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AFRIQUE

Le Next Einstein Forum annonce la promotion 2019-2021


Alwihda Info | Par AMA - 30 Décembre 2020


Le programme NEF Fellows (Programme de boursiers du NEF) récompense les meilleurs jeunes scientifiques et technologues d'Afrique.


Ces innovateurs et dirigeants en devenir, tous âgés de 42 ans au plus (dont 40% de femmes) sont choisis pour leurs parcours scientifiques, l'intérêt que présentent leurs recherches, l'innovation dont ils font preuve, ainsi que leurs aptitudes au leadership.
La promotion 2019-2021 des boursiers du NEF a été dévoilée lors de l'édition virtuelle du NEF Global Gathering (NEF-GG) 2020 qui vient de s'achever. Sélectionnés dans toute l'Afrique et la diaspora, leurs domaines de recherche vont de la médecine, la prévention du cancer, la santé publique à la vie urbaine, la conservation de l'environnement et le développement durable. La promotion 2019-2021 des « NEF Fellows se présente comme suit :

Dr Vidushi Neergheen-Bhujun (Maurice) : Vidushi a enseigné la biochimie appliquée à des étudiants de premier et de troisième cycle pendant plus de 10 ans. Professeure Associée depuis avril 2019, elle dirige actuellement le département des sciences de la santé de l'université de Maurice et est affiliée au Centre de recherche biomédicale et sur les biomatériaux de la faculté des sciences. Ses recherches portent sur l'utilisation d'aliments fonctionnels et de plantes médicinales autochtones à Maurice pour prévenir plusieurs types de cancers en Afrique.

Dr Badre Abdselam (Maroc) : Badre axe principalement ses recherches sur les politiques publiques de l'enseignement supérieur et de l'économie sociale qui s'adressent à trois groupes sociaux - les femmes, les migrants et les jeunes - en particulier en Afrique. Il est actuellement Professeur Associé de Sciences sociales à l'Université Mohammed V de Rabat au Maroc et a été Ambassadeur du NEF pour son pays entre 2016 et 2018.

Dr Ademola Adenle (Nigeria) : Ademola a près de 20 ans d'expérience cumulée dans l'enseignement et la recherche au niveau international et a travaillé au croisement des sciences naturelles et des sciences sociales. Interdisciplinaires, ses recherches sont axées sur les questions de développement durable liées à la biotechnologie agricole, la sécurité alimentaire, les changements climatiques, l'innovation en matière de santé, la conservation de la biodiversité, les énergies renouvelables et l'esprit d'entreprise. Il a obtenu un certain nombre de subventions compétitives pour ses recherches et ses travaux ont été présentés dans plusieurs médias locaux et internationaux.

Dr Fanelwa Ajayi (Afrique du Sud) :  En 2017, Fanelwa Ajayi a créé deux organisations à but non lucratif où les écoliers des communautés marginalisées peuvent s'initier aux Sciences, aux Technologies, à l'Ingénierie et aux Mathématiques (STIM) avant d'entrer dans l'enseignement supérieur. AmaQawengeMfundo s'emploie à fournir des expériences STIM sur site aux apprenants, tandis que KasiMaths, cofondé avec quatre autres personnes, est un HUB (centre) de mathématiques économique et évolutif pour les apprenants. Ces deux organisations ont été créées après que Fanelwa a remporté le premier prix du prestigieux programme TechWomen dans la Silicon Valley. Le Dr Ajayi est actuellement Maître de conférences au département de chimie de l'université du Cap-Occidental (UWC) et Responsable de la recherche au laboratoire de capteurs enzymatiques, SensorLab, où elle est spécialisée dans la recherche impliquant le développement de médicaments (en particulier pour le traitement du VIH et de la tuberculose).

Dr Daniel Akinyele (Nigeria) : Daniel est l'un des six bénéficiaires des petites subventions de l'Institut africain des sciences mathématiques (AIMS) dans le domaine de la science des changements climatiques et il travaille actuellement sur les options d'énergie propre visant l'approvisionnement durable en électricité des régions éloignées. Maître de conférences au département de génie électrique, électronique et informatique de l'Université de technologie de Bells à Ota, au Nigeria, il peut se targuer d'une expertise qui couvre les énergies renouvelables, la conception et la planification de micro-réseaux, l'efficacité énergétique, l'analyse de l'impact du cycle de vie et la durabilité.

