Le sucre est devenu une denrée rare à Abidjan
Depuis des semaines, il est observé une pénurie de sucre sur le marché. Le sucre est donc devenu une denrée rare dans les rayons des supermarchés, de même que sur les étales des marchés traditionnels. Cette pénurie se ressent dans toutes les communes de la capitale économique voire environnantes.
De Cocody à Yopougon, en passant par Adjamé, Abobo, Marcory, Treichville, etc., il est difficile de trouver du sucre dans les grandes surfaces et dans les marchés à ciel ouvert. Seul le sucre blanc en carreaux ou en poudre apparaît à quelques rares endroits, à un prix élevé. C'est-à-dire entre 850 et 1000 F Cfa le kilogramme, contre environ 700 à 750 f Cfa le kilogramme.
Le sucre étant devenu une denrée rare, surtout le sucre roux très utilisé dans le commerce, pour les bouillies, grillades de galettes, jus divers (gingembre, Bissap, citron, passion, tamarin, …), etc., cela n’est pas sans conséquence sur ces produits à base de sucre.
Lucie, une opératrice de saisie dans une entreprise de la place, résidente au Plateau Dokui, témoigne que sa livreuse quotidienne de jus de Bissap a majoré de 100 F Cfa, depuis une semaine le prix du litre et demie (1,5 L), passant de 1000 à 1100 F Cfa, sous le prétexte que le sucre est introuvable , avec un renchérissement du prix.
Ange D., lui travailleur dans la zone portuaire de Treichville ne dit pas autre chose. Il affirme que depuis un certain temps, il a fait le constat de ce que la vendeuse de galettes, communément appelées ‘’Gbofloto’’, a rogné sur la pièce des friandises. « Les galettes ont mincir depuis un certain temps chez la vendeuse. Lorsqu’on se plaint, elle rétorque en disant que le sucre a grandement augmenté du fait de sa rareté. Puis l’huile a également subit une augmentation… », raconte Ange.
De Cocody à Yopougon, en passant par Adjamé, Abobo, Marcory, Treichville, etc., il est difficile de trouver du sucre dans les grandes surfaces et dans les marchés à ciel ouvert. Seul le sucre blanc en carreaux ou en poudre apparaît à quelques rares endroits, à un prix élevé. C'est-à-dire entre 850 et 1000 F Cfa le kilogramme, contre environ 700 à 750 f Cfa le kilogramme.
Le sucre étant devenu une denrée rare, surtout le sucre roux très utilisé dans le commerce, pour les bouillies, grillades de galettes, jus divers (gingembre, Bissap, citron, passion, tamarin, …), etc., cela n’est pas sans conséquence sur ces produits à base de sucre.
Lucie, une opératrice de saisie dans une entreprise de la place, résidente au Plateau Dokui, témoigne que sa livreuse quotidienne de jus de Bissap a majoré de 100 F Cfa, depuis une semaine le prix du litre et demie (1,5 L), passant de 1000 à 1100 F Cfa, sous le prétexte que le sucre est introuvable , avec un renchérissement du prix.
Ange D., lui travailleur dans la zone portuaire de Treichville ne dit pas autre chose. Il affirme que depuis un certain temps, il a fait le constat de ce que la vendeuse de galettes, communément appelées ‘’Gbofloto’’, a rogné sur la pièce des friandises. « Les galettes ont mincir depuis un certain temps chez la vendeuse. Lorsqu’on se plaint, elle rétorque en disant que le sucre a grandement augmenté du fait de sa rareté. Puis l’huile a également subit une augmentation… », raconte Ange.
De tels témoignages sont assez récurrents ces temps-ci, au point où, certains consommateurs se posent la question : « Où allons-nous ? ». Un tour chez lds commerçants grossistes, illustre une hausse vertigineuse du prix du sac de 50 kilogrammes de sucre. Sidy, un commerçant grossiste au grand marché d’Abobo-Gare indique qu’il vend le sac de 50 kilogrammes de sucre entre 41000 à 43000 F Cfa, contre 29000 à 32000 F Cfa par le passé.
Sidy explique qu’il est difficile d’avoir du sucre en ce moment, tant ces commandes passées auprès des grands grossistes et même à l’usine sont restées infructueuses. Il a relevé qu’à sa dernière livraison de sucre, il y a environ deux semaines, le prix de la vingtaine de sacs seulement reçue, contre une centaine commandée a été majoré. Il dit être obligé d’appliquer lui aussi un prix à la hausse, pour pouvoir entrer dans ses fonds et espérer un bénéfice.
Même son de cloche du côté d’Adjamé, où Abou, un demi-grossiste dans les encablures de Roxy, vend le sac de 50 kilogrammes à 42000 F Cfa ou à 40000, pour ses clients fidèles, souligne t-il. Le magasin de son voisin d’en-face, lui est en totale rupture de stock depuis près d’une semaine. Dans les grandes surfaces (supermarchés) sillonnées dans la commune de Cocody, seuls les sachets de sucre en buchette sont parfois visibles en rayon.
