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Tchad : Le prix des céréales en hausse croissante, cri de détresse au gouvernement
Les prix du sac de maïs et de petit mil ont connu une hausse respective de 11FCFA à 12FCFA, le sac du petit mil passant de 16FCFA àFCFA sur différents marchés de N'Djamena, a constaté la PANA sur place.
"Les stocks des différents marchés commencent à tarir. Face à une hausse croissante des prix, les commerçants grossistes invoquent des difficultés à ravitailler N'Djamena en céréales, et lancent un cri de détresse au gouvernement", a alerté le président du syndicat des commerçants de céréales et coordonnateur des différents marchés de N'Djamena, Saleh Goudja Mallah.
"En ce moment, N'Djamena n'est ravitaillé que par Gama, une localité à environ 200 kilomètres, dans le Hadjer Lamis. Sur les différents marchés de la capitale, les prix ne font qu'augmenter de manière vertigineuse. Le sac du petit mil, qui se vendait entre 16FCFA et 17FCFA, se vend aujourd'hui entre 28FCFA et 30FCFA", a-t-il ajouté.
"Nous demandons au gouvernement d'ouvrir les portes de l'Office national de la sécurité alimentaire (ONASA) pour améliorer un peu la situation. Les denrées importées du Cameroun sont actuellement moins chères que les produits locaux", a plaidé M. Mallah.
La secrétaire à l'Agriculture, chargée de la Sécurité alimentaire, Mme Fatimé Issa Ramadan, a estimé que la production de céréales cette année va tourner autour de 1,5 millions de tonnes, un rendement insuffisant.
"Il n'y a que 19tonnes de céréales pour tout le Tchad, alors que les normes imposent une disponibilité d'au moins 35tonnes", explique un technicien de ce département.
Mais, pour M. Saleh Goudja Mallah, si les ménages constatent une augmentation des prix des céréales, cela est lié au prix à la base plus le coût du transport. "Pour un sac de mil ou de maïs, le commerçant est obligé de payer au moins 7FCFA du point d'achat jusqu'à la destination", a-t-il déploré.
"Les stocks des différents marchés commencent à tarir. Face à une hausse croissante des prix, les commerçants grossistes invoquent des difficultés à ravitailler N'Djamena en céréales, et lancent un cri de détresse au gouvernement", a alerté le président du syndicat des commerçants de céréales et coordonnateur des différents marchés de N'Djamena, Saleh Goudja Mallah.
"En ce moment, N'Djamena n'est ravitaillé que par Gama, une localité à environ 200 kilomètres, dans le Hadjer Lamis. Sur les différents marchés de la capitale, les prix ne font qu'augmenter de manière vertigineuse. Le sac du petit mil, qui se vendait entre 16FCFA et 17FCFA, se vend aujourd'hui entre 28FCFA et 30FCFA", a-t-il ajouté.
"Nous demandons au gouvernement d'ouvrir les portes de l'Office national de la sécurité alimentaire (ONASA) pour améliorer un peu la situation. Les denrées importées du Cameroun sont actuellement moins chères que les produits locaux", a plaidé M. Mallah.
La secrétaire à l'Agriculture, chargée de la Sécurité alimentaire, Mme Fatimé Issa Ramadan, a estimé que la production de céréales cette année va tourner autour de 1,5 millions de tonnes, un rendement insuffisant.
"Il n'y a que 19tonnes de céréales pour tout le Tchad, alors que les normes imposent une disponibilité d'au moins 35tonnes", explique un technicien de ce département.
Mais, pour M. Saleh Goudja Mallah, si les ménages constatent une augmentation des prix des céréales, cela est lié au prix à la base plus le coût du transport. "Pour un sac de mil ou de maïs, le commerçant est obligé de payer au moins 7FCFA du point d'achat jusqu'à la destination", a-t-il déploré.