Dr Zaheer Allam (Maurice) : Zaheer travaille à l'accélération de l'intégration des technologies dans la vie urbaine et les villes, dans le but d'améliorer la gouvernance et de permettre des prises de décisions éclairées, sans compromettre pour autant la résilience. Son approche a été largement présentée dans des publications scientifiques et adoptée tant dans la sphère politique que dans la sphère législative. Il contribue également aux travaux de nombreuses organisations internationales, animé par le désir de contribuer à la construction d'un monde plus humain.

Dr Cecil Ouma (Kenya) : Titulaire d'un doctorat en physique, Cecil travaille sur des technologies hors-réseau abordables et à petite échelle, destinées aux implantations rurales et périurbaines en Afrique. Il a reçu plusieurs prix qui récompensent ses conférences basées sur ses recherches et les résultats de ses bourses. Cecil a également entamé plusieurs collaborations avec des chercheurs expérimentaux et théoriques de différentes régions du monde, il a encadré des étudiants de troisième cycle et a supervisé les travaux de doctorants.

Dr Ibrahim Cissé (Niger) : Ibrahim travaille au département de physique du MIT (Massachusetts Institute of Technology) depuis janvier 2014. Il s'intéresse au développement de méthodes de microscopie à super-résolution qui vont directement à l'intérieur des cellules vivantes et examinent le comportement de biomolécules individuelles susceptibles de décoder le génome humain de l'ADN en ARN. M. Ibrahim a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux.

Dr Menattallah Elserafy (Égypte) : Menattallah axe ses travaux sur les mécanismes de réparation de l'ADN et les voies de stabilité du génome, en utilisant la levure bourgeonnante comme organisme modèle pour identifier les nouvelles fonctions des gènes. Elle est professeure auxiliaire au Centre de génomique de l'institution Zewail City of Science and Technology (ZC), et enseigne à des étudiants de premier et de troisième cycle.

Dr Obidimma Ezezika (Nigeria) : Obidi a fondé le programme de ludification NutridoTM et a reçu plusieurs prix. Ses intérêts de recherche se situent au carrefour de la santé mondiale, de la sécurité alimentaire et des sciences de l'implémentation. Il est actuellement Professeur Assistant, catégorie enseignement, au Centre interdisciplinaire pour la santé et la société de l'université de Toronto Scarborough et à l'École de santé publique Dalla Lana de l'université de Toronto. Il est également Président de l'African Centre for Innovation and Leadership Development, basé à Abuja, au Nigeria. Dr Jesse Gitaka (Kenya) L'équipe de Jesse participe à des projets visant à lutter contre les maladies infectieuses et à améliorer la santé des mères et des nouveau-nés. Les travaux sur le paludisme sont axés sur l'épidémiologie et la surveillance des parasites résistants, tout en s'efforçant de prévenir les infections bactériennes qui entraînent des évolutions défavorables de grossesse telles que la mortinatalité, la prématurité, le sepsis maternel et néonatal et la mortalité. Il a publié ses conclusions dans plusieurs revues à comité de lecture, dont The Lancet et The New England Journal of Medicine.

Dr Alpha Keita (Guinée) : Alpha est un Médecin certifié par le Conseil médical guinéen. Ses recherches portent sur l'exploration de l'histoire et des réservoirs des virus, en particulier l'infection par le virus Ebola, dans le but de mieux anticiper, différencier et prévenir la propagation des épidémies de l'Afrique vers le reste du monde. Pour mener à bien ses travaux en Guinée, Alpha a mis en place un laboratoire de virologie moléculaire à l'Institut national de santé publique de son pays et il a créé, avec des confrères, le Centre de recherche et de formation sur les maladies infectieuses dont il dirige actuellement les laboratoires.

Dr Agnes Kiragga (Ouganda) : Agnes est passionnée par l'utilisation de la science des données pour prédire l'évolution du VIH et pour éviter que les adolescentes et les jeunes femmes en Afrique ne contractent le virus. Elle dirige actuellement l'unité de statistiques et est chercheuse principale à l'Institut des maladies infectieuses (IDI) de Kampala, en Ouganda. Titulaire d'un doctorat en statistiques, elle possède une vaste expérience de la recherche clinique sur le VIH et de l'utilisation de méthodes statistiques avancées. Agnes est également désireuse de promouvoir l'adoption des sciences et des mathématiques chez les jeunes filles et les femmes africaines.

