Historique des Accords de Coopération
Les accords de coopération et de défense entre le Tchad et la France datent de 1960 et ont été révisés à plusieurs reprises au cours des six dernières décennies. L'article 3 de l'accord signé le 5 juillet 1960 stipule que « les forces françaises continuent d’assurer les missions qui leur sont actuellement assignées ». Ce fondement n’a jamais changé.
Revendications Historiques
Le retrait des troupes françaises n'est pas un sujet nouveau. En 1964, l’Assemblée nationale tchadienne a voté à l’unanimité pour demander l’évacuation des bases militaires françaises dans un délai de trois mois, mais cette demande n’a pas été exécutée. De même, en 1980, le président Goukouni Weddey a également remis en cause l’accord.
Impact du Retrait
Le CEDPE souligne que le retrait des troupes françaises pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique et diplomatique du Tchad, en particulier à l'approche des élections législatives prévues pour le 29 décembre 2024. Cela pourrait renforcer la volonté d’indépendance et de souveraineté nationale, consolidant ainsi la popularité du gouvernement de Mahamat Idriss Déby.
Relations avec les Pays du Sahel
Ce retrait pourrait également améliorer les relations du Tchad avec des pays comme le Burkina Faso, le Mali, et le Niger, qui ont critiqué la France pour l'utilisation de sa présence militaire pour influencer la politique régionale. Il est également mentionné que le Niger a refusé, en octobre dernier, d'autoriser le Tchad à poursuivre Boko Haram, ce qui pourrait indiquer une volonté de coopération plus étroite entre ces nations.
Le CEDPE attend des clarifications supplémentaires sur la question du retrait des troupes françaises, soulignant l'importance d'une communication claire sur ce sujet, qui est au cœur des préoccupations populaires. Les développements à venir seront cruciaux pour la stabilité politique et diplomatique du Tchad et de la région.
Les accords de coopération et de défense entre le Tchad et la France datent de 1960 et ont été révisés à plusieurs reprises au cours des six dernières décennies. L'article 3 de l'accord signé le 5 juillet 1960 stipule que « les forces françaises continuent d’assurer les missions qui leur sont actuellement assignées ». Ce fondement n’a jamais changé.
Revendications Historiques
Le retrait des troupes françaises n'est pas un sujet nouveau. En 1964, l’Assemblée nationale tchadienne a voté à l’unanimité pour demander l’évacuation des bases militaires françaises dans un délai de trois mois, mais cette demande n’a pas été exécutée. De même, en 1980, le président Goukouni Weddey a également remis en cause l’accord.
Impact du Retrait
Le CEDPE souligne que le retrait des troupes françaises pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique et diplomatique du Tchad, en particulier à l'approche des élections législatives prévues pour le 29 décembre 2024. Cela pourrait renforcer la volonté d’indépendance et de souveraineté nationale, consolidant ainsi la popularité du gouvernement de Mahamat Idriss Déby.
Relations avec les Pays du Sahel
Ce retrait pourrait également améliorer les relations du Tchad avec des pays comme le Burkina Faso, le Mali, et le Niger, qui ont critiqué la France pour l'utilisation de sa présence militaire pour influencer la politique régionale. Il est également mentionné que le Niger a refusé, en octobre dernier, d'autoriser le Tchad à poursuivre Boko Haram, ce qui pourrait indiquer une volonté de coopération plus étroite entre ces nations.
Le CEDPE attend des clarifications supplémentaires sur la question du retrait des troupes françaises, soulignant l'importance d'une communication claire sur ce sujet, qui est au cœur des préoccupations populaires. Les développements à venir seront cruciaux pour la stabilité politique et diplomatique du Tchad et de la région.