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POINT DE VUE

NON À UNE DYNASTIE À LA TÊTE DU MCDDI


Alwihda Info | Par - 8 Septembre 2012


Les résultats définitifs des élections législatives du 15 juillet et 5 aout 2012 publiés par le ministre de l’intérieur Raymond Zéphirin MBOULOU le 07 aout 2012 laissent apparaitre un fort taux d’abstention malgré les milliards qui ont été déversés par les candidats du PCT et leurs acolytes pour battre campagne.


NON À UNE DYNASTIE À LA TÊTE DU MCDDI
Les urnes ont donc été boudées par une population qui ne fait plus confiance à l’homme politique pour résoudre leurs problèmes. Les populations veulent des gouvernants qui font leur travail avec compétence et désintéressement et qui ont le souci prioritaire de servir l’intérêt général et non pas leurs intérêts personnels.
La seule base électorale qui s’est mobilisée est celle du PCT et le pourcentage de 15% est exactement le seuil maximum que peut atteindre la majorité présidentielle et ses acolytes si les élections étaient libres saines et transparentes.

Dans ce tourbillon de désaveu démocratique se trouve le MCDDI (Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral) qui a signé une alliance avec le PCT. Cette alliance qui s’apparente beaucoup plus a une compromission du MCDDI envers le PCT, n’a jamais été acceptée par la base électorale du parti qui n’a toujours pas pardonné à SASSOU NGUESSO le massacre qu’il a perpétré dans le pool en 1997 et 1998, les disparus du beach de 1999 et les nombreuses atrocités dans les pays de Mpangala (kindamba, vindza, mayama...) de 1999 à 2003.
Mais ce n’est pas seulement sur ce point que se marque une rupture. C’est aussi le principe directeur de l’idéal politique poursuivi par Bernard KOLELAS qui a, dans les faits, simultanément changé de nature.
Le MCDDI s’est donc retrouvé avec deux entités ; d’un coté les militants et sympathisants qui n’ont jamais compris le pourquoi et le fondement de cette alliance avec le PCT et de l’autre ceux qu’on pourraient qualifiés d’élites s’ils existent encore dans ce parti tant l’amateurisme est devenu la marque de fabrique des dirigeants du parti.

Regroupés au sein du BEN (Bureau Exécutif National) et du Comité National que coordonne GUY BRICE PARFAIT KOLELAS et dont les membres furent désignés en 2007 de manière stalinienne. Parfait KOLELAS, Hellot MATSON MAMPOUYA, Bernard TCHIBAMBELELA et toute leur bande ont choisi de respecter à la lettre la feuille de route établie et imposée par leur mentor qui est Denis SASSOU NGUESSO à savoir la destruction pur et simple du MCDDI.
Ils ne s’y sont pas pris autrement qu’en démobilisant et décourageant les cadres, les militants et les sympathisants du parti. Et, le coup de massue a été donné avant et pendant les élections législatives de 2012.

Guy Brice Parfait KOLELAS a donné le meilleur de ses capacités intellectuelles pour désorienter les cadres, les militants et les sympathisants du parti car, comment comprendre qu’il ait remplacé certains députés qui avaient un ancrage local par des inconnus et des politiciens inexpérimentés lors de la constitution de la liste des candidats du MCDDI.
C’est le cas dans la première circonscription de Bacongo, où Prosper BOUETOUBASSA communément appelé ya Bouet, membre du Bureau Exécutif National depuis la création du parti, 3epersonnalité dans l’ordre hiérarchique depuis 1995, chargé des finances du parti, ministre dans le dernier gouvernement de Pascal LISSOUBA en septembre 1997 dans lequel Bernard KOLELAS fut premier ministre a été remplacé par monsieur Gilbert MPASSI pour représenter le MCDDI.
Cette situation s’est apparentée à un règlement de compte car personne ne peut comprendre que le MCDDI puisse se passer d’un grand cadre comme Prosper BOUETOUBASSA qui a montré dans le passé, tant dans l’administration où il a occupé des hautes fonctions avec brio, que dans le parti où ses capacités intellectuelles et son attachement aux valeurs du parti étaient reconnus.

