À la suite des engagements pris par le Président de la République en faveur de l’intégration des lauréats des écoles professionnelles à la fonction publique, les diplômés de ces établissements, et plus particulièrement ceux de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), ont tenu une assemblée générale ce samedi 20 décembre 2025. À l’issue de cette rencontre, ils ont appelé le Mahamat Idriss Déby Itno à s’impliquer personnellement afin que les arrêtés d’intégration soient publiés avant le 1er janvier 2026.
S’exprimant au nom des lauréats de l’INJS, Yaminka Salamon, porte-parole du collectif, a rappelé que les jeunes diplômés attendent depuis plusieurs années la concrétisation des promesses gouvernementales relatives à leur intégration. Il a dénoncé ce qu’il qualifie de détournements successifs des quotas accordés au ministère de la Jeunesse et des Sports, évoquant notamment la perte de 97 dossiers, situation qu’il attribue à des manœuvres au sein de l’administration de la fonction publique.
Selon les chiffres avancés par les lauréats, les besoins en professeurs d’éducation physique, instructeurs de jeunesse et d’animation ainsi qu’en éducateurs sportifs étaient estimés, dès 2022, à 3 670 agents pour couvrir 1 389 collèges, 494 lycées et plusieurs centres d’animation à travers le pays. Or, depuis cette date, seulement 1 000 agents seraient encore en instance d’intégration.
Autre motif de mécontentement : le budget voté par l’Assemblée nationale pour l’année 2025 prévoyait 400 postes au profit du ministère de la Jeunesse et des Sports. Pourtant, à ce jour, aucun arrêté d’intégration n’a été publié, malgré l’échéance imminente de la fin de l’année.
Face à cette situation, les lauréats demandent au Chef de l’État de prendre des mesures urgentes, notamment en veillant à la publication rapide des arrêtés d’intégration avant le 1er janvier 2026. Ils sollicitent également un réaménagement au sein de certains services de la fonction publique, estimant que des blocages administratifs entravent l’avancement du dossier.
Par cette mobilisation, les diplômés espèrent voir aboutir un processus qu’ils jugent essentiel, non seulement pour leur avenir professionnel, mais aussi pour répondre aux besoins criants du système éducatif et sportif national.
S’exprimant au nom des lauréats de l’INJS, Yaminka Salamon, porte-parole du collectif, a rappelé que les jeunes diplômés attendent depuis plusieurs années la concrétisation des promesses gouvernementales relatives à leur intégration. Il a dénoncé ce qu’il qualifie de détournements successifs des quotas accordés au ministère de la Jeunesse et des Sports, évoquant notamment la perte de 97 dossiers, situation qu’il attribue à des manœuvres au sein de l’administration de la fonction publique.
Selon les chiffres avancés par les lauréats, les besoins en professeurs d’éducation physique, instructeurs de jeunesse et d’animation ainsi qu’en éducateurs sportifs étaient estimés, dès 2022, à 3 670 agents pour couvrir 1 389 collèges, 494 lycées et plusieurs centres d’animation à travers le pays. Or, depuis cette date, seulement 1 000 agents seraient encore en instance d’intégration.
Autre motif de mécontentement : le budget voté par l’Assemblée nationale pour l’année 2025 prévoyait 400 postes au profit du ministère de la Jeunesse et des Sports. Pourtant, à ce jour, aucun arrêté d’intégration n’a été publié, malgré l’échéance imminente de la fin de l’année.
Face à cette situation, les lauréats demandent au Chef de l’État de prendre des mesures urgentes, notamment en veillant à la publication rapide des arrêtés d’intégration avant le 1er janvier 2026. Ils sollicitent également un réaménagement au sein de certains services de la fonction publique, estimant que des blocages administratifs entravent l’avancement du dossier.
Par cette mobilisation, les diplômés espèrent voir aboutir un processus qu’ils jugent essentiel, non seulement pour leur avenir professionnel, mais aussi pour répondre aux besoins criants du système éducatif et sportif national.
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Intégration à la fonction publique au Tchad : les lauréats des écoles professionnelles interpellent le Chef de l’État








