Sous le patronage du ministère des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’administration, l’Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (ADETIC), en partenariat avec House of Africa, a procédé ce 9 décembre 2025 à l’ouverture de la troisième édition de l’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet, dans un hôtel de la place à N’Djamena.
La cérémonie a été présidée par le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr Boukar Michel, en présence de plusieurs personnalités, dont des membres de l’Assemblée nationale, des responsables de l’ADETIC ainsi que des experts nationaux et internationaux.
La gouvernance de l’Internet : un enjeu stratégique
Dans son allocution, le secrétaire général de l’ONG House of Africa, Youssouf Allafouza Mahamat, représentant le directeur général de l’ADETIC, a salué la présence du ministre. Il a rappelé que l’Internet, bien plus qu’un simple outil de communication, représente aujourd’hui un enjeu de souveraineté, de sécurité, de développement économique et de justice sociale. « Les États qui maîtrisent ses règles progressent, ceux qui le subissent restent vulnérables », a-t-il souligné.
Il a précisé que la gouvernance de l’Internet constitue un impératif stratégique pour le Tchad, en ce qu’elle permet de protéger les données, sécuriser les infrastructures numériques, garantir un accès équitable à l'information et positionner le pays dans les grands débats mondiaux.
Le secrétaire général a réaffirmé la fierté de House of Africa d’être un initiateur et un partenaire engagé dans ce programme, dont l’ambition est de former une génération capable de défendre les intérêts du Tchad dans les instances internationales, d’influencer les politiques publiques et de contribuer à bâtir un écosystème numérique sécurisé, ouvert et prospère. Aux participants, il a déclaré : « Vous n’êtes pas ici uniquement pour recevoir des connaissances, mais pour vous préparer à prendre part aux décisions numériques qui façonneront l’avenir du pays. »
Le numérique comme levier de souveraineté nationale
Pour sa part, le directeur général de l’ADETIC, Adoum Djimet Saboun, a affirmé que la transformation numérique constitue désormais un impératif majeur pour la souveraineté du pays. Cette dynamique s’inscrit pleinement dans le programme politique du chef de l’État, structuré autour de 12 chantiers et 100 actions, où le numérique occupe une place transversale. Il a rappelé que l’ADETIC joue un rôle central dans la transformation digitale de l’État, à travers l’accompagnement de la modernisation du système d’information public, le développement de services numériques fiables et sécurisés, et la promotion d’un environnement favorable à l’innovation.
Le DG a également souligné que l’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet est un instrument stratégique, un espace de réflexion et de co-construction réunissant institutions publiques, opérateurs, fournisseurs d’accès, experts, monde académique, société civile et jeunesse. « Les décisions que nous prenons aujourd’hui détermineront le Tchad de demain : un Tchad connecté, compétitif et innovant », a-t-il insisté. Il a lancé un appel à un appui renouvelé du ministre et des partenaires techniques et financiers pour renforcer les capacités humaines, techniques et financières de l’ADETIC, et pour consolider les infrastructures numériques résilientes.
Une transformation numérique ambitieuse
Dans son discours de lancement, le ministre des Télécommunications, Dr Boukar Michel, a rappelé que le gouvernement, sous l’impulsion du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, a placé la transformation numérique au cœur de l’action publique. « Notre ambition est claire : faire du numérique un moteur de développement humain, économique et social », a-t-il déclaré. Le ministre a mis en avant le nouveau Code du numérique, en cours de finalisation, ainsi que l’intégration des normes internationales en matière de cybersécurité, de protection des données et de gouvernance de l’Internet.
« Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que le numérique est l’arme la plus puissante pour transformer nos sociétés », a-t-il ajouté. Il a également présenté les grandes infrastructures du projet PMIC, actuellement en cours de réception par le gouvernement, et qui redessinent la carte technologique du pays : Un réseau national de fibre optique structurant : 1 275 km de backbone reliant Doba–Koumra–Sarh–Abéché–Amzoer–Guéréda–Amdjarass ; l’axe N’Djamena–Gozbeïda–frontière soudanaise ; les corridors stratégiques vers le Cameroun, le Niger, la Libye, l’Égypte et prochainement la RCA. Ces infrastructures permettront : une baisse durable du coût de l’Internet ; une amélioration de la qualité des services ; une réduction de la dépendance numérique ; une accélération de l’économie numérique.
Un pas vers la souveraineté digitale
Grâce aux installations que constituent Le Data Center national et 200 sites SOTEL, le Tchad pourra désormais : héberger ses propres données ; offrir des services numériques souverains ; sécuriser ses systèmes critiques ; stimuler l’innovation locale. Le ministre a conclu en rappelant que cette école est « le berceau de la future génération d’experts, de régulateurs, d’innovateurs et de défenseurs de la souveraineté numérique ». Il a encouragé les apprenants à s’investir pleinement : « L’Afrique ne doit pas seulement consommer la technologie ; elle doit la comprendre, la maîtriser et l’innover. »
La cérémonie a été présidée par le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr Boukar Michel, en présence de plusieurs personnalités, dont des membres de l’Assemblée nationale, des responsables de l’ADETIC ainsi que des experts nationaux et internationaux.