Guy Brice Parfait KOLELAS a voulu éliminer un membre du dernier cercle des hommes de confiance de son père pour qu’il règne en maitre tout seul. Il est connu de tous que Prosper BOUETOUBASSA a plus d’assise, de compétences et était plus respecté par Bernard KOLELAS que Guy Brice Parfait KOLELAS qui était pourtant le fils naturel.
Guy Brice Parfait KOLELAS
a au moins réussi a faire sa loi puisqu’il a imposé la candidature de Monsieur Gilbert MPASSI, conseiller municipal et proche du quartier Nimbi ; ainsi, on peut se demander pourquoi Gilbert MPASSI a été préféré aux barons de la politique à Bacongo comme NKOUNKOU MAYOUYA et PAUL NDOUNA.
Les militants de cette circonscription auraient préféré un militant de la trempe de Patrick MPANDOU habitant le quartier 29 (le plus grand de cette circonscription) qui a grandi au sérail du parti et a un ancrage largement démontré pour avoir été successivement conseiller politique au cabinet de Paulin MAKAYA alors membre influent du bureau politique du parti et dirigé la jeunesse du parti du temps de la clandestinité entre 2002 et 2005 sous Jacques MAHOUKA et Mathieu EBOSSO.
Pas content de son sort, Prosper BOUETOUMOUSSA a préféré démissionner du parti et s’est présenté en candidat indépendant. Le MCDDI s’est donc retrouvé avec un candidat officiel et un dissident. Ce binôme a fait les affaires de Mme Fila LEMINA qui a remporté l’élection au deuxième tour alors qu’au premier tour elle n’avait obtenu que 719 voix contre 625 pour Mr MPASSI et plus de 400 voix pour Prosper BOUETOUBASSA.

Entre les deux tours Guy Brice Parfait KOLELAS n’a rien fait pour essayer de recoller les morceaux en demandant par exemple au candidat dissident d’apporter son soutien a celui arrivé au second tour. Le MCDDI a préféré négocier un accord avec l’UDR-Mwinda qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Un siège de député a donc été perdu dans une circonscription ou le MCDDI a toujours gagné au premier tour depuis 1992.
Dans la troisième circonscription de Makélékélé le député sortant Mr MOUHEKE a été remplacé par une candidate sans assise locale ; il s’est représenté en tant que candidat indépendant et c’est donc très logiquement que les deux candidats ont été éliminés dès le premier tour et on a vu le deuxième tour opposé un candidat du PRL Pierre BASSOUAMA au candidat du CDR Bonaventure BOUDZIKA. Guy Brice Parfait KOLELAS qui gère seul les finances du MCDDI reprocherait au député sortant sa main trop lourde quand il s’agissait de contribuer financièrement a la vie du parti ; ici aussi un siège de député a été perdu dans ce fief traditionnel ou le MCDDI a toujours gagné depuis 1992.
Dans la seule circonscription de Madibou rattachée avant le nouveau redécoupage électoral à Makélékélé, le député sortant Prosper DIATOULOU a lui aussi été écarté au profit de Antoine MALONGA. Fidel parmi les fidèles à Bernard BAKANA KOLELAS, Prosper DIATOULOU est le seul qui était resté avec Bernard KOLELAS lorsqu’il galérait à Bamako au Mali ; à l’époque, il n’ y avait autour de lui ni enfants ni famille et personne ne croyait à un possible retour de Bernard KOLELAS au Congo ; Guy Brice Parfait KOLELAS, Landry KOLELAS ainsi que Juste KOLELAS se la coulaient douce en France et aux Etats-Unis.

