La progression rapide des groupes islamistes sur le terrain inquiètent la communauté internationale. Malgré les frappes aérienne de la coalition, l'Etat Islamique n'arrête pas de progresser aussi bien en Irak qu'en Syrie. Si en Irak tout a été mis en œuvre pour stopper sa progression dans les prochaines semaines, la situation en Syrie échappe aux autorités syriennes qui, désormais appellent la France "de ne pas se tromper d'ennemi". De Deir Ez Zor à Souëda en passant par Almayadine, la stratégie des organisations islamistes est de prendre en tenaille les forces de Béchar Al-Assad dont le moral est au plus bas depuis leur débandade filmée et la chute de la ville de Palmyre. Et même si des responsables politiques syriens assurent que Damas ne pas être en train de perdre la guerre (Europe 1), la réalité sur le terrain contredit cette allégation car la quasi totalité du nord échappé désormais au contrôle de Béchar Al-Assad (Reuters). La plupart de spécialistes estime que la chute de la capitale syrienne est désormais inéluctable dans les prochaines semaines. Difficile pour Béchar El-Assad de survivre à cette triple offensive: l'Etat Islamique et d'Al-Qaïda d'une part et le groupe anti Béchar d'autre part qui se forme du Trio (Turquie, le Qatar, l'Arabie saoudite) qui estiment que tous les malheurs de la région provient de l'entêtement du régime syrien. Mais le diplomate syrien Faisal Mokdad met en garde la communauté internationale et prévient qu'elle va payer chère si les islamistes arrivent à s'installer au pouvoir. "Vous pouvez imaginer ce qui va arriver à l'Europe et ailleurs dans le monde? Les Français paieront le prix de leur politique", prévient Faisal Mokdad, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères. Ce qui est sûr, rien ne peut arrêter la chute de Béchar Al-Assad et le sort des islamistes par la suite sera réglé par la communauté internationale qui aura en face un ennemi unique.
Alwihda Info
Adil Abou
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