Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
TCHAD

Tchad : après leur festival, les artistes convaincus de frayer leur propre chemin


Alwihda Info | Par Guillaume Djerane - 7 Octobre 2021


Avec un succès à 80% du festival URBAN ACT 1 sans le soutien des pouvoirs publics, les artistes se disent convaincus que dans leur milieu, l'Etat tchadien ne fera rien et n'a plus de chemin à leur montrer.


Tchad : après leur festival, les artistes convaincus de frayer leur propre chemin
Il a été démontré par les artistes que tout comme dans l'éducation tchadienne, la culture est expressément mutilée au Tchad. "On ne compte plus sur le ministère de la Culture, d'ailleurs ça n'existe pas chez nous", déclare un promoteur culturel.

Au Tchad, les hommes du métier c'est-à-dire les artistes se mêlent parfois à la politique par des propagandes pour joindre les deux bouts. Faut-il reconnaitre que parmi ces artistes, beaucoup ont des images ternies à travers leurs modes de vie au Tchad. Pères de famille se livrant à des pratiques qui n'honorent pas les artistes, mères artistes parfois prostituées, font que les artistes sont pas considérés. Pourtant ils doivent être exemplaires car c'est par l'intermédiaire de la musique et autres qu'ils véhiculent leurs messages.

Tous ces problèmes sont d'ordre managériales. Les financements sont verrouillés, les artistes sont escroqués même du peu de leur dû que prévoit l'État à travers le BUDRA. Jusqu'en 2021, les responsables du ministère de la culture n'ont rien prévu au sujet du statut de l'artiste tchadien.

Pas d'ouverture, ni de respect minimum aux oeuvres artistiques du pays. Depuis lors, ce ministère demeure un simple moyen de mutilation des artistes tchadiens, affirment les artistes eux mêmes. Au vu de toutes ces analyses, Ndilbé korhiguim, Boumond Vidal Saradoumngué et Dimasra Alexis ont trouvé la formule. Selon eux, le modèle original à adopter est "le mangement de l'art par les artistes".



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)