Dans son discours, le Contrôleur général de l’AILC, M. Ousmane Abderamane Djougourou, a lancé un appel à l’union, notamment avec la jeunesse, autour du thème : « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : assurer l’intégrité des hommes de demain ». Il a souligné que la jeunesse, majoritaire dans la population tchadienne, constitue un levier essentiel dans cette lutte pour la promotion de l’intégrité et des valeurs citoyennes.
Bilan d’actions et résultats obtenus
Créée par l’Ordonnance n°007/PR/2023 du 1er août 2023, l’AILC a pour mission la prévention, la détection et la répression de la corruption ainsi que la promotion d’une gestion saine et transparente des ressources publiques.
Depuis février 2025, l’Autorité a conduit 37 missions d’audit, de contrôle et de vérification, mettant en lumière d’importantes irrégularités. Le bilan présenté par le Contrôleur général fait état de résultats significatifs : 910 969 736 354 FCFA de redressements financiers prononcés ; 120 662 868 826 FCFA déjà recouvrés et reversés au Trésor public ; 31 véhicules importés frauduleusement récupérés ; 92 personnes mises en cause, dont 50 suspendues, 38 poursuivies en justice et 6 condamnées.
Dans le souci d’impliquer activement les citoyens, l’AILC a mis en place plusieurs mécanismes de signalement, notamment le numéro vert gratuit 1222 accessible via MOOV et AIRTEL, un site web interactif permettant les dénonciations anonymes, ainsi qu’un bureau de réception des plaintes physiques.
Axes prioritaires et défis
Le Contrôleur général a rappelé les principaux axes de la stratégie de lutte contre la corruption : La promotion de la transparence dans la gestion des ressources publiques ; Le renforcement des systèmes de contrôle interne et externe ; La protection des lanceurs d’alerte et des journalistes d’investigation ; La coopération internationale et l’alignement aux standards internationaux.
Malgré ces avancées, le défi majeur demeure la culture de l’impunité. « Tant que la loi reste sélective, la corruption demeure perçue comme une activité rentable », a regretté M. Djougourou, tout en réaffirmant la volonté de l’AILC d’appliquer les lois de la République à tous, sans distinction de rang, de fonction ou de statut.
Perspectives 2026 et coopération internationale
Pour l’année 2026, l’AILC envisage plusieurs actions prioritaires, notamment : Le strict respect des textes régissant les concours, recrutements et marchés publics ; La poursuite de la digitalisation de l’administration publique ; La promotion d’une gestion transparente, équitable et responsable des ressources nationales ; La réalisation d’une évaluation nationale des risques de corruption.
Au plan international, le Tchad, en tant qu’État partie à la Convention des Nations Unies contre la corruption (UNCAC), est actuellement soumis à un examen par l’ONUDC. Par ailleurs, une mission d’évaluation de la mise en œuvre de la Convention de l’Union africaine est prévue en février 2026, sous l’égide du Conseil consultatif de l’Union africaine.
L’AILC entend mener cette lutte comme un combat national impliquant l’ensemble des citoyens, convaincue, selon son Contrôleur général, que la corruption demeure « la racine de tous les maux » qui brisent les rêves des Tchadiens et freinent l’accès équitable aux opportunités.
Bilan d’actions et résultats obtenus
Créée par l’Ordonnance n°007/PR/2023 du 1er août 2023, l’AILC a pour mission la prévention, la détection et la répression de la corruption ainsi que la promotion d’une gestion saine et transparente des ressources publiques.
Depuis février 2025, l’Autorité a conduit 37 missions d’audit, de contrôle et de vérification, mettant en lumière d’importantes irrégularités. Le bilan présenté par le Contrôleur général fait état de résultats significatifs : 910 969 736 354 FCFA de redressements financiers prononcés ; 120 662 868 826 FCFA déjà recouvrés et reversés au Trésor public ; 31 véhicules importés frauduleusement récupérés ; 92 personnes mises en cause, dont 50 suspendues, 38 poursuivies en justice et 6 condamnées.
Dans le souci d’impliquer activement les citoyens, l’AILC a mis en place plusieurs mécanismes de signalement, notamment le numéro vert gratuit 1222 accessible via MOOV et AIRTEL, un site web interactif permettant les dénonciations anonymes, ainsi qu’un bureau de réception des plaintes physiques.
Axes prioritaires et défis
Le Contrôleur général a rappelé les principaux axes de la stratégie de lutte contre la corruption : La promotion de la transparence dans la gestion des ressources publiques ; Le renforcement des systèmes de contrôle interne et externe ; La protection des lanceurs d’alerte et des journalistes d’investigation ; La coopération internationale et l’alignement aux standards internationaux.
Malgré ces avancées, le défi majeur demeure la culture de l’impunité. « Tant que la loi reste sélective, la corruption demeure perçue comme une activité rentable », a regretté M. Djougourou, tout en réaffirmant la volonté de l’AILC d’appliquer les lois de la République à tous, sans distinction de rang, de fonction ou de statut.
Perspectives 2026 et coopération internationale
Pour l’année 2026, l’AILC envisage plusieurs actions prioritaires, notamment : Le strict respect des textes régissant les concours, recrutements et marchés publics ; La poursuite de la digitalisation de l’administration publique ; La promotion d’une gestion transparente, équitable et responsable des ressources nationales ; La réalisation d’une évaluation nationale des risques de corruption.
Au plan international, le Tchad, en tant qu’État partie à la Convention des Nations Unies contre la corruption (UNCAC), est actuellement soumis à un examen par l’ONUDC. Par ailleurs, une mission d’évaluation de la mise en œuvre de la Convention de l’Union africaine est prévue en février 2026, sous l’égide du Conseil consultatif de l’Union africaine.
L’AILC entend mener cette lutte comme un combat national impliquant l’ensemble des citoyens, convaincue, selon son Contrôleur général, que la corruption demeure « la racine de tous les maux » qui brisent les rêves des Tchadiens et freinent l’accès équitable aux opportunités.
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Tchad – Lutte anticorruption : près de 911 milliards de FCFA redressés par l’AILC en 2025








