Abdelkadre Djibia, Secrétaire Général de la section de N’Djaména, a expliqué que la réunion visait à informer la base des derniers développements survenus après la levée du moratoire. Cependant, les enseignants se sont montrés méfiants, estimant avoir été « bernés » à plusieurs reprises par le gouvernement. « Nous n’avons pas confiance », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « Si le gouvernement finalise le dossier d’ici samedi, nous déciderons de suspendre ou de poursuivre la grève. » Initialement prévue du 10 au 24 octobre, la grève a été suspendue pour laisser un délai de cinq jours, du lundi au vendredi. Selon le Secrétaire, le SET communiquera officiellement en fonction de l'avancée des négociations. En cas de retard ou d'insatisfaction, une nouvelle assemblée sera convoquée pour décider de la suite du mouvement.
Des tensions internes au sein du syndicat ont également été évoquées. Djibia a souligné : « Nous ne sommes pas en convergence avec le bureau national. Certains profitent des divergences d’opinion pour enfoncer le clou et créer des problèmes. »
Cette situation souligne les défis auxquels fait face le syndicat dans sa lutte pour de meilleures conditions de travail et un statut plus favorable pour les enseignants. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer la suite des événements et l'évolution des relations entre le gouvernement et les enseignants.