Cette réunion a porté sur le thème "Saisir le potentiel transformateur du commerce, de la facilitation du commerce et de l’intégration régionale pour les pays en développement sans littoral".
Prenant la parole au nom du Burkina Faso, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a d'emblée, relevé que la chaine des transports des pays en développement sans littoral est caractérisée par sa longueur et d ’autres obstacles complexes.
Il a présenté le cas particulier du Burkina Faso, où les conditions de passage portuaires impactent durement les coûts et les délais d’acheminement des marchandises, en plus des contraintes aux frontières terrestres. Face à cette situation, le ministre Traore a indiqué que des réformes s’avèrent nécessaires, afin que le commerce mondial soit plus équitable et plus bénéfique à tous les pays, surtout avec l’apparition de nouvelles routes commerciales et de nouveaux débouchés.
« Il est certain qu’avec la diversification des chaînes de valeur mondiales, la numérisation et la transition vers une économie sobre en carbone, nous pourrons offrir de meilleurs débouchés aux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire », a-t-il insisté. A cette table ronde, le chef de la diplomatie burkinabè a surtout fait mention d'une économie nationale en pleine restructuration au Burkina Faso, sous le leadership du le capitaine Ibrahim Traore, président du Faso chef de l'Etat.
Citant l'offensive agropastorale et halieutique comme l’un des exemples de cette restructuration, il a expliqué que cette initiative met l’accent sur le développement du secteur agricole, la construction de nouvelles usines de transformation des produits locaux, afin d’assurer la souveraineté alimentaire. Pour lui, ce genre d'initiatives permet de stimuler la productivité dans les secteurs porteurs, de favoriser l’industrialisation à grande échelle, et enfin de propulser des produits compétitifs sur le marché international.
« Pour cela, la facilitation des échanges demeure un préalable dans la mesure où celle-ci vise à améliorer la circulation libre des marchandises aux niveaux régional et international, en réduisant les délais et les coûts liés au commerce supportés par le secteur privé et en renforçant la capacité des réseaux commerciaux entre pays à tirer parti de ces améliorations », explique Karamoko Jean Marie Traore.
Mais il précise que ces objectifs ne sauraient être atteints à long terme, sans une véritable intégration régionale, une dynamique actuellement en cours dans l’espace de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qui vise à donner à l’intégration tout son sens et en faire un véritable outil de développement.
Il a par ailleurs souligné la nécessité d’une meilleure collaboration avec les pays de transit, car dit-il, « de leur adhésion et de leur engagement dans le processus, dépend l’accès aux débouchés maritimes des PDSL ». Par la voix du ministre en charge des Affaires, le Burkina Faso a salué la tenue de cette table ronde, qui a permis de discuter sur les opportunités à saisir par les pays en développement sans littoral (PDSL), pour un renforcement de leur contribution au commerce international travers un meilleur accès aux débouchés maritimes.
Prenant la parole au nom du Burkina Faso, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a d'emblée, relevé que la chaine des transports des pays en développement sans littoral est caractérisée par sa longueur et d ’autres obstacles complexes.
Il a présenté le cas particulier du Burkina Faso, où les conditions de passage portuaires impactent durement les coûts et les délais d’acheminement des marchandises, en plus des contraintes aux frontières terrestres. Face à cette situation, le ministre Traore a indiqué que des réformes s’avèrent nécessaires, afin que le commerce mondial soit plus équitable et plus bénéfique à tous les pays, surtout avec l’apparition de nouvelles routes commerciales et de nouveaux débouchés.
« Il est certain qu’avec la diversification des chaînes de valeur mondiales, la numérisation et la transition vers une économie sobre en carbone, nous pourrons offrir de meilleurs débouchés aux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire », a-t-il insisté. A cette table ronde, le chef de la diplomatie burkinabè a surtout fait mention d'une économie nationale en pleine restructuration au Burkina Faso, sous le leadership du le capitaine Ibrahim Traore, président du Faso chef de l'Etat.
Citant l'offensive agropastorale et halieutique comme l’un des exemples de cette restructuration, il a expliqué que cette initiative met l’accent sur le développement du secteur agricole, la construction de nouvelles usines de transformation des produits locaux, afin d’assurer la souveraineté alimentaire. Pour lui, ce genre d'initiatives permet de stimuler la productivité dans les secteurs porteurs, de favoriser l’industrialisation à grande échelle, et enfin de propulser des produits compétitifs sur le marché international.
« Pour cela, la facilitation des échanges demeure un préalable dans la mesure où celle-ci vise à améliorer la circulation libre des marchandises aux niveaux régional et international, en réduisant les délais et les coûts liés au commerce supportés par le secteur privé et en renforçant la capacité des réseaux commerciaux entre pays à tirer parti de ces améliorations », explique Karamoko Jean Marie Traore.
Mais il précise que ces objectifs ne sauraient être atteints à long terme, sans une véritable intégration régionale, une dynamique actuellement en cours dans l’espace de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qui vise à donner à l’intégration tout son sens et en faire un véritable outil de développement.
Il a par ailleurs souligné la nécessité d’une meilleure collaboration avec les pays de transit, car dit-il, « de leur adhésion et de leur engagement dans le processus, dépend l’accès aux débouchés maritimes des PDSL ». Par la voix du ministre en charge des Affaires, le Burkina Faso a salué la tenue de cette table ronde, qui a permis de discuter sur les opportunités à saisir par les pays en développement sans littoral (PDSL), pour un renforcement de leur contribution au commerce international travers un meilleur accès aux débouchés maritimes.