Enquête

Scandale à Odza, l'Eglise Adventiste du 7e jour au centre d'un massacre foncier: La famille Emana désabusée


Alwihda Info | Par Marcel Hervé Zanga - 25 Aout 2015



Le cauchemar débute en l’an 2000, année sensée être la fin du monde tel que prôné par les témoins de Jéhovah avec l’arrivée de l’église adventiste du 7è jour sur les terres de la grande famille EBANA par le biais d’un de leur fils MEVOUNGOU Jean Jacques. Elle a présenté la bible afin de berner, duper voire d’arracher le terrain à cette noble famille, elle a usé du dol pour tromper la pauvre veuve Ebana née Ebah Christine allant jusqu’à la suivre dans les champs lui donner qui des chèques, qui des sommes d’argent même le nommé Mevoungou Jean Jacques n’a pas été épargné par ce système d’arnaque bien orchestré par les soits disants serviteurs de Dieu, serviteurs de Dieu ? La question vaut son pesant d’or ne dit-on pas dans les dix commandements « tu ne convoiteras point la chose d’autrui », « tu ne voleras point » qui trompe qui ?

Il est à signaler que le terrain de la famille Ebana qui est un bien indivi titulaire du titre foncier N° 22897/Mfoundi paru en 1994 ne saurait être vendu sans l’accord de tous les membres de la famille alors comment comprendre que l’union des églises adventistes du 7è jour arrivé à Odza en 2000 revendique becs et ongles ce terrain où actuellement se trouve le complexe scolaire adventiste d’Odza

Comme un soldat l’un des fils de la famille Ebana en la personne de Mbedé Ebana Dieudonné se lèvera question de stopper la récréation. Ainsi donc en 2009, il saisira Me Biwolé Jean René, huissier à la 15è charge qui par la suite adressera en date du trente octobre en 2009 une sommation de déguerpir au complexe scolaire Adventiste d’Odza, sommation qui ne sera pas respecté par le sus-cité. Contacté par le sieur Mbedé Ebana Dieudonné, Me Biwolé Jean Réné servira une seconde fois une itérative de sommation de déguerpir en date du vingt-quatre juillet deux mil dix malgré toutes ces sommations à eux délivrées le statu quo est maintenu. Par la suite les procédures fuseront entre 2009 et 2015 de toute part assignation en suppression des constructions et d’ouvrages ; des oppositions à vente contenant sommation ; des sommations d’arrêt des travaux et autres.

Incompréhension totale on pourrait dire pure magie ou tout simplement du vaudou en date du dix-huit novembre 2014, par les dirigeants de l’union des églises adventistes du 7è jour d’Afrique Centrale de l’Ouest feront apparaitre un faux protocole plus jeune de 10ans parce que le titre foncier N°22897/Mfoundi a été délivré à la famille Ebana le 1er aout 1994 pour une contenance de neuf hectares soixante-deux ares- cinquante-neuf centiares. Suite à la requête de monsieur Mevoungou Ebana Jean Jacques co-divisaire des biens de la succession Ebana Obama corrompu et soudoyé par les dirigeants de l’union des églises adventistes du 7è jour d’Afrique Centrale de l’Ouest fera adresser une sommation de déposer la copie du titre foncier N°22897/ Mfoundi à l’étude de Me Pierre Firmin Adda , notaire au sieur Mbede Ebana Dieudonné ; ils ne vont pas s’arrêter en si bon chemin par la suite dame Babode née Mbazo’o Marie Rosette, juge d’instruction au tribunal de première instance de Yaoundé-Ekounou sera saisi par ces derniers enverra la convocation N° 21 en date du 30 décembre 2014 invitant le nommé Mbede Ebana Dieudonné Magloire à se présenter au palais de justice d’Ekounou le lundi 05 janvier 2015 à 10h00 mn. Victime de toutes sortes d’intimidations, de menaces, d’abus et autres Mbede Ebana Dieudonné (ancien président de l’association des parents d’élèves au complexe scolaire adventiste d’Odza) comme un roc ne changera pas d’un iota son engagement et sa détermination dans cette bataille de titans.

Après quatre renvois au tribunal de grande instance de Yaoundé, l’affaire famille Ebana contre complexe scolaire adventiste d’Odza reste pendante cependant en attendant le verdict du 18 septembre, il est vivement recommandé aux parents d’élèves de faire attention pour le compte de la rentrée scolaire 2015-2016 au cas où la vérité serait établie, des scellés peuvent être apposés au CSAO question de permettre à monsieur Ebana et aux siens de rentre dans leur droit ce qui empêcherait aux élèves de fréquenter. Vivement que la justice camerounaise fasse son travail afin de siffler la fin de cette récréation qui a longtemps duré.

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