Le premier accord franco-anglais sur le Tchad date de 1890. Cet accord marqué par l’imprécision des frontières et l’ignorance des autorités indigènes n’a pas encore crée le Tchad et « les deux gouvernements admettent qu’il y avait lieu, dans l’avenir, de substituer progressivement aux lignes idéales qui ont servi à délimiter la frontière un tracé déterminé par la configuration naturelle du terrain, par des points exactement reconnus. » [1] La création du Tchad a été effective dès la défaite de Rabah en 1900. La France par un décret créa un «Territoire militaire des pays et protectorats du Tchad», intégré à la colonie de l’Oubangui-Chari.
Ainsi fut mise la première pierre angulaire de la colonisation française au Tchad, « un début de colonisation qui établit officiellement une sorte de contact entre africains (indigènes) et européens qui est la conséquence du recrutement des combattants indigènes qui ont participé à toutes les grandes ou petites batailles des Européens ».[2]
En 1920, le Tchad devint une colonie autonome, dotée d’une administration civile. En 1923, la frontière soudano-tchadienne fut déterminée avec précision. En 1929, le Tchad intégra le Tibesti. En 1936, un accord entre la France et l’Italie fasciste prévoyait la cession de la bande d’Aozou (au nord du pays) à la Libye italienne; il ne fut pas appliqué. Les Français investirent peu dans la colonie du Tchad mais ils instaurèrent la culture obligatoire du coton dans le Sud et, surtout, utilisèrent les Tchadiens pour construire le chemin de fer Congo-Océan. Le travail forcé provoqua des morts et de nombreuses révoltes.
Pendant la deuxième Guerre mondiale, le Tchad, sous l’impulsion de son gouverneur Félix Éboué, fut la première colonie française à se rallier au général de Gaulle et à la France libre, en août 1940. Le Tchad servit de base aux opérations de la colonne Leclerc dans la campagne de Libye (1941-1943). Sa position stratégique amena l’édification d’infrastructures: un aéroport et un réseau routier destinés aux déplacements des troupes.
Extrait du livre "Les Relations franco-tchadiennes" à acheter dans les magasins de FNAC en France ou directement en ligne à l'adresse suivante "
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[1] Marc Ferro, Histoire des colonisations, des enquêtes aux indépendances XIIIe – Xxe siècle, Editions du Seuil 1994, 525 p, p.109.
[2] Mme Metzger Chantal, professeur d’histoire, lors d’un entretien le 8/2/2001, Université du Maine.
Ainsi fut mise la première pierre angulaire de la colonisation française au Tchad, « un début de colonisation qui établit officiellement une sorte de contact entre africains (indigènes) et européens qui est la conséquence du recrutement des combattants indigènes qui ont participé à toutes les grandes ou petites batailles des Européens ».[2]
En 1920, le Tchad devint une colonie autonome, dotée d’une administration civile. En 1923, la frontière soudano-tchadienne fut déterminée avec précision. En 1929, le Tchad intégra le Tibesti. En 1936, un accord entre la France et l’Italie fasciste prévoyait la cession de la bande d’Aozou (au nord du pays) à la Libye italienne; il ne fut pas appliqué. Les Français investirent peu dans la colonie du Tchad mais ils instaurèrent la culture obligatoire du coton dans le Sud et, surtout, utilisèrent les Tchadiens pour construire le chemin de fer Congo-Océan. Le travail forcé provoqua des morts et de nombreuses révoltes.
Pendant la deuxième Guerre mondiale, le Tchad, sous l’impulsion de son gouverneur Félix Éboué, fut la première colonie française à se rallier au général de Gaulle et à la France libre, en août 1940. Le Tchad servit de base aux opérations de la colonne Leclerc dans la campagne de Libye (1941-1943). Sa position stratégique amena l’édification d’infrastructures: un aéroport et un réseau routier destinés aux déplacements des troupes.
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[1] Marc Ferro, Histoire des colonisations, des enquêtes aux indépendances XIIIe – Xxe siècle, Editions du Seuil 1994, 525 p, p.109.
[2] Mme Metzger Chantal, professeur d’histoire, lors d’un entretien le 8/2/2001, Université du Maine.
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