Dr Eric Lontchi (Cameroun) : Eric lutte contre l'obésité et le diabète et tente d'en inverser la tendance, dans le but de découvrir de nouvelles connaissances sur la pathogenèse et les traitements potentiels du diabète. Il a déjà étudié les caractéristiques du diabète courant chez les populations d'origine africaine et ses recherches ont largement contribué à la compréhension de l'évolution du diabète cétonurique. Actuellement, Eric supervise une équipe de chercheurs et utilise des techniques très sophistiquées de clampage du glucose et de l'insuline pour évaluer de nouvelles stratégies de traitement du diabète. Il a été le récipiendaire de plusieurs bourses et prix nationaux et internationaux.

Dr Salome Maswime (Afrique du Sud) : Les intérêts de recherche du Dr Salome portent sur la chirurgie générale, liée aux césariennes et aux causes placentaires de la mortinatalité. Défenseure des droits des femmes à la santé et de l'équité dans les soins de santé maternelle, elle a publié un grand nombre de ses travaux et les a présentés dans de nombreuses conférences et réunions mondiales. Salome donne des cours aux étudiants de premier et de troisième cycle et supervise les travaux d'étudiants en masters et de doctorants. Elle siège à de nombreux comités à titre de Conseillère et Consultante, notamment à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et elle a reçu des prix pour sa ténacité et son engagement à l'égard de la recherche sur la santé maternelle.

Dr Blessing Mbabie (Nigeria) : Blessing est passionnée par les questions de santé publique, ce qui l'a conduite à faire carrière dans la recherche sur les antimicrobiens, comme en témoignent ses publications et ses engagements publics. Blessing a récemment obtenu une bourse de recherche postdoctorale de l'université de Nottingham, au Royaume-Uni, et occupe un poste de Maître de conférences à l'Université d'Agriculture Michael Okpara, au Nigeria.

Dr Ebele Mogo (Nigeria) : Portant un vif intérêt à l'urbanisation et à l'augmentation des maladies non transmissibles, Ebele s'efforce de transformer les systèmes sociétaux au bénéfice de la santé et du bien-être grâce à des investissements intersectoriels fondés sur des données probantes et sur la collaboration. Dans son rôle d'Associée de recherche au sein du réseau Global Diet and Activity Research (GDAR) de l'unité d'épidémiologie du MRC (Medical Research Council), elle développe et gère des projets de recherche de pointe et des partenariats axés sur la prévention des maladies non transmissibles (MNT) dans les pays d'Afrique et des Caraïbes.

Dr Marian Nkansah (Ghana) : Les intérêts de recherche de Marian couvrent une large gamme de domaines, notamment la recherche de solutions aux problèmes environnementaux liés aux niveaux et au sort des substances toxiques et à l'interaction de ces différents polluants dans l'environnement. Ses travaux de recherche en chimie de l'environnement ont permis d'améliorer grandement la sensibilisation des chercheurs et de la société civile. Elle est Maître de conférences au département de chimie de l'université Kwame Nkrumah de science et de technologie (KNUST), à Kumasi, et enseigne la chimie dans de multiples sous-domaines.

Dr Eucharia Nwaichi (Nigeria) : Eucharia est une Biochimiste de l'environnement qui s'intéresse aux évaluations, à la surveillance et à la dépollution de l'environnement. Elle s'est plus récemment axée sur la recherche de stratégies d'assainissement durables et sûres pour la dépollution des environnements touchés par le pétrole. Elle est Maître de conférences à l'université de Port Harcourt, au Nigeria, et a travaillé dans plusieurs entreprises, notamment le groupe Dangote, Coca Cola et la Shell Petroleum Development Company.

Dr Dyllon Randall (Afrique du Sud) : Après avoir axé sa thèse de doctorat sur le traitement des eaux usées des mines à l'aide d'une nouvelle technologie, Dyllon se penche sur l'assainissement durable en vue de modifier les systèmes d'assainissement modernes pour qu'ils soient axés sur la récupération des ressources plutôt que sur le simple traitement. Il est actuellement Maître de conférences en ingénierie de la qualité de l'eau et Membre principal du Future Water Institute, un institut interdisciplinaire de l'Université du Cap.