Par contre, dans la commune d’Abobo, certains supermarchés disposent encore de sucre en carreaux depuis mercredi dernier dans leurs rayons. La situation est donc intenable si elle arrivait à perdurer. Les ivoiriens et toutes les populations faisant l’amitié de vivre en terre d’Eburnie ne se sucre plus, pourrait-on dire.
On s’en souvient que l’Association ivoirienne des industries sucrières a produit un communiqué officiel en date du 25 octobre 2021, dans lequel elle regrettait l’indisponibilité du sucre roux, qui perturbe le marché local. L’Association avait rassuré dans le communiqué pondu, « apporter une solution rapide et assurer un réapprovisionnement du marché avant la fin de ce mois d’octobre »2021 ».
Non sans souligner auprès des autorités et l’ensemble des consommateurs, puis les acteurs de la distribution que les prix de vente aux grossistes demeurent inchangés durant toute cette année 2021. Mais cela n’est pas respecté sur les marchés, tant la rareté du roux donne à se ruer sur le sucre blanc, qui est devenu aussi introuvable, pour engendrer le renchérissement des prix.
Sidy explique qu’il est difficile d’avoir du sucre en ce moment, tant ces commandes passées auprès des grands grossistes et même à l’usine sont restées infructueuses. Il a relevé qu’à sa dernière livraison de sucre, il y a environ deux semaines, le prix de la vingtaine de sacs seulement reçue, contre une centaine commandée a été majoré. Il dit être obligé d’appliquer lui aussi un prix à la hausse, pour pouvoir entrer dans ses fonds et espérer un bénéfice.
Même son de cloche du côté d’Adjamé, où Abou, un demi-grossiste dans les encablures de Roxy, vend le sac de 50 kilogrammes à 42000 F Cfa ou à 40000, pour ses clients fidèles, souligne t-il. Le magasin de son voisin d’en-face, lui est en totale rupture de stock depuis près d’une semaine. Dans les grandes surfaces (supermarchés) sillonnées dans la commune de Cocody, seuls les sachets de sucre en buchette sont parfois visibles en rayon.
Par contre, dans la commune d’Abobo, certains supermarchés disposent encore de sucre en carreaux depuis mercredi dernier dans leurs rayons. La situation est donc intenable si elle arrivait à perdurer. Les ivoiriens et toutes les populations faisant l’amitié de vivre en terre d’Eburnie ne se sucre plus, pourrait-on dire.
On s’en souvient que l’Association ivoirienne des industries sucrières a produit un communiqué officiel en date du 25 octobre 2021, dans lequel elle regrettait l’indisponibilité du sucre roux, qui perturbe le marché local. L’Association avait rassuré dans le communiqué pondu, « apporter une solution rapide et assurer un réapprovisionnement du marché avant la fin de ce mois d’octobre »2021 ».
Non sans souligner auprès des autorités et l’ensemble des consommateurs, puis les acteurs de la distribution que les prix de vente aux grossistes demeurent inchangés durant toute cette année 2021. Mais cela n’est pas respecté sur les marchés, tant la rareté du roux donne à se ruer sur le sucre blanc, qui est devenu aussi introuvable, pour engendrer le renchérissement des prix.
Difficile de trouver des paquets de sucre sur le marché
Qu’est ce qui pourrait expliquer cette pénurie ?
Plusieurs raisons sont avancées par les uns et autres. Mais pas de raison tranchée, même du côté des industriels. Pour Aly, un commerçant grossiste du côté de Yopougon Siporex, cette pénurie de sucre s’explique par le fait que la production descannes à sucre a été en deçà des résultats attendus. Aly soutien qu’il tient cette information auprès d’un usinier. Pour sa part, Moïse K., gérant d’un mini-Market du côté de Marcory, affirme qu’il y a une augmentation de la population, eu égard aux récurrentes attaques Djihadistes dans certains pays limitrophes, puis au nord de la Côte d’Ivoire. « Certaines populations craignant de subir des attaques viennent se réfugier en Côte d’Ivoire et surtout à Abidjan. Et cela augmente le mode de consommation entrainant une rupture….».
L’autre raisons invoquées est le fait que les industriels n’ont pas pu atteindre leurs objectifs annuels de production. Et cela serait dû aux effets du changement climatique, rapporte sous l’anonymat, un cadre d’une unité industrielle de transformation de sucre.
Il révèle qu’en raison des effets du changement climatique, les récoltes attendues sur telles ou telles parcelles n’ont pas donné les résultats escomptés. Notre source nous indique que la seule alternative pour satisfaire les consommateurs, est l’importation en vue de combler le gap et faire baisser les prix qui se pratiquent à la va-vite, selon le gré de chaque revendeur.
Le sucre a disparu des rayons des supermarché