Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
AFRIQUE

Cameroun,Fête de la jeunesse : Le CODE invite la jeunesse camerounaise à ne pas se mêler à la grande marche du 28 février à Yaoundé


Alwihda Info | Par Cellule de Communication du CODE - 10 Février 2015


Camerounaises, Camerounais, chers (es) compatriotes nous sommes à la veille de la 49ème fête de la jeunesse au Cameroun. Il est légitime de se pencher en un temps soit peu sur cette fête qui se célèbre chaque année depuis 49 ans en laissant derrière elle les mêmes maux qui ne trouvent jamais de solution

Le quotidien de la jeunesse camerounaise tout comme celui des autres Camerounais a toujours été émaillé d’événements sociopolitiques tragiques et déstabilisants. Les populations surfent sur toile de souffrance indescriptible, savamment tissée par des oligarques d'un régime sanguinaire et tortionnaire.


Nous demandons à tous les jeunes des lycées et collèges à qui on a promis des T-Shirts et des casquettes gratuites de ne point adhérer à cette manifestation du 28 février prochain

Déchiré par un népotisme le plus abject, défiguré par une pauvreté accrue, la jeunesse tout comme le Cameroun, notre pays est dans une impasse politique et sociale ; bien que ‘’les bandits à col blanc’’ qui le dirigent parlent d’une ‘’économie florissante’’.

La destruction volontaire des systèmes éducatif et sanitaire font à ce jour de notre pays, un champ de culture où l’immoralité et la dépravation des mœurs se serrent les coudes entraînant ainsi une mort programmée.

Il fut un temps où le Cameroun offrait des bourses d’études à tous ‘’ses enfants’’ sans distinction de nom ou d’origine ethnique…Aujourd’hui les injustices sociales et la haine ethnique ont été érigées en mode de gestion, obligeant les ressortissants d’un même pays à se regarder en chiens de faïence.


Le Cameroun, pays producteur de bois qui, jadis, avait des écoles convenables parsemées sur presque toute l’étendue du territoire, devient aujourd’hui une terre d’humiliation qui oblige certains jeunes camerounais à s’asseoir à même le sol en classe, fautes de bancs.

Le Cameroun qui, naguère, se souciait du bien-être de ses enfants, devient aujourd’hui une terre malsaine où les Camerounais ne peuvent même plus espérer jouir de longévité, l’espérance de vie se raccourcissant de plus en plus, les hôpitaux, dispensaires et centres d’hygiène scolaires tombant en ruine à vue d’œil, l’eau et l’électricité étant devenues des denrées rares.


Avec un taux de chômage de plus de 40% de sa population active, le Cameroun est coincé entre désœuvrement et incohésion sociale, ses richesses étant injustement confisquées par un petit clan qui s’est illustré par sa tyrannie et son obsessionnel contrôle du pouvoir.

Privés de leurs droits les plus fondamentaux, les Camerounais surfent entre intimidation, censure d’expression et corruption dans un environnement où démocratie rime avec dictature et tyrannie.

Le Collectif des Organisations Démocratiques et patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE) condamne avec la dernière énergie les violations quotidiennes des libertés publiques ainsi que la gabegie généralisée dans la gestion des ressources publiques par les autorités camerounaises; il invite la jeunesse et la population camerounaise à s’éveiller afin de lutter pour reconquérir ses droits.

A la veille de cette 49ème fête de la jeunesse au Cameroun,, le CODE réitère son engagement à œuvrer pour la restauration de la démocratie au Cameroun. Nous espérons qu'avec votre courage et votre détermination nous pourrons concrètement chanter l'hymne de la victoire.

Dans cette perspective, nous demandons aux responsables politiques de la résistance, de l’opposition et du pouvoir de Yaoundé, de faire du « Départ de Monsieur Biya et son système de gouvernance » l’une de nos préoccupations majeures, afin que les Camerounais vivent en harmonie, en paix et égaux en droits.

A cette occasion, chers compatriotes, retroussons nos manches car l'heure des brasiers a sonné. Chaque peuple choisi, sans préavis, le moment de sa révolution et le CODE réitère que pour libérer le Cameroun, l’insurrection populaire reste le seul et unique moyen ; l’exemple de février 2008 démontre que le Peuple peut faire tomber ce régime.

