Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
REACTION

Réaction à propos de la place des jeunes au gouvernement


Alwihda Info | Par - 27 Août 2012


Maître Padaré est un éminent avocat, connu au-delà de nos frontières. S’il avait été remarqué et placé à un poste, c’est juste par sa compétence. S’il commence à gêner certains vieux comme Saleh Kebzaboh, à qui la faute? Ne devra-t-il pas prendre sa retraite toute mérité et laisser la place aux jeunes Moundang? Nous ne pouvons que féliciter le Président Deby d’accorder un intérêt appuyé pour les jeunes. La jeunesse est le fer de lance de tout développement.


Ces derniers temps, une véritable campagne haineuse, gratuite et insensée de diffamation, de dénigrement et de dénonciation calomnieuse, était engagée contre les jeunes nommés comme ministre au sein du gouvernement Tchadien, même si tout le monde n’était pas sans se reprocher quelque chose.
Nous nous demandons pour quel dessein les auteurs de ces écrits se plaisent-ils à s’attaquer aux jeunes ministres, s’engageant même à s’en prendre à leur famille, leur origine sociale ou leur cursus. Ce qu’il faudrait savoir, depuis la prise du pouvoir par le FROLINAT, nous avions connus toute sorte de nomination, allant des chefs militaires complètement analphabètes, des douaniers véreux et sans formation, des policiers non scolarisés, des ambassadeurs sachant à peine lire, bref, toutes les tares d’une société normale ont été valorisées. Comme disait un commentateur de la Radio Africa n◦ : « Quel est le pays où les policiers sont analphabètes? », et les auditeurs de répondre : « C’est le Tchad.. ».
Aujourd’hui, les fils de ceux là même qui étaient venus à Ndjamena par camion ou à dos de chameau, dans les valises du FROLINAT se permettent le luxe de s’attaquer aux gens sans raison. On aurait tout dit sur le Président Idriss Deby, mais la réalité est tout autre. Dans nos pays de résidence, nous avons la fierté d’écouter les propos embellissant sur le Tchad : « votre pays, maintenant c’est le décollage économique… »; « Ndjamena devient chaque jour, de plus en plus belle »; «  Votre capitale devient maintenant un petit-paris », que des mots flatteurs et doux à écouter contrairement à ceux qui nous cisaillaient les oreilles, il y a quelques années : « Le Tchad, n’est rien d’autre qu’une terre de barbares et de va-t-en guerre », « il n’y a rien au Tchad, sauf des cailloux… », « Ndjamena, ressemble à un gros village poussiéreux… », « Bof, le Tchad? Un pays sans âme, un état néant! ».Que des humiliations et des blessures sur notre orgueil en tant que Tchadien?
 
Nos opposants « professionnels », opposants sous tous les régimes comme le cas d’Acheik Ibn Oumar, Facho Balam, ou encore le cas désespéré du Docteur Ley. Ce dernier, toujours railleur, eternel insatisfait, démissionnaire dans le sang depuis l’école. Il ne sait rien d’autre que de démissionner de toutes les organisations qu’il adhère. Grincheux et avare, ne frappez pas à sa porte, il cachera sa nourriture avant de vous ouvrir. Ses deux filles dépitées par le comportement irrationnel de leur paternel, avaient décidées de quitter le domicile de leur fameux docteur de père, pour s’enticher de deux marocains et s’islamiser.
Docteur Ley, leur père communiste convaincu, soutenant la doctrine nord Coréenne, n’a pas de religion, ou plutôt la sienne, celle de démissionner et de manger seul. Un autre cas de figure, Acheik sera opposant, même si s’était son père qui était au pouvoir. Il a choisi le destin de mourir comme opposant. Il a assez trainé sa carcasse dans les différentes villes africaines (Tripoli, Niamey, Cotonou, Ouagadougou, Le Caire, Tunis, Alger, Bangui, Brazzaville, etc.).Aujourd’hui, opposant de luxe en France, il vit sur le dos des contribuables français en espérant le départ de Deby, et la venue d’un autre Président contre lequel il s’opposera. Il n’a jamais mis sa compétence de  grand mathématicien au service des jeunes qui en ont grandement besoin.
Nous ne pouvons passés sous silence les attaques contre les jeunes ministres qui ne vont que répondre à la nécessité que les jeunes prennent afin leur place dans la gestion des affaires du pays. Nous avons des vieux loups qui sont en activités depuis presque 50 ans. Le cas de Jean Alingué, de trésorier au temps de Ngarta, passant par ambassadeur du Tchad en France, ministre sous Goukouni, Habré et Deby. Il  avait également travaillé sous le régime de Malloum. Les jeunes comme Haïkal, Maitre Padaré, Terio, etc. n’ont-ils pas droit d’occuper un poste au Tchad?
Le cas de Haïkal, n’est pas atypique. Des nombreux pays ont nommé des artistes, des écrivains, des dramaturges, des sportifs à la tête du département de la culture. Le jeune ministre Haïkal a fait ses preuves comme un très bon artiste. Il avait repris le flambeau de son père, enseignant qui diffusait le savoir à ses élèves. Haïkal, lui moralisait la société tchadienne, il critiquait les abus et les comportements de nos militaires analphabètes à sa façon, quel beau parcours de courage.
Pour ceux qui n’ont pas connaissance de l’engagement de Haïkal, celui-ci avait fait la promotion de ses œuvres au Benin durant ses etudes au Centre polytechnique universitaire de Cotonou(Intercom) puis à l’institut Dauphine International. Par manque de moyen, il avait dû abandonner avec un chagrin au cœur, son projet de faire sous-titrer ses œuvres et les faire diffuser par la télévision Béninoise.
Maître Padaré est un éminent avocat, connu au-delà de nos frontières. S’il avait été remarqué et placé à un poste, c’est juste par sa compétence. S’il commence à gêner certains vieux comme Saleh Kebzaboh, à qui la faute? Ne devra-t-il pas prendre sa retraite toute mérité et laisser la place aux jeunes Moundang? Nous ne pouvons que féliciter le Président Deby d’accorder un intérêt appuyé pour les jeunes. La jeunesse est le fer de lance de tout développement.
Encourager l’engagement des jeunes dans la vie publique, c’est penser à la relève de demain. Nous déplorons que des dinosaures s’accrochent aux affaires publiques jusqu’à leur dernier jour, comme l’a été le défunt General Kamougué, responsable militaire au temps de Ngarta Tombalbaye, ministre sous le régime du conseil supérieur militaire, ministre sous Goukouni Weddeye, sous Hissein Habré, sous Idriss Deby, voyons donc, où est la place des jeunes?
À Maître Padaré, au comédien Haïkal, à Terio et autres jeunes dans le gouvernement, nous les encourageons à faire fi des injures, des diffamations, des dénonciations calomnieuses, du dénigrement et autres bassesses des Hommes pour mener à bien leur mission et revaloriser les jeunes dans leur besoin d’affirmation de soi.
Mbeurbaye Jean ALYOH



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)