Selon les éléments de l’enquête, le prévenu et son complice auraient roué de coups leur victime, lui infligeant plusieurs blessures. Devant le tribunal, l’accusé a reconnu les faits, expliquant qu’ils venaient de recevoir leur paie sur un chantier avant de consommer du « Djalla ». Sous l’effet de l’alcool, il aurait perdu le contrôle de ses actes :
« Je ne me souviens de rien, je me suis retrouvé au commissariat sans savoir ce qui s’était passé », a-t-il déclaré à la barre.
Cette défense n’a pas convaincu le représentant du ministère public, qui a rappelé que l’ivresse ne saurait exonérer de la responsabilité pénale.
« Chacun a le droit de consommer de l’alcool, mais personne n’a le droit d’agresser autrui et de se justifier par l’abus d’alcool », a martelé le procureur, soulignant que l’ivresse n’est pas une excuse légale.
Le tribunal a estimé que ce comportement constitue une infraction grave punie par la loi. Le ministère public a requis six mois d’emprisonnement ferme contre le prévenu, assortis d’une amende de 50 000 francs CFA.
L’audience s’est tenue le 10 novembre 2025 au Tribunal de grande instance de N’Djamena, mettant en lumière les conséquences de la consommation excessive d’alcool et la nécessité de la responsabilité individuelle face à la violence.
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Tchad : Un ouvrier condamné après une agression liée à l’alcool local « Djalla »







