La délégation provinciale du ministère de la Femme et de la Petite Enfance du Moyen Chari, en partenariat avec l’UNICEF, a organisé ce 14 octobre 2025 une journée d’échanges et de réflexion avec les chefs de cantons, chefs de villages, chefs de ferriques, leaders religieux et membres de la société civile.
L’objectif principal de cette rencontre est de trouver des stratégies concrètes et d’obtenir des engagements fermes pour éliminer les mutilations génitales féminines (MGF), une pratique qui refait malheureusement surface dans certaines localités de la province.
Au cours de cette journée, il a également été question de renforcer la responsabilité des autorités traditionnelles, religieuses et politiques dans la lutte contre l’excision. Les participants envisagent la création d’un comité de suivi et d’évaluation, chargé d’accompagner les chefs de canton et villages dans la pérennisation des campagnes de sensibilisation.
Prenant la parole à la déléguée provinciale du ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Mme Nekarnodji Diobngué, a rappelle que cette pratique constitue une forme de violence basée sur le genre, et son élimination est désormais une priorité à tous les niveaux international, régional et national.
Plusieurs participants ont félicité la délégation pour cette initiative. Certains ont toutefois déploré le manque de volonté politique dans l’application de la loi n°001 du nouveau code pénal et de l’ordonnance n°003 du 21 janvier 2025, qui interdisent et sanctionnent les MGF sous toutes leurs formes.
D’autres ont souligné que le changement doit aussi venir des communautés elles-mêmes, en cessant d’encourager ces pratiques nuisibles. Pour conclure, le préfet du département du Barh-Koh, Oumar Ali Nanina, a invité chacun à prendre conscience des dangers que représente l’excision, une pratique qui porte gravement atteinte à la santé et aux droits fondamentaux des femmes et des filles.
L’objectif principal de cette rencontre est de trouver des stratégies concrètes et d’obtenir des engagements fermes pour éliminer les mutilations génitales féminines (MGF), une pratique qui refait malheureusement surface dans certaines localités de la province.
Au cours de cette journée, il a également été question de renforcer la responsabilité des autorités traditionnelles, religieuses et politiques dans la lutte contre l’excision. Les participants envisagent la création d’un comité de suivi et d’évaluation, chargé d’accompagner les chefs de canton et villages dans la pérennisation des campagnes de sensibilisation.
Prenant la parole à la déléguée provinciale du ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Mme Nekarnodji Diobngué, a rappelle que cette pratique constitue une forme de violence basée sur le genre, et son élimination est désormais une priorité à tous les niveaux international, régional et national.
Plusieurs participants ont félicité la délégation pour cette initiative. Certains ont toutefois déploré le manque de volonté politique dans l’application de la loi n°001 du nouveau code pénal et de l’ordonnance n°003 du 21 janvier 2025, qui interdisent et sanctionnent les MGF sous toutes leurs formes.
D’autres ont souligné que le changement doit aussi venir des communautés elles-mêmes, en cessant d’encourager ces pratiques nuisibles. Pour conclure, le préfet du département du Barh-Koh, Oumar Ali Nanina, a invité chacun à prendre conscience des dangers que représente l’excision, une pratique qui porte gravement atteinte à la santé et aux droits fondamentaux des femmes et des filles.