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POINT DE VUE

Centrafrique, l'Afrique et les Africains


Alwihda Info | Par Léon Kidjimalé Grant - 2 Avril 2014



Par Léon Kidjimalé Grant

Centrafrique, l'Afrique et les Africains
ETATS SOLIDES OU ETATS FRAGILES, il faut choisir!!! Il en est des Etats comme de toutes choses : il y en a de solides et il y en a de fragiles. Une fois qu'un Etat est créé, il doit être consolidé dans toutes ses parties au fil des années. Sinon même ce qui était sain ou prospère au départ, finit par dépérir, s'il n'est pas entretenu, adapté et consolidé. Notre pays, la Centrafrique, n'échappe pas à cette logique, qui veut qu'une génération doit se préoccuper des legs à transmettre aux générations futures.
 
« Ô, Centrafrique Pays enfant ou pays d'enfants, N’as-tu point 54 ans ? » Je m'interroge ! Or, force est de constater que la R.C.A. s'est progressivement désarticulée, a manqué d'entretiens et d'infrastructures pour suivre les mouvements de progrès et de bien-être. Nous avons des individualités de bon niveau, qui, malheureusement, sont mis de côté ou négligées. Dans ce marasme général, les « bons sont comme des morceaux de viande dans du vomi dont, mêmes les chiens s'en détournent ! » Puis nos ressources, qui profitent surtout aux "étrangers" qui l'exploitent en complicité avec des autorités véreuses (lesquelles, ont en défiance leurs compatriotes!). Comme un serpent qui mord sa queue, le corps social meurt à petit feu. Il faut en être conscient et devenir plus patriote. Moralité: Il faut avoir l'obsession du jugement de l'Histoire, en rendant le pays vivable, grand et moderne pour tous. Associer son nom à une réalisation concrète. Un gouvernant digne de ce nom doit marquer de son empreinte des secteurs concrets de l'état de manières constructives; et non se complaire dans" le m'as-tu-vuisme", somme toute éphémère et ridicule, voire tragique... Car les biens mal acquis, dans un pays où l'immense majorité de la population croupit dans la pauvreté, constituent rarement un patrimoine. Le corrompu est fragile. Le corrupteur sait quand et comment le faire tomber. Quelques-uns l'ont compris, à l'instar de Abdoulaye Wade et le Sénégal modernisé, Houphouët-Boigny et la Côte-D’ivoire, Jomo Kenyatta et le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, le Mozambique en plein essor...
 
« Même s'ils prennent, le peu qui reste, je veux que les ivoiriens en profitent », disait le Sage de Yamoussoukro.
 
En Centrafrique, si je ne m'abuse, il n'y a point une réalisation défiant le temps, dont l'on puisse attribuer la paternité à un dirigeant ou ancien cacique d'un clan ethnique au pouvoir révolu...
 
Puissions-nous en souvenir, le moment venu !
 
Léon K. Grant



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