Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, déclare que les organisations de la société civile sont des partenaires essentiels dans l’effort de la Banque pour renforcer la résilience du continent au changement climatique.
S’adressant à la plénière d’ouverture du Forum de la société civile 2022 dans la capitale économique ivoirienne jeudi, Abidjan, M. Adesina a donné un aperçu sur le guichet d’action climatique du Fonds africain de développement (FAD), qui pourrait mobilisera jusqu’à 13 milliards de dollars pour fournir à 20 millions d’agriculteurs des technologies agricoles climato-intelligentes et à 20 millions d’agriculteurs et d’éleveurs une assurance indexée sur les conditions météorologiques. Ce programme permettra également de faire revivre 1 million d’hectares de terres dégradées et de fournir de l’énergie renouvelable à environ 9,5 millions de personnes.
« Nous aurons besoin de vous, organisations de la société civile, pour défendre et soutenir fermement la 16e reconstitution des ressources du Fonds, car elle constitue une promesse d’espoir pour les plus vulnérables face aux ravages du changement climatique », a déclaré le président de la Banque au forum.
Le Fonds africain de développement est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement qui aide les pays africains éligibles à renforcer leur capacité économique, à réduire la pauvreté et à stimuler le développement économique et social. Les pays contributeurs du Fonds africain de développement discutent actuellement de la prochaine reconstitution de ses ressources.
Le forum de deux jours s’est déroulé les 6 et 7 octobre sur le thème « Engager la société civile pour la résilience climatique et la transition énergétique juste ». Il a favorisé un dialogue ouvert avec les acteurs de la société civile, leur permettant de partager leurs points de vue et leurs propositions avant le sommet mondial sur le climat, la COP27, prévu à la mi-novembre dans la station balnéaire égyptienne de Sharm el-Cheikh.
M. Adesina a déclaré que la COP27 doit contribuer à recentrer l’attention sur les besoins et les priorités de l’Afrique. Il a également félicité les organisations de la société civile africaines pour leur contribution au renforcement de la résilience du continent et son adaptation au changement climatique.
La vice-présidente de la Banque pour l’agriculture, le développement humain et social, Beth Dunford, a réaffirmé le rôle de la société civile en tant que lien essentiel entre la Banque et les communautés africaines. « Nous sommes dans le même bateau pour renforcer la résilience climatique et réaliser une transition énergétique juste qui renforce la transparence et la responsabilité. »
Le vice-président chargé de l’électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte, Kevin Kariuki, prévoit que pour que l’Afrique puisse répondre à ses besoins de développement socioéconomique, elle doit doubler sa consommation d’énergie d’ici à 2040. Pour y parvenir, « la Banque s’engage à mener un dialogue permanent et constructif avec toutes les parties prenantes africaines du changement climatique, y compris la société civile, afin d'obtenir des résultats tangibles et de garantir le succès de la COP27 pour l’Égypte et pour l’Afrique », s’est engagé M. Kariuki.
Le président de l’Organisation des agriculteurs africains, Kolyang Palebele, a appelé à l’intégration de la résilience dans les plans de développement nationaux et a mis au défi les gouvernements africains de rendre opérationnelle la Déclaration de Malabo sur la croissance accélérée et la transformation de l’agriculture en Afrique pour une prospérité partagée. Il a mis en garde : « Le moment est critique. Nous devons réagir rapidement aux chocs du changement climatique qui affectent les populations africaines. »
Le corps diplomatique présent à Abidjan a également exprimé un soutien fort aux objectifs du continent en matière de changement climatique.
L’ambassadeur de Corée en Côte d’Ivoire, Lee Sang Ryul, a salué les efforts de la Banque africaine de développement pour assurer la responsabilité en travaillant en étroite collaboration avec les organisations de la société civile. Il a réitéré l’engagement de son pays à soutenir les projets énergétiques et le renforcement des capacités institutionnelles afin de favoriser la croissance du continent.
L’ambassadeur de la République arabe d’Égypte en Côte d’Ivoire, Wael Badawi, a assuré l’auditoire que la société civile sera représentée pendant la COP27. « L’Égypte organisera des journées thématiques en marge de la COP27 sous forme de tables rondes auxquelles nous souhaitons une participation équilibrée des États, du secteur privé et surtout des organisations de la société civile pour aborder des questions telles que le financement, les énergies nouvelles et renouvelables, l’eau, l’adaptation et l’agriculture, la biodiversité, la science et la recherche scientifique, les solutions, la décarbonation, la société civile, les femmes et les jeunes », a-t-il déclaré.
La cérémonie d’ouverture comprenait une conversation de haut niveau entre le président de la Banque, Akinwumi Adesina, un membre du Conseil consultatif de l’Union africaine sur la jeunesse, Soumaya Zaddem, et le fondateur de la Fondation Magic System Salif Traore, également ambassadeur de l’UNESCO et du Haut Commissariat aux réfugiés.
Cet entretien a été suivi d’une initiation des organisations de la société civile et de séances de responsabilisation sur l’engagement de la Banque envers la société civile.
