
Dans un communiqué, le Rwanda a déclaré : "Face à cette remise en cause de ses droits garantis par les textes constitutifs, le Rwanda conclut ne plus voir de raison de rester membre d’une organisation dont le fonctionnement est désormais jugé contraire à ses principes et à son utilité."
Kigali déplore "l'instrumentalisation de la CEEAC par la RDC, avec le soutien de certains États membres". L'accession du Rwanda à la présidence de la CEEAC aurait été bloquée par une opposition résolue du Congo (Brazzaville). Ce refus net aurait rallié l'adhésion unanime des autres États membres, ce qui a conduit la délégation rwandaise à quitter les lieux.
Ce retrait intervient dans un contexte de tensions persistantes entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, cette dernière accusant le Rwanda de soutenir les rebelles du M23 dans l'est de la RDC, ce que Kigali dément. La CEEAC avait d'ailleurs critiqué le groupe rebelle M23 et appelé au "retrait immédiat des forces rwandaises du territoire congolais".