Six mois après leur arrestation, ils sont toujours retenus dans une institution d'encadrement de mineurs.
Les 80 enfants et une quarantaine d'adultes avaient été arrêtés dans ce qui était présenté comme une école coranique. Les enfants sont détenus à l'Institut Camerounais pour l'enfance un centre de l'Etat destiné à l'encadrement des mineurs à Maroua, la capitale régionale de l'extrême-nord.
Les autorités camerounaises considèrent ces enfants comme des potentiels kamikazes à la solde de Boko Haram.
Amnesty International Suisse dans un communiqué publié sur son site internet et les médias sociaux exige du gouvernement camerounais la libération immédiate de ces enfants qui d'après lui ne pourraient constituer une menace pour le Cameroun.
L'ONG de défense des droits humains y voit même une violation des droits humains en ce sens que beaucoup d'enfants de moins de 15 ans à qui rien n'est officiellement reproché sont privés de l'affection de leurs familles.
Jusqu'à présent, il n'y a aucune réaction officielle .
Selon le correspondant de BBC Afrique au Cameroun, ces enfants proviendraient des régions proches de la frontière nigériane confrontée à Boko Haram. Soucieux de leur éducation coranique et de leur sécurité, leurs parents les auraient confiés à des enseignants dans une ville plus sûre comme Guividig, non loin du Tchad.
D'après la même source, les parents se seraient déjà présentés plus d'une fois à l'Institut Camerounais pour l'enfance de Maroua pour récupérer leur progéniture mais en vain.
D'après des témoignages concordants, les responsables de ce centre éprouvent beaucoup de difficultés pour encadrer ces 80 enfants. Sans budget à cet effet, ils ont quand même bénéficié des dons de l'UNICEF, du PAM, de PLAN International et de certaines personnalités politiques.
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