Prosper DIATOULOU et Bernard KOLELAS sont rentrés ensemble après le décès de Mme KOLELAS en 2005 ; Prosper DIATOULOU avait occupé juste après leur retour le poste de coordonnateur du parti avant que la fonction ne revienne à Guy Brice Parfait KOLELAS. Il est resté loyal à Bernard KOLELAS et resté Fidel à ses convictions, il faisait de l’ombre a Guy Brice Parfait KOLELAS et Hellot MAMPOUYA qui sont reconnus pour être des vrais nécessiteux prêts a tout pour brader le parti afin d’assurer leurs assurées.
Prosper DIATOULOU contrairement à Prosper BOUETOUBASSA et à MOUHEKE, n’a pas démissionné du parti et ne s’est donc pas positionné entant qu’indépendant, malheureusement cela n’a pas suffit pour que le MCDDI l’emporte dans cette autre circonscription qui a toujours voté pour les candidats du MCDDI depuis 1992.
Le candidat du MCDDI, Jean MALONGA a donc été battu par Gabriel NOUNI BIZONZI un indépendant soutenu curieusement par le PCT parti pourtant allié du MCDDI
La désignation des candidats a parfois obéit a des professions de foi familiales des enfants KOLELAS car sur vingt neuf candidats que le MCDDI a présenté il y avait quatre enfants KOLELAS soit 13% de la liste des candidats dont un s’est subitement découvert les vertus de politiciens ; il s’agit de KOLELAS NTOUMI JUSTE.
Longtemps resté a l’étranger ou il était parti en 1993, après que le ministre de l’éducation nationale de l’époque OUADIABANTOU membre du Bureau Exécutif National du MCDDI lui ait octroyé une bourse de l’Etat congolais de la Tunisie, à l’Angleterre avant d’atterrir aux Etats-Unis, il n’est revenu au Congo qu’après le décès de sa mère en 2005. Et, c’est lui qui a été parachuté pour porter les couleurs du MCDDI dans la deuxième circonscription de Bacongo et cela, malgré les mécontentements de la base de Bacongo qui ne voulait pas d’un autre KOLELAS et qui lui préférait un militant de base de Dahomey au nom de GODAR.

Hélas les militants ont été étonnés de constater que, Namo LOCKO conseiller spécial du ministre Hellot MAMPOUYA qui est connu dans le milieu de la jeunesse à Bacongo n’a pas été choisi alors qu’il pouvait mobiliser une base très importante auprès de la jeunesse.
De même pour Hervé MAHICKA, cadre du parti et conseiller en recrutement de Guy Brice Parfait KOLELAS et qui avait déjà manifester son intention de se présenter aux élections législatives à Bacongo. C’est aussi le cas pour Hervé BAZEBIZONZA un militant de la première heure du parti qui a assuré le rôle de suppléant depuis 1992. Il n’a pas cédé à la tentation de rejoindre le PCT pendant toute la période où Bernard KOLELAS et compagnies étaient en exil ; il est resté au parti et a lutté contre Michel MAMPOUYA lorsque celui-ci voulait s’accaparer des instances du parti.
C’est ainsi qu’il avait été membre du Bureau du Comité Provisoire de réconciliation dirigé par KIADI MBOUKOU et jacques MAHOUKA. Comment ne pas s’étonner que le MCDDI n’est pas choisi, Jean Marie BITOULOU alias ADAY directeur de cabinet politique de Guy Brice Parfait KOLELAS, comme candidat dans cette circonscription ou il habite et où il est très respecté et apprécié des militants et sympathisants du parti.

Tout cela ne vient qu’accréditer les informations qui circulent au ministère de la fonction publique selon lesquelles Guy Brice Parfait KOLELAS et son directeur de cabinet politique, qui serait en même temps directeur de la coopération à la fonction publique, travailleraient ensemble sans vraiment s’appréciés ; ce dernier qui serait en même temps secrétaire général du club les Bernardins (association dont le but est de promouvoir et de soutenir l’idéal politique de Bernard KOLELAS), très actif en France et connu pour sa franchise et ses capacités d’analyse était à tout point de vue mieux placé que Juste KOLELAS pour représenter les couleurs du MCDDI.
Ce proche de Come MANKASSA qui, en 2004, avait rencontré Bernard KOLELAS à Bamako au Mali alors en exil avant de devenir conseiller politique du Révérend Pasteur NTOUMI en 2005 gagnerait en notoriété en se démarquant de Guy Brice Parfait KOLELAS qui n’est plus que l’ombre de lui-même.
Le parti a donc préféré, KOLELAS NTOUMI Juste, un inconnu sur la scène politique de Bacongo où il n’a jamais milité et où il n’a pas habité depuis 1993. Il lui manquait un ancrage local, les militants du MCDDI ne pouvaient pas se mobiliser dans ce contexte qui s’apparentait à un parachutage cumulé à une affiliation familiale. Il était devenu un KOLELAS de trop car si certains disent que c’est le meilleur des enfants KOLELAS en terme de moralité et de souci de la bonne marche du parti, se présenter aux élections législatives à Bacongo dans ces circonstances était une erreur grave étant donné le mécontentement de la base du parti par rapport au comportement de ses grands frères qui ne pensent qu’a leurs intérêts au détriment de celui des militants.

