C’est le secrétaire général de la HAMA, Félicien Alladoum Radingaye, qui a ouvert la rencontre en soulignant la nécessité d’un dialogue franc afin de dissiper les incompréhensions récentes entre la HAMA et les médias. « C’est en dialoguant que nous avancerons ensemble », a-t-il affirmé.
Mais c’est surtout l’intervention de Mme Halimé Assadya Ali, présidente de la HAMA, qui a marqué les esprits. Dans une leçon inaugurale sur le thème « Régulation des médias : missions, attributions et vision de la HAMA », elle a exprimé sa volonté de bâtir un partenariat durable et exigeant entre l’institution et les médias.
« Ma vision est de créer un lien permanent avec la presse nationale pour accompagner son développement et la rendre plus crédible, professionnelle et en phase avec les évolutions technologiques », a-t-elle déclaré.
Professionnalisme et image : un cri du cœur
La présidente n’a pas mâché ses mots en évoquant les défis d’image et de posture auxquels la profession journalistique est confrontée au Tchad. Elle a interpellé directement les journalistes sur leur comportement dans les grands événements nationaux :
Et d’ajouter :
Mme Halimé Assadya Ali a également dénoncé une confusion croissante entre journalistes professionnels, communicants, influenceurs et attachés de presse. Elle a cité pour exemple la gestion de l'octroi des badges aux médias lorsqu'elle était Directrice générale adjointe de la communication à la Présidence :
Un appel à la structuration et à la rigueur
La journée a également été ponctuée de quatre exposés sur la régulation des médias, avant une série de discussions ouvertes sur les relations entre la HAMA et les médias nationaux. Ce dialogue vise à faire un diagnostic réaliste de la profession et à construire des bases solides pour un journalisme plus rigoureux et respecté.
La présidente de la HAMA a enfin insisté sur la nécessité de professionnaliser davantage le secteur et d’inculquer une culture de l’éthique et de la posture :
Mais c’est surtout l’intervention de Mme Halimé Assadya Ali, présidente de la HAMA, qui a marqué les esprits. Dans une leçon inaugurale sur le thème « Régulation des médias : missions, attributions et vision de la HAMA », elle a exprimé sa volonté de bâtir un partenariat durable et exigeant entre l’institution et les médias.
« Ma vision est de créer un lien permanent avec la presse nationale pour accompagner son développement et la rendre plus crédible, professionnelle et en phase avec les évolutions technologiques », a-t-elle déclaré.
Professionnalisme et image : un cri du cœur
La présidente n’a pas mâché ses mots en évoquant les défis d’image et de posture auxquels la profession journalistique est confrontée au Tchad. Elle a interpellé directement les journalistes sur leur comportement dans les grands événements nationaux :
« Très souvent, des journalistes arrivent en sandales. Comment voulez-vous qu’on vous respecte ? Personne ne va vous respecter. »
Et d’ajouter :
« Je me vois en vous. Mais avec ce genre de présentation, est-ce qu’on est crédible ? On renvoie des journalistes pour faire entrer des Tiktokeurs. Cela doit nous faire réfléchir. »
Mme Halimé Assadya Ali a également dénoncé une confusion croissante entre journalistes professionnels, communicants, influenceurs et attachés de presse. Elle a cité pour exemple la gestion de l'octroi des badges aux médias lorsqu'elle était Directrice générale adjointe de la communication à la Présidence :
« Tout le monde se fait appeler journaliste aujourd’hui. Chaque personnalité a son propre communicant, qui devient automatiquement “journaliste”. Je refuse cela. Celui qui n’est pas un média, on ne lui donne pas de badge. »
Un appel à la structuration et à la rigueur
La journée a également été ponctuée de quatre exposés sur la régulation des médias, avant une série de discussions ouvertes sur les relations entre la HAMA et les médias nationaux. Ce dialogue vise à faire un diagnostic réaliste de la profession et à construire des bases solides pour un journalisme plus rigoureux et respecté.
La présidente de la HAMA a enfin insisté sur la nécessité de professionnaliser davantage le secteur et d’inculquer une culture de l’éthique et de la posture :
« Le respect de la presse commence par elle-même. Si nous voulons défendre la liberté de la presse, nous devons aussi incarner la crédibilité et la discipline. »