La gouvernance de l’Internet : un enjeu stratégique
Dans son allocution, le secrétaire général de l’ONG House of Africa, Youssouf Allafouza Mahamat, représentant le directeur général de l’ADETIC, a salué la présence du ministre. Il a rappelé que l’Internet, bien plus qu’un simple outil de communication, représente aujourd’hui un enjeu de souveraineté, de sécurité, de développement économique et de justice sociale. « Les États qui maîtrisent ses règles progressent, ceux qui le subissent restent vulnérables », a-t-il souligné.
Il a précisé que la gouvernance de l’Internet constitue un impératif stratégique pour le Tchad, en ce qu’elle permet de protéger les données, sécuriser les infrastructures numériques, garantir un accès équitable à l'information et positionner le pays dans les grands débats mondiaux.
Le secrétaire général a réaffirmé la fierté de House of Africa d’être un initiateur et un partenaire engagé dans ce programme, dont l’ambition est de former une génération capable de défendre les intérêts du Tchad dans les instances internationales, d’influencer les politiques publiques et de contribuer à bâtir un écosystème numérique sécurisé, ouvert et prospère. Aux participants, il a déclaré : « Vous n’êtes pas ici uniquement pour recevoir des connaissances, mais pour vous préparer à prendre part aux décisions numériques qui façonneront l’avenir du pays. »
Le numérique comme levier de souveraineté nationale
Pour sa part, le directeur général de l’ADETIC, Adoum Djimet Saboun, a affirmé que la transformation numérique constitue désormais un impératif majeur pour la souveraineté du pays. Cette dynamique s’inscrit pleinement dans le programme politique du chef de l’État, structuré autour de 12 chantiers et 100 actions, où le numérique occupe une place transversale. Il a rappelé que l’ADETIC joue un rôle central dans la transformation digitale de l’État, à travers l’accompagnement de la modernisation du système d’information public, le développement de services numériques fiables et sécurisés, et la promotion d’un environnement favorable à l’innovation.
Le DG a également souligné que l’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet est un instrument stratégique, un espace de réflexion et de co-construction réunissant institutions publiques, opérateurs, fournisseurs d’accès, experts, monde académique, société civile et jeunesse. « Les décisions que nous prenons aujourd’hui détermineront le Tchad de demain : un Tchad connecté, compétitif et innovant », a-t-il insisté. Il a lancé un appel à un appui renouvelé du ministre et des partenaires techniques et financiers pour renforcer les capacités humaines, techniques et financières de l’ADETIC, et pour consolider les infrastructures numériques résilientes.
Une transformation numérique ambitieuse
Dans son discours de lancement, le ministre des Télécommunications, Dr Boukar Michel, a rappelé que le gouvernement, sous l’impulsion du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, a placé la transformation numérique au cœur de l’action publique. « Notre ambition est claire : faire du numérique un moteur de développement humain, économique et social », a-t-il déclaré. Le ministre a mis en avant le nouveau Code du numérique, en cours de finalisation, ainsi que l’intégration des normes internationales en matière de cybersécurité, de protection des données et de gouvernance de l’Internet.
« Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que le numérique est l’arme la plus puissante pour transformer nos sociétés », a-t-il ajouté. Il a également présenté les grandes infrastructures du projet PMIC, actuellement en cours de réception par le gouvernement, et qui redessinent la carte technologique du pays : Un réseau national de fibre optique structurant : 1 275 km de backbone reliant Doba–Koumra–Sarh–Abéché–Amzoer–Guéréda–Amdjarass ; l’axe N’Djamena–Gozbeïda–frontière soudanaise ; les corridors stratégiques vers le Cameroun, le Niger, la Libye, l’Égypte et prochainement la RCA. Ces infrastructures permettront : une baisse durable du coût de l’Internet ; une amélioration de la qualité des services ; une réduction de la dépendance numérique ; une accélération de l’économie numérique.
Un pas vers la souveraineté digitale
Grâce aux installations que constituent Le Data Center national et 200 sites SOTEL, le Tchad pourra désormais : héberger ses propres données ; offrir des services numériques souverains ; sécuriser ses systèmes critiques ; stimuler l’innovation locale. Le ministre a conclu en rappelant que cette école est « le berceau de la future génération d’experts, de régulateurs, d’innovateurs et de défenseurs de la souveraineté numérique ». Il a encouragé les apprenants à s’investir pleinement : « L’Afrique ne doit pas seulement consommer la technologie ; elle doit la comprendre, la maîtriser et l’innover. »
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Tchad : la 3ᵉ édition de l’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet est lancée