Le forum 2022 s’inscrit dans le cadre de l’engagement de la banque auprès des parties prenantes en vue de la COP27.
S’adressant à la plénière d’ouverture du Forum de la société civile 2022 dans la capitale économique ivoirienne jeudi, Abidjan, M. Adesina a donné un aperçu sur le guichet d’action climatique du Fonds africain de développement (FAD), qui pourrait mobilisera jusqu’à 13 milliards de dollars pour fournir à 20 millions d’agriculteurs des technologies agricoles climato-intelligentes et à 20 millions d’agriculteurs et d’éleveurs une assurance indexée sur les conditions météorologiques. Ce programme permettra également de faire revivre 1 million d’hectares de terres dégradées et de fournir de l’énergie renouvelable à environ 9,5 millions de personnes.
« Nous aurons besoin de vous, organisations de la société civile, pour défendre et soutenir fermement la 16e reconstitution des ressources du Fonds, car elle constitue une promesse d’espoir pour les plus vulnérables face aux ravages du changement climatique », a déclaré le président de la Banque au forum.
Le Fonds africain de développement est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement qui aide les pays africains éligibles à renforcer leur capacité économique, à réduire la pauvreté et à stimuler le développement économique et social. Les pays contributeurs du Fonds africain de développement discutent actuellement de la prochaine reconstitution de ses ressources.
Le forum de deux jours s’est déroulé les 6 et 7 octobre sur le thème « Engager la société civile pour la résilience climatique et la transition énergétique juste ». Il a favorisé un dialogue ouvert avec les acteurs de la société civile, leur permettant de partager leurs points de vue et leurs propositions avant le sommet mondial sur le climat, la COP27, prévu à la mi-novembre dans la station balnéaire égyptienne de Sharm el-Cheikh.
M. Adesina a déclaré que la COP27 doit contribuer à recentrer l’attention sur les besoins et les priorités de l’Afrique. Il a également félicité les organisations de la société civile africaines pour leur contribution au renforcement de la résilience du continent et son adaptation au changement climatique.
La vice-présidente de la Banque pour l’agriculture, le développement humain et social, Beth Dunford, a réaffirmé le rôle de la société civile en tant que lien essentiel entre la Banque et les communautés africaines. « Nous sommes dans le même bateau pour renforcer la résilience climatique et réaliser une transition énergétique juste qui renforce la transparence et la responsabilité. »
Le vice-président chargé de l’électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte, Kevin Kariuki, prévoit que pour que l’Afrique puisse répondre à ses besoins de développement socioéconomique, elle doit doubler sa consommation d’énergie d’ici à 2040. Pour y parvenir, « la Banque s’engage à mener un dialogue permanent et constructif avec toutes les parties prenantes africaines du changement climatique, y compris la société civile, afin d'obtenir des résultats tangibles et de garantir le succès de la COP27 pour l’Égypte et pour l’Afrique », s’est engagé M. Kariuki.
Le président de l’Organisation des agriculteurs africains, Kolyang Palebele, a appelé à l’intégration de la résilience dans les plans de développement nationaux et a mis au défi les gouvernements africains de rendre opérationnelle la Déclaration de Malabo sur la croissance accélérée et la transformation de l’agriculture en Afrique pour une prospérité partagée. Il a mis en garde : « Le moment est critique. Nous devons réagir rapidement aux chocs du changement climatique qui affectent les populations africaines. »
Le corps diplomatique présent à Abidjan a également exprimé un soutien fort aux objectifs du continent en matière de changement climatique.
L’ambassadeur de Corée en Côte d’Ivoire, Lee Sang Ryul, a salué les efforts de la Banque africaine de développement pour assurer la responsabilité en travaillant en étroite collaboration avec les organisations de la société civile. Il a réitéré l’engagement de son pays à soutenir les projets énergétiques et le renforcement des capacités institutionnelles afin de favoriser la croissance du continent.
L’ambassadeur de la République arabe d’Égypte en Côte d’Ivoire, Wael Badawi, a assuré l’auditoire que la société civile sera représentée pendant la COP27. « L’Égypte organisera des journées thématiques en marge de la COP27 sous forme de tables rondes auxquelles nous souhaitons une participation équilibrée des États, du secteur privé et surtout des organisations de la société civile pour aborder des questions telles que le financement, les énergies nouvelles et renouvelables, l’eau, l’adaptation et l’agriculture, la biodiversité, la science et la recherche scientifique, les solutions, la décarbonation, la société civile, les femmes et les jeunes », a-t-il déclaré.
La cérémonie d’ouverture comprenait une conversation de haut niveau entre le président de la Banque, Akinwumi Adesina, un membre du Conseil consultatif de l’Union africaine sur la jeunesse, Soumaya Zaddem, et le fondateur de la Fondation Magic System Salif Traore, également ambassadeur de l’UNESCO et du Haut Commissariat aux réfugiés.
Cet entretien a été suivi d’une initiation des organisations de la société civile et de séances de responsabilisation sur l’engagement de la Banque envers la société civile.
Le forum 2022 s’inscrit dans le cadre de l’engagement de la banque auprès des parties prenantes en vue de la COP27.