Cette session 2025-2026 s’annonce comme l’une des plus compétitives de l’histoire de l’ENA, avec 11 338 candidats inscrits, dont 10 575 externes (93 %) et 763 internes (7 %).
Sur le plan linguistique, 9 365 candidats (83 %) composeront en français, tandis que 1 973 (17 %) le feront en arabe. Notablement, 75 % des candidats, soit 8 365 personnes, composeront dans la capitale N’Djamena, le reste étant réparti dans les centres provinciaux. Six candidats non-voyants participeront également aux épreuves au Lycée Sacré-Cœur, un geste d’inclusion salué par le jury.
Conformément aux arrêtés n°13942/PT/2023 et n°13944/PT/2023 signés du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République, la voie d’accès à l’ENA demeure le concours basé sur le mérite et l’excellence. M. Baba Laye a souligné :
« Ce concours traduit la vitalité de notre jeunesse et l’attractivité de l’ENA, qui reste le creuset de formation de l’élite administrative tchadienne. »
Pour garantir l’équité et l’accessibilité, 12 centres d’examen ont été ouverts à travers le pays, dont 7 en province et 5 à N’Djamena. Les épreuves écrites se dérouleront ce samedi 18 octobre 2025. Les candidats doivent arriver au plus tard à 6h30, la première épreuve débutant à 8h00 précises.
Les consignes de sécurité incluent :
- Interdiction de tout appareil électronique (téléphones, montres connectées, etc.) ;
- Fouilles systématiques à l’entrée des centres ;
- Présentation obligatoire du reçu d’inscription et d’une pièce d’identité valide (NNI ou passeport).
« Nous avons pris toutes les dispositions pour que ce concours se déroule dans la transparence totale. »
Chaque candidat devra consulter son numéro de matricule affiché devant sa salle d’examen, précisant la filière, le centre, la langue de composition et le numéro d’ordre.
Le président du jury a appelé les participants à la discipline, à la ponctualité et à l’intégrité, rappelant que :
« Le sérieux est la meilleure garantie du succès. »
. Baba Laye a également remercié l’ensemble des équipes de l’ENA, les partenaires institutionnels, les forces de sécurité et les membres du jury pour leur engagement et leur professionnalisme. Il a conclu :
« Nous voulons offrir à chaque candidat les mêmes chances de réussite. Ce concours doit rester un modèle d’équité et d’excellence au service de la République. »