"Enseigner ne doit plus rimer avec misère". Pour juguler cette misère, l'État doit "investir" dans l'éducation. Malheureusement le gouvernement n'assure pas cet investissement, à en croire Abdelkadre Djibia. "Il n'est un secret pour personne que le gouvernement tchadien a abandonné l'école depuis très longtemps". Le résultat "désastreux" du baccalauréat est la preuve d'une école "agonisante, politisée, corrompue". Les enseignants, moins responsables de cette situation, exigent du gouvernement de s'assumer.
Le secrétaire général provincial regrette "qu'en 2025, un enseignant reçoit une prime de logement de 20 000". Son salaire doit "significativement et urgemment" être revalorisé. Outre la revalorisation salariale, la section provinciale du Syndicat des enseignants du Tchad exige le paiement des rappels des avancements, la régularisation des actes de carrière, la levée du moratoire des autorisations d'études, l'exécution des points d'accord du pacte social avec le gouvernement.
Abdelkadre Djibia, regrettant la non-application desdits points, met en garde le gouvernement et la plateforme revendicative d'un potentiel pacte hâtif qui ne prendrait pas en compte les revendications des éducateurs.
Le secrétaire général provincial regrette "qu'en 2025, un enseignant reçoit une prime de logement de 20 000". Son salaire doit "significativement et urgemment" être revalorisé. Outre la revalorisation salariale, la section provinciale du Syndicat des enseignants du Tchad exige le paiement des rappels des avancements, la régularisation des actes de carrière, la levée du moratoire des autorisations d'études, l'exécution des points d'accord du pacte social avec le gouvernement.
Abdelkadre Djibia, regrettant la non-application desdits points, met en garde le gouvernement et la plateforme revendicative d'un potentiel pacte hâtif qui ne prendrait pas en compte les revendications des éducateurs.