Dr Samson Rwahwire (Ouganda) : Samson a été le premier pionnier ougandais à diriger le département d'ingénierie du textile et de l'égrenage. Diplômé en génie mécanique, il compte utiliser les nanotechnologies pour résoudre les problèmes de sécurité alimentaire et les défis environnementaux de l'Afrique en développant des matériaux d'emballage alimentaire durables, et il souhaite employer les déchets plastiques comme matériaux routiers en utilisant les nanomatériaux comme précurseurs dans le bitume modifié. Il a été Maître de conférences invité à l'université technique de Liberec et a été élu membre de l'Académie nationale des sciences d'Ouganda en 2018.

Dr Cheikh Sarr (Sénégal) : Les recherches de Cheikh concernent les applications sur le terrain de l'Internet des objets (IdO), du cloud computing, des réseaux de capteurs ad hoc mobiles sans fil, de l'IPv6 et des réseaux de sécurité. Professeur titulaire au département des sciences informatiques de l'Université de Thiès, au Sénégal, il est Professeur invité à l'Institut universitaire des sciences et techniques d'Abéché (IUSTA) au Tchad et à l'Université de Bobo Dioulasso au Burkina Faso depuis 2016. Ses travaux ont été publiés dans des revues internationales de renom et présentés lors de conférences.

Dr Geoffrey Siwo (Kenya) : Geoffrey s'efforce de combiner l'intelligence artificielle avec les données génétiques et les connaissances scientifiques afin d'accélérer la découverte de principes qui pourraient permettre le développement équitable de la médecine de précision. En sa qualité de Professeur auxiliaire à l'Université de Notre Dame, il a été le premier à utiliser le traitement du langage naturel pour extraire automatiquement des informations de milliers de publications scientifiques sur les technologies d'édition du génome. Geoffrey élabore également de nouveaux moyens d'évaluer l'efficacité et l'innocuité des technologies d'édition du génome dans les différentes populations humaines, en particulier les Africains.

Dr Sara Suliman (Soudan) : La recherche générale de Sara vise à décortiquer les mécanismes biologiques qui se profilent derrière le risque de la tuberculose (TB), afin d'éclairer de meilleures interventions permettant de prévenir la progression de la maladie. Ses recherches portent sur l'immunologie, l'épidémiologie et la biologie des systèmes afin d'identifier les individus qui présentent un risque élevé de contracter la maladie et de décortiquer les mécanismes de la pathogénèse chez les hôtes sensibles, dans le but d'éclairer le développement d'interventions fondées sur des preuves. Elle est actuellement Chargée de recherche postdoctorale au Brigham and Women's Hospital et à la Harvard Medical School, et il lui tient également à cœur d'orienter les jeunes Africains, en particulier les femmes, dans le domaine des sciences et des technologies.

Dr Jessica Thorn (Namibia) : Jessica est une Écologiste dont les recherches portent sur l'étude et la mesure des conséquences attendues et probables des couloirs de développement sur le changement d'affectation des terres, les moyens d'existence, les services écosystémiques et de cohésion sociale. Elle a participé à plusieurs projets financés, a mené des recherches sur le terrain dans plusieurs pays et ses activités professionnelles ont été affiliées aux Nations unies, aux gouvernements et aux ONG, tandis qu'elle travaillait en étroite collaboration avec les acteurs locaux de tous les secteurs pour produire de nouvelles informations.

Faire partie du « NEF Fellows » offre aux boursiers sélectionnés l'occasion de présenter leurs travaux et de bénéficier du mentorat de scientifiques de premier plan, de décideurs politiques, de représentants de l'industrie, de personnalités de la société civile et d'autres jeunes scientifiques africains d'exception, tout en propulsant la science africaine sur la scène mondiale.
Loin d'être un forum scientifique ordinaire, les rencontres mondiales du NEF placent la science au centre des efforts de développement mondial. En présence de dirigeants politiques et industriels et grâce à l'accent mis sur les jeunes et les femmes, les voix des leaders scientifiques mondiaux ont la possibilité de se faire entendre et d'avoir une véritable répercussion sur l'avenir scientifique de l'Afrique.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)