
Evénement de portée mondiale qui rassemble les leaders locaux, institutions multilatérales et partenaires techniques la quatrième Conférence Internationale sur le Financement du Développement (FFD4) se tient du 30 juin au 3 juillet 2025 à Séville, en Espagne, autour d’un enjeu fondamental : le financement du développement durable à l’échelle des territoires.
Le lundi 30 juin, le maire de la commune de Dschang (région de l’Ouest au Cameroun), Jacquis Kemleu Tchabgou est intervenu dans le panel 1 de l’Assemblée Mondiale des Gouvernements Locaux et Régionaux, sur le thème : « Localiser les financements pour l’égalité et les soins .»
Ce fut une occasion idoine pour ce dernier d’exprimer la voix des collectivités africaines en faveur d’une gouvernance inclusive et équitable. Dans une seconde intervention prévue ce mercredi 2 juillet, le maire de Dschang fera une communication lors de la session concernant le thème : « Libérer les financements mixtes pour un développement urbain durable et résilient.»
« Nous sommes arrivés à Séville avec l’enthousiasme et la détermination d’amplifier la voix des collectivités territoriales décentralisées camerounaises, et tout particulièrement celle de la commune de Dschang », rappelle le maire de la ville de Dschang, pionnière en Afrique en matière de résilience, d'inclusion et de développement durable.
Jacquis Kemleu Tchabgou a mis en avant l’exemple de sa commune qui est un laboratoire d’innovations sociales, avec ses centres communautaires intégrés, ses mécanismes de participation citoyenne et ses projets de financements locaux. Il a par ailleurs fait un plaidoyer pour l’Afrique, afin qu’il devienne non pas un continent qui n’est pas un champ d’expérimentation, mais un creuset de solutions.
En effet, le forum de Séville représente une opportunité stratégique pour porter des propositions concrètes en matière de financement climatique, de transition écologique, et de coopération décentralisé innovante.
Devant un parterre de décideurs internationaux, il a rappelé une évidence trop souvent ignorée : le véritable développement ne se mesure pas uniquement à l’aune du PIB, mais à travers le soin que l’on porte aux communautés, à l’environnement et aux institutions. « Le PIB ne comptabilise ainsi ni les solidarités, ni le travail des mères de famille, ni l’eau que nous préservons, ni la paix que nous tissons », a déclaré le maire de la ville universitaire de Dschang.
Il s’agit de « construire une économie dont la finalité n’est pas l’accumulation, mais la relation. Une finance qui ne segmente pas, mais qui relie. » Ainsi donc, l’Accord de Séville devrait ouvrir des perspectives, notamment à travers le paragraphe 11 qui reconnaît pour la première fois le rôle structurant de l’économie du soin pour le développement humain.
Il faut rappeler que la délégation camerounaise qui a bénéficié de l’invitation de l’UCLG (Villes et gouvernements locaux unis), est conduite par Augustin Tamba, maire de Yaoundé 7 et président national de l’Association Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC). Outre le maire de Dschang, elle compte : Gregory Ntemoyok Mewanu, maire de Kumba, Mme Ingrid Ombolo Messi, responsable de la coopération et des partenariats, et Mme Fadimatou Halaka, chargée de développement et climat.
Le lundi 30 juin, le maire de la commune de Dschang (région de l’Ouest au Cameroun), Jacquis Kemleu Tchabgou est intervenu dans le panel 1 de l’Assemblée Mondiale des Gouvernements Locaux et Régionaux, sur le thème : « Localiser les financements pour l’égalité et les soins .»
Ce fut une occasion idoine pour ce dernier d’exprimer la voix des collectivités africaines en faveur d’une gouvernance inclusive et équitable. Dans une seconde intervention prévue ce mercredi 2 juillet, le maire de Dschang fera une communication lors de la session concernant le thème : « Libérer les financements mixtes pour un développement urbain durable et résilient.»
« Nous sommes arrivés à Séville avec l’enthousiasme et la détermination d’amplifier la voix des collectivités territoriales décentralisées camerounaises, et tout particulièrement celle de la commune de Dschang », rappelle le maire de la ville de Dschang, pionnière en Afrique en matière de résilience, d'inclusion et de développement durable.
Jacquis Kemleu Tchabgou a mis en avant l’exemple de sa commune qui est un laboratoire d’innovations sociales, avec ses centres communautaires intégrés, ses mécanismes de participation citoyenne et ses projets de financements locaux. Il a par ailleurs fait un plaidoyer pour l’Afrique, afin qu’il devienne non pas un continent qui n’est pas un champ d’expérimentation, mais un creuset de solutions.
En effet, le forum de Séville représente une opportunité stratégique pour porter des propositions concrètes en matière de financement climatique, de transition écologique, et de coopération décentralisé innovante.
Devant un parterre de décideurs internationaux, il a rappelé une évidence trop souvent ignorée : le véritable développement ne se mesure pas uniquement à l’aune du PIB, mais à travers le soin que l’on porte aux communautés, à l’environnement et aux institutions. « Le PIB ne comptabilise ainsi ni les solidarités, ni le travail des mères de famille, ni l’eau que nous préservons, ni la paix que nous tissons », a déclaré le maire de la ville universitaire de Dschang.
Il s’agit de « construire une économie dont la finalité n’est pas l’accumulation, mais la relation. Une finance qui ne segmente pas, mais qui relie. » Ainsi donc, l’Accord de Séville devrait ouvrir des perspectives, notamment à travers le paragraphe 11 qui reconnaît pour la première fois le rôle structurant de l’économie du soin pour le développement humain.
Il faut rappeler que la délégation camerounaise qui a bénéficié de l’invitation de l’UCLG (Villes et gouvernements locaux unis), est conduite par Augustin Tamba, maire de Yaoundé 7 et président national de l’Association Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC). Outre le maire de Dschang, elle compte : Gregory Ntemoyok Mewanu, maire de Kumba, Mme Ingrid Ombolo Messi, responsable de la coopération et des partenariats, et Mme Fadimatou Halaka, chargée de développement et climat.
