Quatre femmes sont privées de leur liberté après leur accouchement à l'hôpital de zone de Mènontin à Cotonou, au Bénin, en raison de factures impayées. Cette situation a suscité une réaction de la part de Fabien Offner, chercheur au bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’Amnesty International.
Selon les témoignages recueillis par Amnesty International, ces femmes sont retenues contre leur gré dans une salle d'hospitalisation depuis mi-mars jusqu'à ce que leurs frais d'hôpital soient payés. Cette action est considérée comme arbitraire, discriminatoire et en contradiction avec les articles 15, 17, 18, 25 et 26 de la Constitution béninoise qui protègent le principe d'égal accès à la santé, la liberté d'aller et de venir, ainsi que l'obligation de protection de la mère et de l'enfant. Le non-paiement des frais ne peut justifier une privation de liberté.
Fabien Offner a rappelé une décision de la Cour constitutionnelle du Bénin en janvier 2021, qui a statué sur un cas similaire de privation de liberté dans un hôpital. La Cour a jugé que "aucune restriction, voire aucune privation à la liberté ne sauraient être imposées à un usager des services de santé, publics ou privés, en recouvrement de créances liées à des prestations de soins". Cette décision rappelle également l'article 6 de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples qui garantit le droit fondamental de chaque personne à la liberté.
Amnesty International a appelé les autorités béninoises à garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris leur droit à la santé et leur liberté, en mettant en place des mesures pour assurer la libération immédiate de ces femmes. Cette situation est un exemple alarmant de la violation des droits de la mère et de l'enfant, qui devrait être traitée avec la plus grande urgence.
Selon les témoignages recueillis par Amnesty International, ces femmes sont retenues contre leur gré dans une salle d'hospitalisation depuis mi-mars jusqu'à ce que leurs frais d'hôpital soient payés. Cette action est considérée comme arbitraire, discriminatoire et en contradiction avec les articles 15, 17, 18, 25 et 26 de la Constitution béninoise qui protègent le principe d'égal accès à la santé, la liberté d'aller et de venir, ainsi que l'obligation de protection de la mère et de l'enfant. Le non-paiement des frais ne peut justifier une privation de liberté.
Fabien Offner a rappelé une décision de la Cour constitutionnelle du Bénin en janvier 2021, qui a statué sur un cas similaire de privation de liberté dans un hôpital. La Cour a jugé que "aucune restriction, voire aucune privation à la liberté ne sauraient être imposées à un usager des services de santé, publics ou privés, en recouvrement de créances liées à des prestations de soins". Cette décision rappelle également l'article 6 de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples qui garantit le droit fondamental de chaque personne à la liberté.
Amnesty International a appelé les autorités béninoises à garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris leur droit à la santé et leur liberté, en mettant en place des mesures pour assurer la libération immédiate de ces femmes. Cette situation est un exemple alarmant de la violation des droits de la mère et de l'enfant, qui devrait être traitée avec la plus grande urgence.