Le Département d’État américain a annoncé, lors d’un point de presse animé par le porte-parole adjoint principal, Tommy Pigott, qu’un accord de paix majeur entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda sera signé ce 27 juin au siège du Département à Washington.
Cette signature constitue un tournant diplomatique important dans la stabilisation de la région des Grands Lacs, régulièrement secouée par des tensions frontalières et la présence de groupes armés non étatiques.
Selon M. Pigott, l’accord comprend plusieurs engagements clés, notamment :
• le respect de l’intégrité territoriale,
• l’interdiction des hostilités,
• le désengagement et le désarmement des groupes armés,
• l’intégration conditionnelle des éléments non étatiques,
• la mise en place d’un mécanisme conjoint de coordination sécuritaire,
• le retour des réfugiés et déplacés internes,
• l’amélioration de l’accès humanitaire,
• et la création d’un cadre d’intégration économique régionale.
Un accord salué mais critiqué
Interrogé sur les critiques émanant notamment du Dr Denis Mukwege, lauréat du prix Nobel de la paix, qui a dénoncé le caractère opaque et non inclusif du processus, M. Pigott a maintenu que l’accord représente une avancée significative, tout en soulignant que la véritable mesure du succès reposera sur sa mise en œuvre concrète sur le terrain.
« Ce qui est signé sur papier doit se traduire par des actes tangibles. C’est cette mise en œuvre qui permettra les investissements économiques et la stabilité régionale tant attendue », a-t-il affirmé. Concernant le caractère bilatéral de l’accord, malgré l’implication de plusieurs autres pays dans les conflits de la région, le porte-parole a reconnu la complexité du dossier, tout en insistant sur le fait qu’il s’agit d’une étape positive et d’un signal fort pour la paix.
Un rôle moteur pour les États-Unis
En facilitant la signature de cet accord, les États-Unis confirment leur volonté d’agir en tant que médiateur et partenaire de paix en Afrique centrale, dans la continuité de leur nouvelle stratégie diplomatique tournée vers les résultats concrets. Le secrétaire d’État Marco Rubio, qui présidera la cérémonie, a plusieurs fois insisté sur le lien étroit entre stabilité régionale et développement économique.
La cérémonie d’aujourd’hui sera donc suivie de près, tant par les chancelleries africaines que par les observateurs internationaux, alors que le continent cherche à sortir durablement des logiques de conflit pour entrer dans une ère de coopération renforcée.
Cette signature constitue un tournant diplomatique important dans la stabilisation de la région des Grands Lacs, régulièrement secouée par des tensions frontalières et la présence de groupes armés non étatiques.
Selon M. Pigott, l’accord comprend plusieurs engagements clés, notamment :
• le respect de l’intégrité territoriale,
• l’interdiction des hostilités,
• le désengagement et le désarmement des groupes armés,
• l’intégration conditionnelle des éléments non étatiques,
• la mise en place d’un mécanisme conjoint de coordination sécuritaire,
• le retour des réfugiés et déplacés internes,
• l’amélioration de l’accès humanitaire,
• et la création d’un cadre d’intégration économique régionale.
Un accord salué mais critiqué
Interrogé sur les critiques émanant notamment du Dr Denis Mukwege, lauréat du prix Nobel de la paix, qui a dénoncé le caractère opaque et non inclusif du processus, M. Pigott a maintenu que l’accord représente une avancée significative, tout en soulignant que la véritable mesure du succès reposera sur sa mise en œuvre concrète sur le terrain.
« Ce qui est signé sur papier doit se traduire par des actes tangibles. C’est cette mise en œuvre qui permettra les investissements économiques et la stabilité régionale tant attendue », a-t-il affirmé. Concernant le caractère bilatéral de l’accord, malgré l’implication de plusieurs autres pays dans les conflits de la région, le porte-parole a reconnu la complexité du dossier, tout en insistant sur le fait qu’il s’agit d’une étape positive et d’un signal fort pour la paix.
Un rôle moteur pour les États-Unis
En facilitant la signature de cet accord, les États-Unis confirment leur volonté d’agir en tant que médiateur et partenaire de paix en Afrique centrale, dans la continuité de leur nouvelle stratégie diplomatique tournée vers les résultats concrets. Le secrétaire d’État Marco Rubio, qui présidera la cérémonie, a plusieurs fois insisté sur le lien étroit entre stabilité régionale et développement économique.
La cérémonie d’aujourd’hui sera donc suivie de près, tant par les chancelleries africaines que par les observateurs internationaux, alors que le continent cherche à sortir durablement des logiques de conflit pour entrer dans une ère de coopération renforcée.