Dans le cadre de la visite officielle du Pr Slim Khalbous, recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) au Tchad, le bureau national de l’AUF a organisé, le 18 juin 2025, une conférence de haut niveau sur l’éducation numérique.
L’événement s’est tenu au siège national de l’AUF, situé dans l’enceinte de la présidence de l’Université de N’Djamena, et a été marqué par l’inauguration officielle du Laboratoire Multimédia Pédagogique (LMP).
Placée sous le thème « Le numérique comme levier de transformation éducative », cette rencontre a réuni des intervenants de haut rang, issus des ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale, ainsi que des représentants de l’AUF et de l’UNESCO.
L’objectif principal de cette conférence était d’explorer les opportunités offertes par le numérique, pour transformer durablement les systèmes éducatifs francophones. Il s’agissait notamment de promouvoir l’inclusion, l’innovation pédagogique et l’amélioration de la qualité de l’enseignement, tout en valorisant des initiatives réussies portées par des acteurs institutionnels, académiques et techniques.
Le président de l’Université de N’Djamena, Mahamat Saleh Daoussa Haggar, a exprimé, au nom de l’institution et en son nom propre, sa gratitude au Pr Slim Khalbous, pour cette initiative. Il a salué l’installation du Laboratoire Multimédia Pédagogique dans les locaux de l’AUF à N’Djamena, en soulignant l'importance de suivre la dynamique mondiale du numérique.
« Le numérique, ce n’est pas seulement une modalité d’enseignement. C’est une structure de la pensée, un pilier du développement, une arme d’émancipation et le socle de la souveraineté intellectuelle », a-t-il affirmé. À travers ce laboratoire, l’Université de N’Djamena s’engage à former ses enseignants aux pratiques pédagogiques numériques, à produire des contenus éducatifs locaux accessibles en français, en arabe et en anglais, dans le but de préparer les futurs cadres à penser et agir selon les logiques du numérique.
Il a également salué le rôle stratégique du ministère de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale, ainsi que le soutien précieux de l’UNESCO. Le président de l’université a appelé les autres établissements d’enseignement supérieur de la sous-région à rejoindre cette dynamique, et a exprimé sa volonté de renforcer les collaborations avec les partenaires techniques et financiers pour faire du Tchad, un hub régional de l’éducation numérique.
Prenant la parole depuis Yaoundé par visioconférence, le Dr Dzounesse Tayin, représentant de l’UNESCO, a rappelé que depuis 2023, son organisation a lancé une initiative visant à renforcer l’apprentissage numérique dans les systèmes éducatifs. Il a mentionné les actions entreprises durant la pandémie du Covid-19, telles que la promotion de l’enseignement à distance, à travers des supports numériques et écrits, afin d’assurer la continuité pédagogique.
« La digitalisation passe aussi par la formation des enseignants à l’usage des outils numériques », a-t-il souligné, ajoutant que plusieurs projets sont en cours pour le Tchad, dont la création de 15 établissements pilotes équipés de connexion internet. De son côté, Ousmane Abakar, directeur de l’Enseignement technique et technologique au ministère de l’Éducation nationale, a reconnu que le numérique en est encore à ses débuts au Tchad.
« De nos jours, on ne peut plus parler d’école sans numérique. Durant le Covid-19, des plateformes pédagogiques numériques ont été créées en urgence », a-t-il déclaré. Il a aussi insisté sur le rôle croissant de l’intelligence artificielle et sur le programme de refondation de l’école tchadienne, qui intègre désormais une dimension numérique.
Représentant le ministère de l’Enseignement supérieur, Daouda Ahmat Mahamat a évoqué les nombreux défis auxquels font face les universités tchadiennes, notamment le manque de ressources humaines, d’infrastructures adéquates et de laboratoires. Il a rappelé que le Tchad a été le deuxième pays d’Afrique francophone à se doter d’une université virtuelle, en 2005, malgré les obstacles rencontrés.
Il a exhorté l’AUF à renforcer son soutien pour améliorer l’enseignement à distance et encourager l’utilisation des outils numériques. Dans son intervention, le Pr Slim Khalbous a remercié tous les participants pour leur engagement, et a insisté sur l’importance stratégique du numérique dans l’éducation contemporaine.
« Intégrer le numérique n’est pas un choix, c’est une nécessité », a-t-il martelé. Il a aussi attiré l’attention sur l’usage croissant de l’intelligence artificielle par les étudiants, parfois en décalage avec les méthodes traditionnelles des enseignants, ce qui creuse un fossé pédagogique.
Enfin, il a souligné que les enjeux de la transformation numérique dépassent le simple aspect technologique : « Ils touchent également l’éducation, la culture, l’agriculture et même les fondements de notre civilisation », a-t-il conclu, appelant à une appropriation rapide et efficace des outils numériques pour répondre aux défis actuels.
