Roger décrit les conditions de son arrestation :
La victime explique qu'à ce moment, un deuxième militaire lui a demandé du crédit :
"Nous étions au bord du goudron et les militaires sont venus nous arrêter. J'ai été ligoté avec plus de 50 autres manifestants. Nous étions couchés à plat ventre, devant la radio Oxygène. On marchait sur nous. J'ai eu la vie sauve grâce à mon gilet d'Airtel. Un militaire m'a demandé crédit. Quand il m'a libéré, je lui ai envoyé 3000 minutes à 7000 FCFA pour un mois".
La victime explique qu'à ce moment, un deuxième militaire lui a demandé du crédit :
"Son collègue me demande aussi de lui faire un transfert. J'ai répondu que c'est fini, désolé. Je lui ai fait pour une semaine à 1200 FCFA. Il m'a dit de me lever et de courir. Quand je me suis levé, les autres aussi se sont levés pour courir. Les militaires ont exigé qu'ils reviennent. Quand je courais, un militaire a chargé son arme et a tiré deux balles pour m'abattre. Je n'ai pas été atteint. J'ai viré à toute vitesse à la seconde rue après la radio Oxygène. C'est ainsi que j'ai eu la vie sauve. Ils ont amené une benne pour ramasser les autres personnes arrêtées. Elles étaient plus de 50 personnes".