Le Parlement du Cameroun (Assemblée nationale et Sénat) a repris du service depuis la semaine dernière, pour le compte de la troisième session ordinaire de l’année en cours.
Pendant un mois, il sera question de se pencher essentiellement sur le vote du budget de la loi de finances 2024. Et la grande innovation est l’introduction de nouveaux impôts.
Ainsi, au cours du conseil de cabinet présidé le 2 novembre dernier par le Premier ministre Joseph Dion Ngute, le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, a annoncé l’avènement de nouveaux impôts dans la loi de finances 2024. Ces nouvelles dispositions seront soumises au vote des parlementaires (députés et sénateurs), au cours de la session ordinaire de ce mois de novembre 2023.
Selon le ministre camerounais des Finances, ces nouveaux impôts sont destinés à élargir davantage l’assiette fiscale du pays. En effet, il faut toucher des contribuables constituant des niches qui échappent encore à la fiscalité, et non surtaxer davantage les acteurs économiques connus.
Avec ces nouveaux impôts, il s’agira, non seulement d’augmenter le niveau de recettes internes, mais aussi d’accroitre la pression fiscale dans le pays, pour se rapprocher de la moyenne africaine, estimée à 16% en 2020 par la direction générale des impôts (DGI) du ministère des Finances. Selon la DGI, cet indicateur qui était estimé à 11,8% du PIB en 2022, a atteint 12,6% en 2023.
Il faut rappeler que les nouvelles mesures fiscalo-douanières devraient également compenser les pertes de 204,3 milliards FCFA attendues sur les recettes pétrolières au cours de la période 2024-2025.
Pendant un mois, il sera question de se pencher essentiellement sur le vote du budget de la loi de finances 2024. Et la grande innovation est l’introduction de nouveaux impôts.
Ainsi, au cours du conseil de cabinet présidé le 2 novembre dernier par le Premier ministre Joseph Dion Ngute, le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, a annoncé l’avènement de nouveaux impôts dans la loi de finances 2024. Ces nouvelles dispositions seront soumises au vote des parlementaires (députés et sénateurs), au cours de la session ordinaire de ce mois de novembre 2023.
Selon le ministre camerounais des Finances, ces nouveaux impôts sont destinés à élargir davantage l’assiette fiscale du pays. En effet, il faut toucher des contribuables constituant des niches qui échappent encore à la fiscalité, et non surtaxer davantage les acteurs économiques connus.
Avec ces nouveaux impôts, il s’agira, non seulement d’augmenter le niveau de recettes internes, mais aussi d’accroitre la pression fiscale dans le pays, pour se rapprocher de la moyenne africaine, estimée à 16% en 2020 par la direction générale des impôts (DGI) du ministère des Finances. Selon la DGI, cet indicateur qui était estimé à 11,8% du PIB en 2022, a atteint 12,6% en 2023.
Il faut rappeler que les nouvelles mesures fiscalo-douanières devraient également compenser les pertes de 204,3 milliards FCFA attendues sur les recettes pétrolières au cours de la période 2024-2025.