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AFRIQUE

Régimes héréditaires en Afrique : « les institutions doivent être plus fortes »


Alwihda Info | Par Martin Hidgé Ndouba - 6 Juillet 2021



Ce n'est pas occulte que depuis l'accession à l'autonomie souveraine, la gérance du bien collectif, entre les fils et filles du même territoire, est entachée d'irrégularités. Certains sont arrivés au pouvoir par coup d'État ; d'autres ont modifié la Constitution pour s'éterniser au pouvoir. Le pire, c'est la succession au pouvoir du père au fils.
Déjà l'on compte quatre pays d'Afrique, le togolais Faure Gnassingbé a pris le pouvoir après la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma ; en République Démocratique du Congo, Joseph Kabila remplace son père Laurent Désiré Kabila ; au Gabon, Ali Bongo Ondimba a pris les manettes après son père Omar Bongo ; au Tchad, Mahamat Idriss Deby à son tour, prends le pouvoir après son père Idriss Deby Itno.

Cette conservation du pouvoir du père en fils répond-t-elle à la définition de la démocratie ? La démocratie ne peut s'épanouir que lorsque le pouvoir politique est librement et légalement transmis dit un adage. Difficile de comprendre, mais visible à l'œil de tous que ces enfants ont hérité le pouvoir de leur père. Rien ne peut innocenter cela, que le non-respect de l'ordre constitutionnel.

Les opinions internationales ont parfois approuvé cette succession du pouvoir. Il est temps que les Africains de 1960 se réveillent. L'Afrique doit faire preuve de maturité en primant l'intérêt collectif sur l'intérêt individuel. Les institutions doivent être plus fortes afin de répondre à de tels scénarios. Les pays d'Afrique doivent changer, et prendre leur destin en main, afin de promouvoir l'homme qu'il faut, à la place qu'il faut.



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