Des axes vitaux en péril
La situation est particulièrement préoccupante dans le 9ᵉ arrondissement de N’Djamena. Deux axes en illustrent la gravité : L’axe reliant le Petit Pont au 9ᵉ arrondissement, où l’avancée des ravins a déjà grignoté une grande partie de la chaussée.
La route menant du rond-point de Walia vers Toukra, dont la largeur se réduit dangereusement sous l’effet de l’érosion, obligeant les usagers à une cohabitation à haut risque.
Ces ravins ne sont plus de simples fossés : ils sont devenus de véritables barrières naturelles, engloutissant peu à peu des portions entières de routes autrefois fonctionnelles.
Une circulation devenue périlleuse
La réduction de la voie entraîne une promiscuité extrême entre piétons, motocyclistes et automobilistes, augmentant considérablement le risque d’accidents.
Les piétons, les plus exposés, doivent souvent longer le bord du précipice ou se faufiler entre les véhicules. Quant aux motocyclistes, ils rivalisent de prudence – ou d’audace – pour se frayer un passage, au détriment du code de la route.
La fluidité du trafic s’en trouve lourdement affectée : même sans accident, les embouteillages deviennent quotidiens, ralentissant les déplacements et pesant sur le quotidien des N’Djaménois.
La saison des pluies accentue encore la dégradation. Les précipitations transforment ces ravins en torrents boueux, rendant certaines routes impraticables et aggravant le risque d’effondrement.
Un appel pressant à l’action
Face à cette menace croissante pour la sécurité publique et les infrastructures urbaines, une intervention rapide et structurée des autorités s’impose.
La lutte contre l’érosion nécessite des travaux de génie civil d’envergure : remblaiement des zones fragilisées, reconstruction des tronçons endommagés et mise en place de systèmes de drainage efficaces pour canaliser les eaux pluviales.
Les habitants du 9ᵉ arrondissement appellent avec insistance les pouvoirs publics à agir avant que ces ravins ne coupent définitivement les axes vitaux, mettant en péril la mobilité et la sécurité de milliers de citadins.
La résilience urbaine de N’Djamena dépendra de la capacité des autorités à maîtriser ces forces naturelles qui menacent de désarticuler son réseau routier. Car lorsque la terre elle-même menace la route, c’est la vie quotidienne de toute une communauté qui vacille.
La situation est particulièrement préoccupante dans le 9ᵉ arrondissement de N’Djamena. Deux axes en illustrent la gravité : L’axe reliant le Petit Pont au 9ᵉ arrondissement, où l’avancée des ravins a déjà grignoté une grande partie de la chaussée.
La route menant du rond-point de Walia vers Toukra, dont la largeur se réduit dangereusement sous l’effet de l’érosion, obligeant les usagers à une cohabitation à haut risque.
Ces ravins ne sont plus de simples fossés : ils sont devenus de véritables barrières naturelles, engloutissant peu à peu des portions entières de routes autrefois fonctionnelles.
Une circulation devenue périlleuse
La réduction de la voie entraîne une promiscuité extrême entre piétons, motocyclistes et automobilistes, augmentant considérablement le risque d’accidents.
Les piétons, les plus exposés, doivent souvent longer le bord du précipice ou se faufiler entre les véhicules. Quant aux motocyclistes, ils rivalisent de prudence – ou d’audace – pour se frayer un passage, au détriment du code de la route.
La fluidité du trafic s’en trouve lourdement affectée : même sans accident, les embouteillages deviennent quotidiens, ralentissant les déplacements et pesant sur le quotidien des N’Djaménois.
La saison des pluies accentue encore la dégradation. Les précipitations transforment ces ravins en torrents boueux, rendant certaines routes impraticables et aggravant le risque d’effondrement.
Un appel pressant à l’action
Face à cette menace croissante pour la sécurité publique et les infrastructures urbaines, une intervention rapide et structurée des autorités s’impose.
La lutte contre l’érosion nécessite des travaux de génie civil d’envergure : remblaiement des zones fragilisées, reconstruction des tronçons endommagés et mise en place de systèmes de drainage efficaces pour canaliser les eaux pluviales.
Les habitants du 9ᵉ arrondissement appellent avec insistance les pouvoirs publics à agir avant que ces ravins ne coupent définitivement les axes vitaux, mettant en péril la mobilité et la sécurité de milliers de citadins.
La résilience urbaine de N’Djamena dépendra de la capacité des autorités à maîtriser ces forces naturelles qui menacent de désarticuler son réseau routier. Car lorsque la terre elle-même menace la route, c’est la vie quotidienne de toute une communauté qui vacille.