Selon Monsieur Koulamallah, le discours de ces activistes, bien que se voulant subversif, manque souvent de profondeur et de vision stratégique pour le continent. Il exprime son scepticisme quant à leur sincérité, les trouvant "d'une légèreté affligeante" et davantage en quête de "projecteurs" que de solutions concrètes.
Un point central de sa critique concerne leur rapport à la France. Il souligne la contradiction de certains activistes qui dénoncent la France et ses alliés africains tout en conservant leur nationalité française, questionnant la sincérité de leur rejet de l'héritage colonial et des symboles de domination occidentale.
Concernant la question du franc CFA, Abderaman Koulamallah plaide pour une analyse sérieuse et collective menée par les États africains eux-mêmes, au-delà des slogans et des prises de position théâtrales. Il insiste sur la complexité du sujet, qui nécessite une volonté politique continentale forte pour concevoir une alternative crédible et stable.
Il conclut en affirmant que ce combat ne peut être confié à des activistes en quête de visibilité, et que le panafricanisme doit être une "éthique de responsabilité, de cohérence et de solidarité" au service d'un projet collectif d'émancipation, et non une simple posture.