L’objectif de cet atelier, selon Claire de Pimodan, était avant tout de partager un savoir-faire artistique, une expérience professionnelle autour de la gravure. Il s’agissait pour elle de transmettre des connaissances techniques, tout en stimulant la créativité des jeunes. À travers cette démarche, elle espère contribuer à nourrir leur parcours artistique et à leur offrir de nouvelles perspectives pour l’avenir.
L’artiste n’a pas manqué de souligner les défis logistiques rencontrés, notamment l’absence de matériel de gravure sur place. « Il a fallu acheminer des outils depuis Paris et adapter certains matériaux disponibles localement », a-t-elle expliqué. À titre d’exemple, le lino – utilisé couramment en gravure – a été remplacé par des matériaux récupérés chez des cordonniers, tels que ceux servant à fabriquer des semelles. Certains participants ont également expérimenté avec des feuilles, témoignant ainsi de leur capacité à faire preuve d’ingéniosité.
Claire de Pimodan s’est dite impressionnée par l’enthousiasme, l’implication et la créativité des jeunes tout au long de l’atelier. « Ils se sont approprié très rapidement le matériel et ont su l’exploiter de manière originale », a-t-elle confié, visiblement ravie par l’énergie déployée durant les sessions de formation.
Cette restitution marque donc la fin d’un processus de transmission, mais peut-être aussi le début de nouvelles vocations artistiques pour ces jeunes, désormais mieux armés pour explorer l’univers exigeant et passionnant de la gravure.