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POINT DE VUE

Coopération Nord/Sud: 'Où est notre indépendance?'


Alwihda Info | Par - ҖЭBIЯ - - 17 Septembre 2008


Où est notre indépendance, rien n’est moins sûr vue leur déploiement dans les endroits stratégiques au nord comme au sud, à l’ouest comme à l’est, en contrôlant le pays, soit disant pour le défendre suivant la signature des accords de défense depuis ladite indépendance nominale qu’elle soit et auxquels s’ajoutent les accords de défense de 1976 avec les anciens régimes totalitaires des Présidents François Tombalbaye Ngarta, Félix Malloum, Hissein Habré ainsi qu’Idriss Deby Itno, l’actuel Président, installé par sa propre stratégie militaire ; la France joue un rôle contraire à notre vraie indépendance nationale.


Coopération Nord/Sud: 'Où est notre indépendance?'

Par Mahamat Abba Séid

Front de Libération Nationale du Tchad
FROLINAT.

Vaincre ou Mourir





Occupation militaire injuste en Afrique centrale par les armées françaises au Tchad.

L’assurance de leur omniprésence sur place par des bases militaires avec véhemence voire une armée d’occupation sans ambages, des fortifications d’opérations, réellement ancrées, contre les intérêts supérieurs du droit du peuple tchadien, en tant que République parmi les nations composantes de l’Union Africaine(U.A), pour son développement national économique, productif, contrariant la liberté du Droit International public et constitutionnel, qui cherche son avenir radieux. Ceci explique que l’acte constitutif de cette Union Africaine (U.A) qui a remplacé la Charte de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) convaincu de la nécessité de sa présence en tant que telle est inutile, en donnant un coup de chapeau pour saluer le Maître de l’occident dans ce contraste de fidélité, de nations libres et indépendantes. Bref, cette présence française est une reconquête contre la réconciliation nationale dans son développement économique, social et politique.

Donc, aucune voie d’exécution pour faire avancer des projets réalisables pour le pays, handicapé pour créer les difficultés inouies ce qui démontre aujourd’hui les problèmes internes et externes inconnus à notre peuple tchadien contre son unité nationale et sa souveraineté. Où est notre indépendance, rien n’est moins sûr vue leur déploiement dans les endroits stratégiques au nord comme au sud, à l’ouest comme à l’est, en contrôlant le pays, soit disant pour le défendre suivant la signature des accords de défense depuis ladite indépendance nominale qu’elle soit et auxquels s’ajoutent les accords de défense de 1976 avec les anciens régimes totalitaires des Présidents François Tombalbaye Ngarta, Félix Malloum, Hissein Habré ainsi qu’Idriss Deby Itno, l’actuel Président, installé par sa propre stratégie militaire ; la France joue un rôle contraire à notre vraie indépendance nationale.

Cette connivence avec ce régime est un faux cheval de bataille. Cette vérité qui illustre par leur présence sans compter les armées des différentes nationalités surnommées EUFOR au nombre de dix huit (18) nations déployées aussi à l’intérieur du Tchad, non loin des frontières du Soudan, du Tchad et la RCA. Il y a donc purement au dessus de tout cela et simplement une violation de la loi constitutionnelle de la République tchadienne car le peuple n’a jamais été consulté dans sa propre liberté avant ces réinstallations étrangères contre son gré et sa souveraineté nationale.

Le sous-sol a été exploité par des investissements étrangers sous la stratégie politique de l’ancienne puissance colonisatrice, soumis à une nouvelle colonisation.

Cette principale source d’énergie mondiale qui a donné la manne pétrolière où le revenu des hydrocarbures a été et sera dépensé naturellement pour entretenir la guerre civile contre nature et ne sera pas utilisée pour assouvir à la fin du peuple tchadien contre sa pauvreté qui le détruit petit à petit du point de vue économique et social à vue d’œil, cette violation flagrante sous la couverture de la France donc sous sa responsabilité aux risques et périls politiquement et économiquement tout en brouillant les cartes, et le peuple tchadien ne bénéficie de rien de cet or noir qui est un atout extraordinaire que nous pourrions utiliser à bon usage, contrairement le revenu est gaspillé à des achats désordonnés sans l’avis du Conseil des Ministres la majorité, ni l’avis de l’Assemblée…, ni l’Assemblée Nationale du pays, ces deux institutions n’ont aucun pouvoir de décision. Une très bonne fortune isolée de notre peuple pour accomplir ses propres moyens de vie quotidienne. Quand aux pays voisins qui se plaignent de surpeuplement de réfugiés tchadiens dont la vie est menacée à cause de la continuité de la guerre civile et de ses méfaits. Nos concitoyens se posent véritablement des questions auxquelles plusieurs personnes ne peuvent répondre positivement.

En tout état de cause, pour remédier à cette situation catastrophique de circonstances aggravantes, il est nécessaire de rester dans la légalité et le consensus de la nation, et donner comme preuve la tenue d’une Table ronde, en mettant un terme à tout cela qui barre la réalité, ou tous les mouvements politico-militaires créés à cause de ces interventions malheureuses de l’ancienne puissance colonisatrice, qui devraient être abolis sans ambiguïté, et la réponse se retrouve ensemble dans une rencontre de réconciliation nationale globale à laquelle fait partie tous les antagonistes, partis politique représentatifs de la partie civile, des syndicats nationaux pour qu’une solution réelle dans un consensus soit retrouvé aux milieux de cet atmosphère périlleuses des situations abusives où le Gouvernement qui assume cette responsabilité politique et militaire montrée du doigt, doit tout faire pour décharger ce lourd fardeau historique post-colonial qui lui incombe dans l’histoire de l’Afrique centrale, après le referendum de 28 septembre 1958 lancé par le Général De Gaulle, après la deuxième guerre mondiale. Et c’est ainsi que la crise permanente puisse être effacée dans le pays, contre la répétition des guerres civiles, crées expressément pour contrecarrer les libertés démocratiques, le développement économique pour que la vie normale reprenne dans un pays en Etat souverain.

Le retrait financier de la Banque mondiale contre la mauvaise de cette manne pétrolière tchadienne pour un argument démonstratif est une réalité sans ambigüité de la loi.

Fait le 14 septembre 2008

Al-hadji Mahamat Abba Seid
Président du Conseil Suprême
Du FROLINAT 1ére armée


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