À quelques heures de l’ouverture du sommet USA-Afrique, prévue pour le 13 décembre, le chef de l’Etat congolais s’est entretenu, au siège du Fonds monétaire international (FMI) avec la directrice de cette institution de Breton Woods.
L’entretien entre les deux personnalités s'est focalisé sur la soutenabilité de la dette congolaise et les perspectives porteuses d’espoir de l’économie congolaise. La séance de travail entre Denis Sassou-N’Guesso et Kristalina Georgevia intervient quelques jours après le séjour à Brazzaville des services du FMI qui sont parvenus à un accord sur la deuxième revue de l’accord de facilité élargie de crédit avec la République du Congo. Cet accord sera soumis à l’approbation du conseil d’administration du Fonds Monétaire International.
Selon les services du FMI, la reprise économique se poursuit au Congo, en dépit de la détérioration de l’environnement international et des retombées persistantes de la pandémie à COVID-19. Selon les mêmes services, la croissance réelle du PIB devrait atteindre 2,8 en 2022.
Les services du FMI soulignent également que le regain d’investissement des plus grands producteurs du pétrole a relancé la production pétrolière. Et que dans le même temps, l’activité économique hors pétrole bénéficie du remboursement des arriérés intérieurs des investissements publics dans l’agriculture et les infrastructures. A cela s’ajoute l’activité soutenue dans le secteur minier, manufacturier et des services.
L’équipe du FMI qui a remercié les autorités congolaises pour leur excellente collaboration, a relevé que la diversification économique et la création d’emplois dépendront des efforts budgétaires et de l’intensification des efforts structurels.
Le FMI pense, en outre, que la politique budgétaire congolaise devrait se concentrer sur les actions visant à préserver la viabilité de la dette, tout en soutenant une croissance plus élevée, plus résiliente et plus inclusive.
Toujours selon l’institution financière internationale, la hausse de l’inflation qui devrait atteindre 3,5% à la fin de cette année, ne pourrait compromettre la reprise. Ces pressions inflationnistes qui découlent des prix mondiaux élevés des carburants et des transports gonflent le coût d’importation du Congo, en particulier, pour les denrées alimentaires.
Le maintien de la réglementation des prix des produits alimentaires essentiels et la modération des coûts de transports pourront contribuer, partiellement, à contrer ces pressions. L'amélioration la gouvernance des finances publiques, la transparence et les réformes dans le secteur financier seront prioritaires dans le programme de réforme que le pays continue à entreprendre.
À la fin de cette séance de travail, le président Denis Sassou-N’Guesso s’est entretenu avec son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo. La rencontre entre ces deux dirigeants africains intègre les consultations régulières des deux chefs d’Etat visant à cimenter la coopération entre leurs deux pays respectifs.
L’entretien entre les deux personnalités s'est focalisé sur la soutenabilité de la dette congolaise et les perspectives porteuses d’espoir de l’économie congolaise. La séance de travail entre Denis Sassou-N’Guesso et Kristalina Georgevia intervient quelques jours après le séjour à Brazzaville des services du FMI qui sont parvenus à un accord sur la deuxième revue de l’accord de facilité élargie de crédit avec la République du Congo. Cet accord sera soumis à l’approbation du conseil d’administration du Fonds Monétaire International.
Selon les services du FMI, la reprise économique se poursuit au Congo, en dépit de la détérioration de l’environnement international et des retombées persistantes de la pandémie à COVID-19. Selon les mêmes services, la croissance réelle du PIB devrait atteindre 2,8 en 2022.
Les services du FMI soulignent également que le regain d’investissement des plus grands producteurs du pétrole a relancé la production pétrolière. Et que dans le même temps, l’activité économique hors pétrole bénéficie du remboursement des arriérés intérieurs des investissements publics dans l’agriculture et les infrastructures. A cela s’ajoute l’activité soutenue dans le secteur minier, manufacturier et des services.
L’équipe du FMI qui a remercié les autorités congolaises pour leur excellente collaboration, a relevé que la diversification économique et la création d’emplois dépendront des efforts budgétaires et de l’intensification des efforts structurels.
Le FMI pense, en outre, que la politique budgétaire congolaise devrait se concentrer sur les actions visant à préserver la viabilité de la dette, tout en soutenant une croissance plus élevée, plus résiliente et plus inclusive.
Toujours selon l’institution financière internationale, la hausse de l’inflation qui devrait atteindre 3,5% à la fin de cette année, ne pourrait compromettre la reprise. Ces pressions inflationnistes qui découlent des prix mondiaux élevés des carburants et des transports gonflent le coût d’importation du Congo, en particulier, pour les denrées alimentaires.
Le maintien de la réglementation des prix des produits alimentaires essentiels et la modération des coûts de transports pourront contribuer, partiellement, à contrer ces pressions. L'amélioration la gouvernance des finances publiques, la transparence et les réformes dans le secteur financier seront prioritaires dans le programme de réforme que le pays continue à entreprendre.
À la fin de cette séance de travail, le président Denis Sassou-N’Guesso s’est entretenu avec son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo. La rencontre entre ces deux dirigeants africains intègre les consultations régulières des deux chefs d’Etat visant à cimenter la coopération entre leurs deux pays respectifs.