Il ne pouvait que subir le châtiment des urnes parce que LES MILITANTS NE VEULENT PAS D’UNE DYNASTIE AU MCDDI ; les résultats des urnes ont donné le score le plus humiliant de l’histoire du MCDDI puisqu’un fils de KOLELAS a été battu dès le premier tour dans un fief traditionnel du MCDDI. Au soir du 15 juillet 2012 il est arrivé en quatrième position avec 611 voix.
Dans la première circonscription de Makélékélé, un autre enfant KOLELAS était candidat et a été battu au deuxième tour, et pourtant tout s’annonçait comme une promenade de santé pour Landry KOLELAS dans cette circonscription où il fut élu en 2007 dès le premier tour, mais entre 2007 et 2012 beaucoup des choses ont changé :
- KOLELAS père est décédé et le parti n’a plus de repères
- Le PCT hégémonique est passé à la vitesse supérieure pour la destruction du MCDDI
- Le MCDDI ne fonctionne plus et les militants désorientés, ne comprennent plus l’attitude des dirigeants du parti face à tout ce qui se passe au Congo.
Le MCDDI n’a rien dit sur les droits de l’homme au Congo pendant des années, sur le drame de MPILA du 04 mars 2012, sur l’arrestation arbitraire de Maître Hervé Ambroise MALONGA (les militants du MCDDI sont proches des thèses qu’il défend) et de Maître Gabriel HOMBESSA alors qu’on sait que le MCDDI avait pris position pour soutenir SASSOU NGUESSO dès le début de l’affaire des biens mal-acquis en organisant un grand meeting au palais du parlement.
Landry Eloge KOLELAS
à une formation de comptable au même titre que son frère Guy Brice Parfait KOLELAS, les deux frères ont accaparés les fonctions les plus stratégiques au MCDDI pour mieux asservir et étouffés toutes les voix discordantes.
Cette défaite du MCDDI est un message clair envoyé par la base aux enfants KOLELAS car si pour KOLELAS NTOUMI Juste à Bacongo la victoire était difficile, Landry Eloge KOLELAS lui est un ancien en politique puisqu’il est membre du parti depuis les années 1990 et a occupé des hautes fonctions au sein de la JMCDDI depuis sa création. Il est celui qui a négocié avec son frère Guy Brice Parfait KOLELAS les accords secrets de Paris en 2005 après le décès de leur mère en octobre 2005.
C’est donc avec stupéfaction qu’il a appris les résultats au soir du 05 aout 2012 et pourtant il partait avec une avance de près de 750 voix c'est-à-dire 1720 voix pour Landry KOLELAS contre 974 voix pour François LOUSSAKOU candidat du rassemblement citoyen.

Surpris, choqué, très abattu et larmoyant en apprenant les résultats qui le donnaient battu, il est vite aller voir son grand frère de ministre Guy Brice Parfait KOLELAS pour qu’ils aillent ensemble voir Denis SASSOU NGUESSO afin que celui-ci fasse tout ce qui est en son pouvoir pour changer les résultats du vote en sa faveur mais, pour une fois, Guy Brice Parfait KOLELAS n’a pas voulu franchir ce palier et a donc fait comprendre à son frère qu’il ne pouvait pas cautionner de telles attitudes. Serait-ce à cause des positions qu’il avait défendu à Vindza contre Emmanuel YOKA qu’il n’a pas osé quémander l’inversion des résultats en faveur de son frère ? (Tout le monde sait que SASSOU NGUESSO est très rancunier et qu’il n’oublie rien).
A Goma tsétsé, KOLELAS MIAKONGO Théodorine arrivée en tête au premier tour avec un écart de plus de 900 voix a pu s’imposer au deuxième tour dans cette circonscription ou Bernard KOLELAS fut député en 2007 et où un candidat du MCDDI pouvait gagner sans battre campagne.
Le changement dans cette circonscription c’est que Théodorine KOLELAS a été obligé de sortir des millions de francs CFA pour venir à bout d’une candidate indépendante NSONA BOKAMBA. Être en ballotage à Goma-Tsétsé lorsqu’on est du MCDDI et qu’on s’appelle KOLELAS montre à quel point les militants sont mécontents de la politique menée et soutenue par le parti.
A Kinkala, Guy Brice Parfait KOLELAS a été reconduit avec 54% dès le premier tour, loin de jouer au triomphalisme il sied de faire remarquer qu’en 2007 Guy Brice Parfait KOLELAS alors peu connu et disposant de peu de moyens avait été élu avec plus de 80% dans la même circonscription sans que des millions de francs Cfa soit déversés pour battre campagne.
Pour les élections du 15 juillet 2012 le coordonnateur du MCDDI a dû sortir des millions pour l’emporter dès le premier tour et, la différence entre les 80% et les 54% s’explique par une désorientation des militants mais aussi par un désaveu et une défiance des militants envers les dirigeants du parti.

