Avec l’extension fulgurante vers Koundoul, la pression sur cette route a décuplé. Aujourd'hui, camions de transport, taxis collectifs et nuées de motos se disputent un espace trop étroit. Cette promiscuité forcée transforme chaque trajet en une épreuve de nerfs et de survie, ralentissant la mobilité des travailleurs et l'approvisionnement de la ville.
Le bilan humain s'alourdit chaque semaine. L’absence de trottoirs oblige les piétons, souvent des élèves, à frôler les véhicules lancés à vive allure. Le manque de signalisation et l’obscurité totale dès la nuit tombée aggravent le risque de collisions frontales. Il ne s'agit plus de "confort" de conduite, mais de la protection du droit fondamental à la vie.
Alors que s'ouvre la nouvelle année budgétaire, l'aménagement de cet axe doit être érigé en priorité absolue. Une infrastructure moderne n'est pas un luxe : c'est un levier de croissance. L'élargissement de la chaussée, couplé à la création de voies séparées pour les engins à deux roues et de trottoirs sécurisés, permettrait de désenclaver Koundoul et de sauver des vies.
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Urgence à Toukra : Pour un axe N'Djamena-Koundoul sûr et moderne







