Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
AFRIQUE

Covid-19 à Brazzaville : un procès fictif du complexe scolaire Camara Laye condamne l’Humanité à 50 ans d’emprisonnement


Alwihda Info | Par Olive Jonala - 21 Mars 2022


La Cour Internationale des Pandémies (CIP) a infligé une peine de 50 ans d’emprisonnement à la victime Humanité et acquitté l’accusé Covid-19. C’était au cours d’un procès fictif organisé par le complexe scolaire Camara Laye, le 19 mars 2022, dans la salle des conférences, Denis Sassou N’Guesso, du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza à Brazzaville.


Présidium de la Cour Internationale des Pandémies, au cours du procès fictif
Présidium de la Cour Internationale des Pandémies, au cours du procès fictif
Toutes les conditions pour l’organisation réussie du procès fictif Humanité contre Covid-19 ont été remplies par la Cour Internationale des Pandémies : à l’instar des grands procès, on y a noté la présence d’un président de la séance, d’un procureur de la République, des juges assesseurs, d’un greffier en chef ainsi que des avocats de la partie civile et de la défense. Sur le prétoire aménagé pour la circonstance, se sont vus défiler, à tour de rôle, l’accusé Covid-19, la Victime Humanité ainsi que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et certains spécialistes en phylogénie et en maladies infectieuses pour leur déposition.

Le génie et le professionnalisme de ces élèves du complexe scolaire Camara Laye, « l’enfant noir » , ont fortement marqué l’assistance venue nombreuse et reçu les félicitations de la directrice du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, Mme Bélinda Ayessa , marraine de ladite activité , ainsi que des ambassadeurs du Sénégal et de la République Démocratique du Congo présents à cette représentation scénique de près de trois heures du temps qui s’inscrit sur la droite ligne de la sensibilisation contre la pandémie du Covid-19, au lendemain de la levée des mesures restrictives par le gouvernement.

Après l’intervention des juges assesseurs, le réquisitoire du procureur de la république et les plaidoiries des avocats de la partie civile et de la défense, marqués par des envolées oratoires dignes d’un vrai procès, la Cour Internationale des Pandémies a déclaré l’accusé Covid-19 non coupable et a condamné la victime Humanité pour crime contre l’humanité, trouble à l’ordre public, et à 50 ans d’emprisonnement .

En dépit de quelques aléas techniques, cette représentation scénique a tenu toutes ses promesses. La directrice du mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, Mme Belinda Ayessa s’est dite impressionnée par cette prestation des élèves du complexe scolaire Camara Laye. « Votre établissement joue un rôle crucial dans la lutte contre le Covid-19. Pour la réalisation d’une telle prouesse, vous avez dû travailler fort et longtemps et vous avez dépassé nos attentes à chaque étape du procès… » A-t-elle souligné avant d’appeler les élèves et l’assistance à limiter les risques de contamination du Covid-19 par le respect des mesures barrières, au regard de la dangerosité de cette pandémie qui reste constante.

Pour le coordonnateur des établissements Camara Laye, Mr Laurent Koy, ce procès fictif Humanité contre Covid-19 est une manière d’accompagner le gouvernement congolais dans la sensibilisation contre la pandémie du Covid-19. Pour lui, l’objectif fixé est de porter ce message sensibilisateur sur toute l’étendue du territoire national. Saisissant cette occasion, Laurent Koy a appelé les congolais à la prudence et à la vigilance, tout en se faisant vacciner, pour atteindre l’immunité collective.

A noter qu’après la levée des mesures restrictives relatives au Covid-19 par le gouvernement congolais, le complexe scolaire Camara Laye, « l’enfant noir » , est la première école de Brazzaville a avoir annoncé les couleurs dans le cadre de la sensibilisation contre la pandémie du Covid-19. L’ossature des acteurs de cette représentation scénique a été constituée par les élèves en classe de terminale auxquels ont été associés quelques étudiants détenteurs du diplôme de droit.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)