L’événement s’est tenu au siège national de l’AUF, situé dans l’enceinte de la présidence de l’Université de N’Djamena, et a été marqué par l’inauguration officielle du Laboratoire Multimédia Pédagogique (LMP).
Placée sous le thème « Le numérique comme levier de transformation éducative », cette rencontre a réuni des intervenants de haut rang, issus des ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale, ainsi que des représentants de l’AUF et de l’UNESCO.
L’objectif principal de cette conférence était d’explorer les opportunités offertes par le numérique, pour transformer durablement les systèmes éducatifs francophones. Il s’agissait notamment de promouvoir l’inclusion, l’innovation pédagogique et l’amélioration de la qualité de l’enseignement, tout en valorisant des initiatives réussies portées par des acteurs institutionnels, académiques et techniques.
Le président de l’Université de N’Djamena, Mahamat Saleh Daoussa Haggar, a exprimé, au nom de l’institution et en son nom propre, sa gratitude au Pr Slim Khalbous, pour cette initiative. Il a salué l’installation du Laboratoire Multimédia Pédagogique dans les locaux de l’AUF à N’Djamena, en soulignant l'importance de suivre la dynamique mondiale du numérique.
« Le numérique, ce n’est pas seulement une modalité d’enseignement. C’est une structure de la pensée, un pilier du développement, une arme d’émancipation et le socle de la souveraineté intellectuelle », a-t-il affirmé. À travers ce laboratoire, l’Université de N’Djamena s’engage à former ses enseignants aux pratiques pédagogiques numériques, à produire des contenus éducatifs locaux accessibles en français, en arabe et en anglais, dans le but de préparer les futurs cadres à penser et agir selon les logiques du numérique.
Il a également salué le rôle stratégique du ministère de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale, ainsi que le soutien précieux de l’UNESCO. Le président de l’université a appelé les autres établissements d’enseignement supérieur de la sous-région à rejoindre cette dynamique, et a exprimé sa volonté de renforcer les collaborations avec les partenaires techniques et financiers pour faire du Tchad, un hub régional de l’éducation numérique.
Prenant la parole depuis Yaoundé par visioconférence, le Dr Dzounesse Tayin, représentant de l’UNESCO, a rappelé que depuis 2023, son organisation a lancé une initiative visant à renforcer l’apprentissage numérique dans les systèmes éducatifs. Il a mentionné les actions entreprises durant la pandémie du Covid-19, telles que la promotion de l’enseignement à distance, à travers des supports numériques et écrits, afin d’assurer la continuité pédagogique.
« La digitalisation passe aussi par la formation des enseignants à l’usage des outils numériques », a-t-il souligné, ajoutant que plusieurs projets sont en cours pour le Tchad, dont la création de 15 établissements pilotes équipés de connexion internet. De son côté, Ousmane Abakar, directeur de l’Enseignement technique et technologique au ministère de l’Éducation nationale, a reconnu que le numérique en est encore à ses débuts au Tchad.
« De nos jours, on ne peut plus parler d’école sans numérique. Durant le Covid-19, des plateformes pédagogiques numériques ont été créées en urgence », a-t-il déclaré. Il a aussi insisté sur le rôle croissant de l’intelligence artificielle et sur le programme de refondation de l’école tchadienne, qui intègre désormais une dimension numérique.
Représentant le ministère de l’Enseignement supérieur, Daouda Ahmat Mahamat a évoqué les nombreux défis auxquels font face les universités tchadiennes, notamment le manque de ressources humaines, d’infrastructures adéquates et de laboratoires. Il a rappelé que le Tchad a été le deuxième pays d’Afrique francophone à se doter d’une université virtuelle, en 2005, malgré les obstacles rencontrés.
Il a exhorté l’AUF à renforcer son soutien pour améliorer l’enseignement à distance et encourager l’utilisation des outils numériques. Dans son intervention, le Pr Slim Khalbous a remercié tous les participants pour leur engagement, et a insisté sur l’importance stratégique du numérique dans l’éducation contemporaine.
« Intégrer le numérique n’est pas un choix, c’est une nécessité », a-t-il martelé. Il a aussi attiré l’attention sur l’usage croissant de l’intelligence artificielle par les étudiants, parfois en décalage avec les méthodes traditionnelles des enseignants, ce qui creuse un fossé pédagogique.
Enfin, il a souligné que les enjeux de la transformation numérique dépassent le simple aspect technologique : « Ils touchent également l’éducation, la culture, l’agriculture et même les fondements de notre civilisation », a-t-il conclu, appelant à une appropriation rapide et efficace des outils numériques pour répondre aux défis actuels.