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Tchad : Ndjamena croupit dans les ordures
La capitale tchadienne ne reflète pas une image reluisante. Ses principaux quartiers sont plombés d’ordures ménagères, avec des caniveaux bouchés, des eaux usées qui dégagent une odeur nauséabonde, des bouteilles en plastique qui jonchent les rues, etc. Une situation indigne d’une capitale. En cause, la mauvaise politique d’assainissement et d’aménagement urbain de la part des responsables de la voirie.
En faisant un tour dans les différents quartiers, Moursal, Paris-Congo, Gassi, Ridina, Ndjaritous l’on constate qu’ils sont débordés d’ordures ménagères et d’eaux usées. Au cœur du marché Ndombolo, c’est le même spectacle d’immondices, et ce qui est de plus ahurissant, le bassin de rétention d'eau de Paris-Congo. Autour de cet ouvrage de 10 mètres de long et de près de 4 mètres de hauteur, il faut être masqué pour approcher la montagne d'ordures qui s’y trouve et qui pollue tout le quartier.
Quelques habitants interrogés expriment leur mécontentement : « Nous sommes fatigués d'interpeller la mairie. Rien ne bouge. C’est tellement difficile pour nous qui habitons ce quartier », s'est lamenté un père de famille allongé sous un arbre. Le jeune Gouara du quartier Paris-Congo déclare : « ces ordures ménagères que vous voyez viennent aussi des autres quartiers comme : Ridina, Sans-Fils. Il y a souvent de la bagarre entre ceux qui viennent les déposer et les habitants d’ici. Chez le voisin d’en face, quand il pleut, les asticots sortent dans sa cour. Nous sommes vraiment fatigués de crier et de demander l'aide de la mairie. »
Le cas du marché Ndombolo à Paris-Congo est également inquiétant. Le forage implanté au marché est presque englouti par les ordures ménagères, les bouteilles en plastique, des vielles tôles, des cartons, etc.
Dans cette atmosphère, une autre activité se fait juste à côté : il s'agit de l’enlèvement du plumage des poulets par un groupe de femmes et quelques jeunes garçons, ceci dans des conditions insalubres. Et c'est ce qui est vendu aux consommateurs. Face à cette situation, les responsables de la voirie municipale doivent prendre leurs responsabilités avant le retour des pluies dans la capitale tchadienne. Ils doivent aussi organiser des campagnes de sensibilisation de la population dans sa majorité. Ainsi, chaque quartier devrait s'organiser pour assainir l’espace, curer les caniveaux et nettoyer les rues pour le bien-être de tous.
En faisant un tour dans les différents quartiers, Moursal, Paris-Congo, Gassi, Ridina, Ndjaritous l’on constate qu’ils sont débordés d’ordures ménagères et d’eaux usées. Au cœur du marché Ndombolo, c’est le même spectacle d’immondices, et ce qui est de plus ahurissant, le bassin de rétention d'eau de Paris-Congo. Autour de cet ouvrage de 10 mètres de long et de près de 4 mètres de hauteur, il faut être masqué pour approcher la montagne d'ordures qui s’y trouve et qui pollue tout le quartier.
Quelques habitants interrogés expriment leur mécontentement : « Nous sommes fatigués d'interpeller la mairie. Rien ne bouge. C’est tellement difficile pour nous qui habitons ce quartier », s'est lamenté un père de famille allongé sous un arbre. Le jeune Gouara du quartier Paris-Congo déclare : « ces ordures ménagères que vous voyez viennent aussi des autres quartiers comme : Ridina, Sans-Fils. Il y a souvent de la bagarre entre ceux qui viennent les déposer et les habitants d’ici. Chez le voisin d’en face, quand il pleut, les asticots sortent dans sa cour. Nous sommes vraiment fatigués de crier et de demander l'aide de la mairie. »
Le cas du marché Ndombolo à Paris-Congo est également inquiétant. Le forage implanté au marché est presque englouti par les ordures ménagères, les bouteilles en plastique, des vielles tôles, des cartons, etc.
Dans cette atmosphère, une autre activité se fait juste à côté : il s'agit de l’enlèvement du plumage des poulets par un groupe de femmes et quelques jeunes garçons, ceci dans des conditions insalubres. Et c'est ce qui est vendu aux consommateurs. Face à cette situation, les responsables de la voirie municipale doivent prendre leurs responsabilités avant le retour des pluies dans la capitale tchadienne. Ils doivent aussi organiser des campagnes de sensibilisation de la population dans sa majorité. Ainsi, chaque quartier devrait s'organiser pour assainir l’espace, curer les caniveaux et nettoyer les rues pour le bien-être de tous.
