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La lutte de la Chine contre la pollution commence à porter ses fruits
Kou Jiangze et Du Yifei, journalistes au Quotidien du Peuple
Hiver 2015 : le beau temps incite les habitants de Beijing à sortir de chez eux pour profiter du plaisir des sports de glace. (Photo : Du Yifei pour le Quotidien du Peuple.)
« Cet hiver à Beijing, l'air est vraiment bon, on peut souvent voir le ciel bleu et des nuages blancs. On peut clairement sentir que la qualité de l'air s’est améliorée par rapport à l'année dernière », dit Zhang Hai, un vieil homme qui vit dans le district de Haidian.
Le 5 mars, dans son rapport d'activité du gouvernement, le Premier ministre chinois Li Keqiang a souligné que « la promotion de la formation d'une production et d’un mode de vie vert et l'accélération de l'amélioration de l'environnement écologique » sont un des aspects importants du 13e Plan quinquennal. Les chiffres de la qualité de l'air au niveau national en 2015 publiés par le Ministère chinois de la protection de l'environnement confirment le sentiment de M. Zhang : en 2015, le nombre de jours répondant aux normes à Beijing a atteint 186, soit une augmentation de 14 jours. Et la concentration en PM2,5 a atteint 80,6 microgrammes/mètre cube, en baisse de 6,2%.
Un ciel bleu plus souvent, c’est juste un des aspects des effets visibles de la gestion de l’environnement par le gouvernement chinois. Ces dernières années, le gouvernement à tous les niveaux et la communauté se sont concentrés sur des efforts communs pour maîtriser la pollution de l'air, de l'eau et des sols, déclarant une véritable guerre à la pollution, qui a obtenu des résultats tangibles dans le domaine de la protection de l'environnement.
Dans la révision et la mise en œuvre de la « loi sur la protection de l'environnement », une sorte de symbole, les dispositions relatives à la protection de l'environnement sont plus complètes, et l'application de la loi plus stricte. En 2015, les services de protection de l'environnement à différents niveaux ont émis 97 000 décisions de sanctions administratives, avec des amendes atteignant 4,25 milliards de Yuans, soit une augmentation de 34% par rapport à 2014. Et en septembre 2015, la Chine a annoncé un « plan directeur de la civilisation écologique », un concept de haut niveau de la réforme pour une civilisation écologique.
L’élimination des capacités de production obsolètes des industries-clés, une des missions principales du 12e Plan quinquennal, a été achevée un an en avance, la situation des eaux usées dans l'industrie elle-même est en constante amélioration et, par exemple, dans le secteur de l'industrie de l'énergie thermique, les émissions de dioxyde de soufre et d'oxyde d'azote ont baissé respectivement de 47% et 50%.
À l'heure actuelle, les réserves naturelles chinoises s’étendent sur une superficie totale d’1,47 million de kilomètres carrés, soit 14,8% de la superficie de son territoire, supérieure à la moyenne mondiale, et 85% des écosystèmes terrestres et de la faune sont efficacement protégés.
Selon Wu Shunze, vice-président de l’Institut de planification environnementale au Ministère de la protection de l'environnement, l’achèvement de la construction d’installations de contrôle de la pollution en Chine a permis à la lutte contre la pollution de connaître ses premiers succès. Dans la période de l’histoire où la situation de la pollution est la plus grave jamais vue, nous sommes arrivés à un stade critique où les facteurs positifs ne cessent de s'accumuler.
Toutefois, il convient de noter également qu’en ce qui concerne une protection contraignante à long terme de l'environnement, certains problèmes techniques et institutionnels n’ont pas été résolus, beaucoup d'endroits n’ont pas encore établi le concept de développement vert, et la protection de l'environnement demeure encore un combat de longue haleine, et les travaux de « guérison » ont encore un long chemin à parcourir.
« Nous devons persévérer, et construire une Chine belle, avec un ciel bleu, et une eau verte et claire ». Le discours de Li Keqiang montre toute la détermination du gouvernement chinois. Et chacun sait que la construction de la civilisation écologique et la protection de l'environnement bénéficient d’un fort soutien de l'opinion publique et des autorités politiques chinoises.
Le 5 mars, dans son rapport d'activité du gouvernement, le Premier ministre chinois Li Keqiang a souligné que « la promotion de la formation d'une production et d’un mode de vie vert et l'accélération de l'amélioration de l'environnement écologique » sont un des aspects importants du 13e Plan quinquennal. Les chiffres de la qualité de l'air au niveau national en 2015 publiés par le Ministère chinois de la protection de l'environnement confirment le sentiment de M. Zhang : en 2015, le nombre de jours répondant aux normes à Beijing a atteint 186, soit une augmentation de 14 jours. Et la concentration en PM2,5 a atteint 80,6 microgrammes/mètre cube, en baisse de 6,2%.
Un ciel bleu plus souvent, c’est juste un des aspects des effets visibles de la gestion de l’environnement par le gouvernement chinois. Ces dernières années, le gouvernement à tous les niveaux et la communauté se sont concentrés sur des efforts communs pour maîtriser la pollution de l'air, de l'eau et des sols, déclarant une véritable guerre à la pollution, qui a obtenu des résultats tangibles dans le domaine de la protection de l'environnement.
Dans la révision et la mise en œuvre de la « loi sur la protection de l'environnement », une sorte de symbole, les dispositions relatives à la protection de l'environnement sont plus complètes, et l'application de la loi plus stricte. En 2015, les services de protection de l'environnement à différents niveaux ont émis 97 000 décisions de sanctions administratives, avec des amendes atteignant 4,25 milliards de Yuans, soit une augmentation de 34% par rapport à 2014. Et en septembre 2015, la Chine a annoncé un « plan directeur de la civilisation écologique », un concept de haut niveau de la réforme pour une civilisation écologique.
L’élimination des capacités de production obsolètes des industries-clés, une des missions principales du 12e Plan quinquennal, a été achevée un an en avance, la situation des eaux usées dans l'industrie elle-même est en constante amélioration et, par exemple, dans le secteur de l'industrie de l'énergie thermique, les émissions de dioxyde de soufre et d'oxyde d'azote ont baissé respectivement de 47% et 50%.
À l'heure actuelle, les réserves naturelles chinoises s’étendent sur une superficie totale d’1,47 million de kilomètres carrés, soit 14,8% de la superficie de son territoire, supérieure à la moyenne mondiale, et 85% des écosystèmes terrestres et de la faune sont efficacement protégés.
Selon Wu Shunze, vice-président de l’Institut de planification environnementale au Ministère de la protection de l'environnement, l’achèvement de la construction d’installations de contrôle de la pollution en Chine a permis à la lutte contre la pollution de connaître ses premiers succès. Dans la période de l’histoire où la situation de la pollution est la plus grave jamais vue, nous sommes arrivés à un stade critique où les facteurs positifs ne cessent de s'accumuler.
Toutefois, il convient de noter également qu’en ce qui concerne une protection contraignante à long terme de l'environnement, certains problèmes techniques et institutionnels n’ont pas été résolus, beaucoup d'endroits n’ont pas encore établi le concept de développement vert, et la protection de l'environnement demeure encore un combat de longue haleine, et les travaux de « guérison » ont encore un long chemin à parcourir.
« Nous devons persévérer, et construire une Chine belle, avec un ciel bleu, et une eau verte et claire ». Le discours de Li Keqiang montre toute la détermination du gouvernement chinois. Et chacun sait que la construction de la civilisation écologique et la protection de l'environnement bénéficient d’un fort soutien de l'opinion publique et des autorités politiques chinoises.