Kinkala a toujours été un fief électoral très ancré pour le parti ; faire 54% dans cette circonscription alors qu’on est le premier responsable du parti est une crise de confiance qui doit fait réfléchir et pousser à une réorientation.
Le MCDDI est parti aux élections législatives sans message politique clair à l’échelle nationale, les militants ne savaient pas pourquoi il fallait voter le MCDDI et non le PCT ; nombreux sont les militants du parti qui ont opté pour le vote utile en votant dès le premier tour pour les candidats du PCT étant donné qu’ils ne voient plus de différence entre le MCDDI et son allié PCT qui au demeurant dispose de moyen financier important.
En plus le PCT n’a apporté aucun soutien aux candidats du MCDDI, bien au contraire il a tout fait pour l’anéantir et l’enfoncer. Dans tous les fiefs électoraux du MCDDI, le PCT a présenté des candidats contre ceux du MCDDI ; ALORS DE QUELLE ALLIANCE PARLE T-ON ?
A Makélékélé 1 au deuxième tour Landry KOLELAS s’est trouvé face à un candidat du RC soutenu fortement par le Maire de l’arrondissement Maurel KIHOUNZOU membre du PCT.
A Makélékélé 4 tout le monde sait que le député sortant MPANDOU Wilfrid a toujours été soutenu par le pouvoir de Brazzaville face à Hellot MAMPOUYA. Willy MATSANGA fait partie de la réserve militaire dont le pouvoir pourra se servir un jour ; il ne peut être lâché par le PCT qui l’entretien à cout des millions. C’est pour cela qu’il peut se permettre de menacer et d’intimider les militants du MCDDI qui soutiennent un candidat qui est aussi ministre de la république.
A Bacongo 1 le candidat du PCT, LOUNANA KOUTA éliminé au premier tour a apporté son soutien au candidat du rassemblement citoyen Mme FILA LEMINA.
A Bacongo 2 le candidat du MCDDI avait comme entre autres adversaires un candidat du PCT Gomez de MAKANDA et les deux n’ont eu que 4 voix de différence totalisant en tout 1226 voix à eux deux soit 300 voix de plus que le candidat du Rassemblement Citoyen.

S’il y avait une vraie alliance cela ne se serait pas produit et le candidat de l’alliance aurait eu des fortes chances d’être élu ; en plus les attaques les plus virulentes du candidat du PCT l’ont été à l’endroit du candidat du MCDDI.
A Madibou le candidat du MCDDI Jean MALONGA a été battu par BIZONZI NOUNI candidat indépendant soutenu par le PCT.
A Vindza le ministre YOKA Emmanuel avait parmi d’autres adversaires un candidat du MCDDI
A Mindouli le candidat du MCDDI monsieur MIASSOBA avait en face de lui Mme MOUGANY Adelaïde du PCT.

Comme on peut le constater l’alliance MCDDI–PCT ne tient pas. Le PCT se sert du MCDDI pour montrer surtout aux yeux de la communauté internationale que la majorité présidentielle est largement dominante dans le pays. Tout le monde le sait mais les dirigeants du MCDDI qui ne pensent qu’à leur ventre font comme s’ils ne le savaient pas.
Les militants viennent de trancher lors des ces législatives en sanctionnant certains candidats et en n’allant pas voter ; il est temps que les responsables politiques du parti membres du BEN ou du Comité National prennent leur responsabilité en exigeant le départ des enfants KOLELAS de la direction du parti et la tenue sans condition et dans un bref délai d’un Congrès Extraordinaire.
Les enfants KOLELAS sortiraient grandis en laissant le parti aux militants et ils honoreraient la mémoire de leur père qui en créant le MCDDI voulait se battre pour le bien être du peuple.

LE CONGO A BESOIN DU MCDDI, LE MCDDI A BESOIN DE RETROUVER SA BASE

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