Cette année, nous fêtons la jeunesse camerounaise dans un contexte particulier avec la montée des exactions sanguinaires de Boko Haram dans la partie septentrionale du Cameroun. A toutes les familles victimes ou affectées, nous leur transmettons notre compassions.

Par ce message, nous voulons également exprimer à l’ensemble de nos forces de défense la reconnaissance infinie du peuple camerounais et du Code.

Le 28 février prochain, les autorités camerounaises appellent à organiser à Yaoundé une marche pour soutenir les forces armées qui repoussent actuellement les assauts de la secte de Boko Haram. "Une action que nous soutenons et encourageons fortement, tant notre objectif a toujours été et demeure de faire marcher tout le peuple camerounais main dans la main, non seulement pour la défense des libertés citoyennes, pour le développement de la nation mais aussi et surtout pour la protection et la défense du pays.

Le CODE pense pour sa part que le choix de la date de cette marche est une intention malsaine contribuant à faire oublier

Ce 28 février, pensons à nos compatriotes assassinés par le pouvoir en place au Cameroun, pensons aux victimes de ces émeutes de février 2008. Rejoignons le Mouvement de Février 2008 et d’autres associations de la société civile camerounaise dans la commémoration du 7ième anniversaire des émeutes qui ont ensanglanté le Cameroun en février 2008

Le 28 février au Cameroun, depuis 2008, existe dans la mémoire collective, intellectuelle, politique et internationale comme étant la date de la commémoration des émeutes meurtrières de février 2008, avec la journée du 28 février 2008 comme étant la plus violente et la plus sanglante sur l’étendue du territoire Camerounais. C’est une date qui, non seulement appartient à l’ensemble du peuple, mais en plus ne doit souffrir d’aucun ombrage et d’aucune récupération politique et politicienne.

En programmant une marche de soutien à l’armée camerounaise à cette date précise du 28 février, le gouvernement camerounais cherche à complètement effacer de la mémoire du peuple les bestialités dont les forces de l’ordre avaient fait montre le 28 février 2008 ».

Nous demandons à tous les jeunes des lycées et collèges à qui on a promis des T-Shirts et des casquettes gratuites de ne point adhérer à cette manifestation du 28 février prochain

Les membre de la flagornerie du Rdpc et de ses lieutenants dans la sphère médiatique, organisateurs de cette manifestation donnent l'image d'un pays où le désordre est organisé, un capharnaüm politique où la classe politique pour le besoin du ventre est enclin à la versatilité, l’opportunisme et l’inconstance. Les Camerounais engagés dans ce jeu sont des « girouettes » ou des « caméléons » toujours protéiformes et calculateurs

Pour ce dernier, même lorsqu'il y a conflit d'intérêt on doit continuer à agir car il faut manger à tous les râteliers.

Le Cameroun a besoin de tous ses fils et filles pour son épanouissement et développement. Attention donc, aux girouettes, fossoyeurs et faussaires de la République. L'histoire retiendra de ces journalistes des traîtres de la nation, des hommes sans valeur et le peuple en retiendra.

La meilleure action qui devrait galvaniser le moral de nos soldats au front, seraient des visites surprises du chef de l’Etat sur les champs d'opération et aussi, accepter d'assister aux cérémonies de reconnaissance de la nation chaque fois qu'un soldat tombe. Se faire représenter tout le temps est un élément démoralisateur pour les troupes.

Que dire de l’abandon par le pouvoir de Yaoundé des déplacés du fait des Boko Haram et qui constituent à ce jour des « réfugiés » dans leur propre pays ?

Au nom du Collectif des Organisations Démocratiques et patriotiques des Camerounais de la Diaspora, nous souhaitons à tous les jeunes une excellente fête de la jeunesse

Vive la jeunesse camerounaise,
Vive l’Armée nationale,
Vive le Cameroun.

Pour le CODE, Les Cellules opérationnelles Locales des Forces de l'Intérieur, Cameroun

Fait à Koutaba, devant Dieu et les Hommes le 10 février 2015

La cellule de communication du CODE

Courriel: [email protected]
http://lecode.canalblog.com
Contact : [email protected]
Association légale : N° d’entreprise 472 85 56 63



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)