Selon ces mêmes sources, Hassan Moussa Ali serait soupçonné d’être à l’origine de fuites de documents relatifs au projet de budget pour l’exercice 2026, publiés par Tchad One. Lors de son arrestation, son téléphone portable ainsi que son ordinateur auraient été saisis.
Cette interpellation survient dans un contexte de tensions politiques accrues marqué par une recrudescence d’atteintes aux libertés publiques. De nombreux acteurs — fonctionnaires jugés indépendants, journalistes, leaders politiques et membres de la société civile — feraient régulièrement l’objet de filatures et de pressions, notamment de la part de la Direction générale des renseignements intérieurs (DGRI).
Ces derniers mois, la multiplication des cas de disparitions d’opposants, de militants associatifs, d’acteurs économiques ou de simples citoyens alimente un climat de peur à N’Djamena.
Dans une déclaration publiée le 10 septembre 2024, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) faisait état d’une « recrudescence des arrestations arbitraires et des détentions au secret par les services de renseignement au Tchad », dénonçant l’existence d’un « système parallèle opérant en dehors du cadre légal », dans lequel les personnes arrêtées ne se voient présenter aucun document officiel et se trouvent privées de leurs droits fondamentaux.
Les ressortissants étrangers ne sont pas épargnés. Depuis le 19 septembre, l’influenceur russe Maksim Shugaley, proche des réseaux Wagner, est détenu avec deux autres citoyens russes et un ressortissant biélorusse, malgré les démarches entreprises par Moscou pour obtenir leur libération.
Une source gouvernementale évoque le rôle des « services spéciaux », en référence à l’ANSE, structure placée directement sous l’autorité de la Présidence et face à laquelle le gouvernement apparaîtrait largement impuissant.
Cette interpellation survient dans un contexte de tensions politiques accrues marqué par une recrudescence d’atteintes aux libertés publiques. De nombreux acteurs — fonctionnaires jugés indépendants, journalistes, leaders politiques et membres de la société civile — feraient régulièrement l’objet de filatures et de pressions, notamment de la part de la Direction générale des renseignements intérieurs (DGRI).
Ces derniers mois, la multiplication des cas de disparitions d’opposants, de militants associatifs, d’acteurs économiques ou de simples citoyens alimente un climat de peur à N’Djamena.
Dans une déclaration publiée le 10 septembre 2024, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) faisait état d’une « recrudescence des arrestations arbitraires et des détentions au secret par les services de renseignement au Tchad », dénonçant l’existence d’un « système parallèle opérant en dehors du cadre légal », dans lequel les personnes arrêtées ne se voient présenter aucun document officiel et se trouvent privées de leurs droits fondamentaux.
Les ressortissants étrangers ne sont pas épargnés. Depuis le 19 septembre, l’influenceur russe Maksim Shugaley, proche des réseaux Wagner, est détenu avec deux autres citoyens russes et un ressortissant biélorusse, malgré les démarches entreprises par Moscou pour obtenir leur libération.
Une source gouvernementale évoque le rôle des « services spéciaux », en référence à l’ANSE, structure placée directement sous l’autorité de la Présidence et face à laquelle le gouvernement apparaîtrait largement impuissant.
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Tchad : Le directeur de cabinet du ministère des Transports arrêté par l’ANSE à N’Djamena








