Évoquant cette cohabitation, l'abbé Madou estime que le "mal-vivre est réel" et que le Tchad "vit sur un sable mouvant". Abbé Madou catégorise deux causes fondamentales de ce mal-vivre : la politique, la religion.
Borkoum Dingamdodet Yves, alias Cach-cach de haut niveau y voit lui aussi la marque du colon qui a imprimé dans l'esprit du politique "le diviser pour mieux régner".
Ces politiques prônent le régionalisme, renchérit Abbé Madou en s'inspirant des écrivains Baba Moustapha, Isaac Tedambé. "Qu'enseigne-t-on aux croyants qui refusent de manger ensemble, de se marier librement et qui insultent par les étiquettes ?", s'interroge Abbé Madou pour indexer la contribution du religieux dans le mal-vivre.
Pour un véritable vivre-ensemble, l'éducation et la justice sont les seuls moyens, tranche le conférencier. Une éducation "à l'amour social et à la fraternité" en substition du communautarisme en vogue. Une éducation "à la patrie et au bien commun" car "tout le monde est devenu pilleur et mercenaire".
La justice et l'égalité permettront aussi de supprimer les frustrations et l'exclusion sociale.
Borkoum Dingamdodet Yves, alias Cach-cach de haut niveau y voit lui aussi la marque du colon qui a imprimé dans l'esprit du politique "le diviser pour mieux régner".
Ces politiques prônent le régionalisme, renchérit Abbé Madou en s'inspirant des écrivains Baba Moustapha, Isaac Tedambé. "Qu'enseigne-t-on aux croyants qui refusent de manger ensemble, de se marier librement et qui insultent par les étiquettes ?", s'interroge Abbé Madou pour indexer la contribution du religieux dans le mal-vivre.
Pour un véritable vivre-ensemble, l'éducation et la justice sont les seuls moyens, tranche le conférencier. Une éducation "à l'amour social et à la fraternité" en substition du communautarisme en vogue. Une éducation "à la patrie et au bien commun" car "tout le monde est devenu pilleur et mercenaire".
La justice et l'égalité permettront aussi de supprimer les frustrations et l'exclusion sociale.