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EDITORIAL

Le cholera frappe dur au Tchad


Alwihda Info | Par - 30 Septembre 2011


Il s’agit de méningite et de la poliomyélite ainsi que la conjonctivite. Tout cela provient de l’incapacité de la santé et de la mairie à faire face à leur responsabilité, à la mauvaise gestion des ressources, aux difficultés d’approvisionnement des structures des soins en médicaments, l’absence d’un suivi efficace de la mise en œuvre des plans d’action au niveau central intermédiaire et périphérique, le faible niveau technique des hôpitaux.


Par Elysée N
Alwihda actualités

L’ampleur de l’évolution du cholera au Tchad ce dernier temps inquiète et plonge les Tchadiens dans un désarroi total.  Chaque jour cette épidémie enlève la vie surtout des femmes et des enfants. Les hôpitaux  tchadiens sont pleins à craquer. Selon des informations en provenance du ministère de la santé publique et l’OMS, plus de 10325 cas et 318 décès ont été enregistrés. 

C’est une catastrophe d‘épidémie qui évolue vers une endémie. Cela mérite  une attention particulière et des actions urgentes à mener. Les villes tchadiennes  les plus touchées selon les mêmes sources sont Fianga, Gounougaya, Bongor, Guelendeng, Ndjamena, Massaguet, Massakori, Bokoro, Lai, Kelo, Béré, Dourbali, Mandelia, Bousso, Doba, Bébidjia, Léré Pala, Mao, Ngouri, Am-timan, Bol, Dononmanga, Moussoro, Mongo, Moundou.

Cette maladie s’introduit en profitant de  mouvements des populations tout au long des frontières entre le Tchad, le Nigeria, le Cameroun et le Niger d’une part, et d’autre part à travers les ordures, l’insalubrité de nos villes, les eaux souillées des fleuves, les puits traditionnels infectés, le manque d’hygiène, les eaux usées, la mauvaise hygiène alimentaire et enfin les inondations. Ces facteurs négatifs avec le déficit d’information et de sensibilisation d’éducation à l’hygiène et des actions d’assainissement ont favorisé la propagande rapide de l’épidémie.  Les hautes autorités du pays sont interpellées à ce sujet récurrent pour soulager les souffrances des populations mais les actions étatiques pour contrer cette maladie restent limitées, sinon comment comprendre qu’un pays pétrolier n’arrive pas à juguler une maladie qui dépend de la salubrité ? En plus de cette épidémie, plusieurs autres font tranquillement leur chemin menaçant la population en défiant le ministère de la santé publique. Il s’agit de méningite et de la poliomyélite ainsi que la conjonctivite. Tout cela provient de l’incapacité de la santé et de la mairie à faire face à leur responsabilité, à la mauvaise gestion des ressources, aux difficultés d’approvisionnement des structures des soins en médicaments, l’absence d’un suivi efficace de la mise en œuvre des plans d’action au niveau central intermédiaire et périphérique, le faible niveau technique des hôpitaux. Quant on constate ces dernières années, il manque cruellement des débats francs pour des épineuses questions des ressources humaines afin de permettre de faire de propositions concrètes pour améliorer la gestion de toutes les ressources humaines. On n’est jamais parvenu dans ce pays à réduire la mortalité maternelle néonatale et infanto juvénile. Pourtant il ya des hôpitaux construits là et ça pour arrêter ce taux de mortalité de catégorie mère et enfant. On peut dire à ce niveau que les soi-disant médecins placés dans ces hôpitaux offrent une qualité de services  douteux. Ce qui revient à dire qu’ils ont de lacunes professionnelles. L’Etat est tenu à palier à cette situation afin de sauver la population de ce danger.




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)