foncières et faire connaître davantage leur importance.
La conférence s’est déroulée sur le thème suivant : « La gouvernance foncière pour la sauvegarde de l’art, de la culture et du patrimoine vers l’Afrique que nous voulons ». Elle s’est tenue de façon hybride ; en ligne et en présentiel à Kigali sous l’égide du gouvernement du Rwanda.
« Au moment où le monde a les yeux tournés sur le processus de la COP26, nous voulons souligner que de grandes parties de notre continent sont des déserts ou des zones semi-arides soumises à des dommages écologiques, a déclaré Léontine Kanziemo, conseillère en gestion des ressources naturelles à la Banque africaine de développement. Le plus souvent, la répartition inégale des terres a relégué une population croissante de petits exploitants, de femmes et de jeunes dans des zones marginales, entraînant une pression accrue sur les terres et la dégradation des ressources foncières » .
La déclaration finale de la conférence appelle à une plus grande équité foncière afin d’élargir l’accès aux ressources naturelles. Elle indique également qu’il est essentiel de travailler avec les gouvernements, les artistes et les acteurs culturels pour garantir aux femmes et aux jeunes, l’accès à la terre. « La majorité de notre population vit de la terre. Par conséquent, une politique foncière favorable aux pauvres doit être transparente pour tous les utilisateurs des terres, équitable et exempte de corruption », souligne le texte.
La déclaration préconise l’implication des gardiens traditionnels de l’art, de la culture et du patrimoine africains dans toutes les politiques foncières en faveur des pauvres. « Au lendemain du sommet des Nations unies sur le système alimentaire qui vient de s’achever, la gouvernance foncière devrait être considérée comme un catalyseur de la transformation des systèmes alimentaires africains. »
Le roi Mfumu Difima Ntinu, président de l’Autorité traditionnelle africaine, a souligné qu’une gouvernance foncière efficace nécessite une volonté politique et a exhorté les pays africains à accorder plus d’attention au rôle des femmes dans les questions foncières. « Avec votre aide, nous y parviendrons », a-t-il ajouté.
Rexford Ahene, président du comité scientifique de la conférence, a souligné le lien entre les terres et les industries créatives précisant que le potentiel économique des terres et les avantages des industries créatives ne devaient pas être sous-estimés.
Selon le Conseil mondial du commerce et du tourisme, les industries créatives contribueront au PIB africain à hauteur de 269 milliards de dollars d’ici à 2026 et à la création de plus de 29 millions d’emplois offrant de nombreuses opportunités aux jeunes. « Il est important de prendre cela en compte », a souligné M. Ahene.
Il a appelé les gouvernements et les partenaires au développement à investir dans le renforcement des capacités du secteur créatif et dans la préservation de la propriété intellectuelle et des droits afin de « sauvegarder et protéger la créativité et l’innovation portées par ce secteur. »
La conférence sur la politique foncière en Afrique est organisée tous les deux ans par le Centre africain de politique foncière, une initiative conjointe de la CEA, de l’Union africaine et de la Banque africaine de développement.
Dans une déclaration conjointe à l’issue de la conférence sur la politique foncière en Afrique, édition 2021, les trois organisations se sont engagées à fournir une assistance technique et financière, « pour veiller à ce que les processus de gouvernance et de politique foncière en Afrique soient transparents, clairs et accessibles et que les systèmes étatiques et autochtones soient facilement intégrés ». Elles se sont en outre, engagées à travailler avec les professionnels des arts, de la culture et du patrimoine pour renforcer la sensibilisation sur les questions foncières et faire connaître davantage leur importance.
La conférence s’est déroulée sur le thème suivant : « La gouvernance foncière pour la sauvegarde de l’art, de la culture et du patrimoine vers l’Afrique que nous voulons ». Elle s’est tenue de façon hybride ; en ligne et en présentiel à Kigali sous l’égide du gouvernement du Rwanda.
« Au moment où le monde a les yeux tournés sur le processus de la COP26, nous voulons souligner que de grandes parties de notre continent sont des déserts ou des zones semi-arides soumises à des dommages écologiques, a déclaré Léontine Kanziemo, conseillère en gestion des ressources naturelles à la Banque africaine de développement. Le plus souvent, la répartition inégale des terres a relégué une population croissante de petits exploitants, de femmes et de jeunes dans des zones marginales, entraînant une pression accrue sur les terres et la dégradation des ressources foncières » .
La déclaration finale de la conférence appelle à une plus grande équité foncière afin d’élargir l’accès aux ressources naturelles. Elle indique également qu’il est essentiel de travailler avec les gouvernements, les artistes et les acteurs culturels pour garantir aux femmes et aux jeunes, l’accès à la terre. « La majorité de notre population vit de la terre. Par conséquent, une politique foncière favorable aux pauvres doit être transparente pour tous les utilisateurs des terres, équitable et exempte de corruption », souligne le texte.
La déclaration préconise l’implication des gardiens traditionnels de l’art, de la culture et du patrimoine africains dans toutes les politiques foncières en faveur des pauvres. « Au lendemain du sommet des Nations unies sur le système alimentaire qui vient de s’achever, la gouvernance foncière devrait être considérée comme un catalyseur de la transformation des systèmes alimentaires africains. »
Le roi Mfumu Difima Ntinu, président de l’Autorité traditionnelle africaine, a souligné qu’une gouvernance foncière efficace nécessite une volonté politique et a exhorté les pays africains à accorder plus d’attention au rôle des femmes dans les questions foncières. « Avec votre aide, nous y parviendrons », a-t-il ajouté.
Rexford Ahene, président du comité scientifique de la conférence, a souligné le lien entre les terres et les industries créatives précisant que le potentiel économique des terres et les avantages des industries créatives ne devaient pas être sous-estimés.
Selon le Conseil mondial du commerce et du tourisme, les industries créatives contribueront au PIB africain à hauteur de 269 milliards de dollars d’ici à 2026 et à la création de plus de 29 millions d’emplois offrant de nombreuses opportunités aux jeunes. « Il est important de prendre cela en compte », a souligné M. Ahene.
Il a appelé les gouvernements et les partenaires au développement à investir dans le renforcement des capacités du secteur créatif et dans la préservation de la propriété intellectuelle et des droits afin de « sauvegarder et protéger la créativité et l’innovation portées par ce secteur. »
La conférence sur la politique foncière en Afrique est organisée tous les deux ans par le Centre africain de politique foncière, une initiative conjointe de la CEA, de l’Union africaine et de la Banque africaine de développement.